THE FLASH (Andy Muschietti)

C est mignon.

C’est marrant, n’est-ce pas, tu entends tellement dire que le film est une grosse bouse, que tu regardes ça à reculons, que tu vas perdre 2h de ta vie… et finalement, j’ai trouvé l’ensemble plutôt sympa.
J’ai même trouvé ça mieux que les Batman de Nolan (bon ça part de bas, je l’accorde, lâcher de troll, c’est fait :slight_smile: )
D’ailleurs si l’on excepte le passage un peu gênant du Batman hippie, j’ai trouvé le Batman plutôt convaincant.
Passons sur les CGI dégueux (sérieux cette pluie de bébés), tout a déjà été dit.

J’avais un peu peur de revoir ce Flash avec son humour spidermaniesque dans Justice League, et heureusement, ça a disparu. Ca m’avait plutôt gonflé, même si le côté teenager du personnage peut s’y prêter. Mais après, ça fait vraiment calquer.
Et justement, pour moi, l’aspect comédie est tellement foiré, que le film passe plutôt bien et le côté dramatique prend tout son sens. Foiré, parce qu’aucune scène ne m’a fait rire ou esquisser un sourire, pas même les pitreries du Flash 2 attardé du bulbe.

Bon, c’est pas une franche réussite, mais c’est pas le supergadin non plus. Et puis, comme le souligne Jim, y a un souci de continuité, la définition du héros, le traumatisme, une générosité (ce dernier point qui a sauvé Aquaman pour moi).

Mais sinon, Superman/Supergirl ils peuvent arrêter de les faire gueuler en fronçant les sourcils?

A noter que la scène du lasso m’a fait clairement penser à ça
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Elle est bien l’histoire au coeur de cette grosse mélasse numérique. Une course pour tenter de venir à bout d’une douleur profonde, une bataille contre le destin avec des personnages prisonniers dans une grosse boucle temporelle où tout se finit irrémédiablement mal. J’ai même trouvé Ezra Miller meilleur que dans Justice League dans le rôle du Flash principal…même si je ne retrouve pas le Barry Allen des comics dans cette version cinématographique. Cela aurait pu faire un chouette film…
…mais le même Ezra Miller est absolument insupportable en Barry ado et complètement neuneu. Malgré quelques amusants clins d’oeil, la plupart des gags tombent à plat et cette version du personnage devient vite énervante. Michael Keaton reste cantonné aux dialogues et poses iconiques de ses deux Batman, Sasha Calle n’a pas énormément de choses à faire en Supergirl (et son revirement est un peu précipité) et Michael Shannon ne se force pas vraiment en attendant de toucher son chèque.
Si le film ne manque pas de rebondissements, il est tout de même plombé par un élément qui a été mentionné plusieurs fois dans les avis ci-dessus, c’est-à-dire des trucages d’une laideur à faire peur. Sur ce point, il n’y a pas grand chose à sauver et surtout pas la sorte d’« arène » qui représente les branches des différentes réalités et la foire aux caméos totalement ratée du multivers débordant de doubles numériques laids et inexpressifs. Une bouillie qui pique bien les yeux…

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Nous avons traité ce film dans une émission où l’on s’est montré plutôt satisfait du spectacle qui nous a été offert, malgré tous les défauts déjà évoqués dans les messages précédents.

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