THE FOLLOWING (Saisons 1-3)

Pareil que Fredo : bien refroidi par ce deuxième épisode, très convenu. C’est plat, pas toujours très cohérent, et parfois à la limite du comique involontaire (« Dawson » chez les serial killers, il va falloir que Williamson ménage ses effets, là).
Les love-stories développées se vautrent dans la banalité (il y a des scènes parfaitement inutiles de ce côté là, celle du premier baiser par exemple).

J’aime bien les Deftones, j’étais donc fort content de retrouver un de leurs morceaux sur un moment-clé de l’épisode, sans compter que Williamson, fidèle à son approche « méta » semble faire résonner les paroles (« i’ve watched a change in you ») avec l’action, comme un commentaire.
D’ailleurs, si c’est le cas, je peux me livrer à un petit exercice de divination :

je pense qu’on va avoir un twist sur l’ex-femme de Purefoy : elle est de mèche. Qu’est-ce qui me permet de dire ça ? Les paroles du morceau de Massive Attack au moment où Bacon la borde : « she’s on the dark side », qui revient de manière insistante. Ouais c’est maigre comme indice, je sais !!

Pour le bouquin en prison, je ne pense pas que ce soit incohérent (c’est quand même un minimum en termes de dignité humaine). Du moment qu’ils ne lui refilent pas un ordi, ces couillons…

Assez décevant, et si le prochain épisode ne me cloue pas au mur, je pense que je vais lâcher l’affaire assez vite.

Elle est dans l’épisode 2 la femme flic froide ?
Si oui, c’est grave, parce que je ne me rappelle pas l’avoir vu. Mais si elle est bien absente, tu as raison concernant le changement de cast, Fredo.
Marrant… ça me rappelle les disparitions inexpliquées de récurrents dans Profiler… les flics blacks qui sautaient d’une saison à l’autre, sans l’ombre d’une explication.

Sinon, comme pour vous, c’est l’ennui. Un plan à tiroirs qui éveille peu l’intérêt, un Purefoy aussi terrifiant que Mini-moi, Bacon qui veut une arme pasque na, un disciple avec un niveau olympique dans le lancer de sacoche, pas un annonceur qui trouve le moyen de coller son bourbon ou sa vodka entre les mains de l’alcoolique de service… Pfff…

Il paraît que cette série devait être LE tournant pour les networks, d’ordinaire timides au rayon « Osons ! » comparés aux chaînes du câble. Ben, il y a encore de la marge.

[quote=« silverfab »]

Où il se cache cet animal là?![/quote]

sur le livre à visage.

Concernant l’épisode 2, j’avoue l’avoir pris comme la suite du pilote (ce qui est le cas!!!) mais dans son ensemble. C’est peut-être pour cela que je n’ai pas été déçu comme vous.

J’aime bien ton analyse sur le lien « Musique/action » :wink: et comme toi, j’ai beaucoup aimé ré-entendre du Deftones!

A suivre pour moi. :wink:

En ce qui me concerne un premier épisode que j’ai trouvé plutôt pas mal :

le serail killer en taule est ses disciples dans la nature, je trouve ça assez intéressant ; et puis l’idée d’écrire un bouquin aussi, et **Poe **également.

À suivre size=85[/size] …

Pour ma part, je jette l’éponge après ce troisième épisode qui continue d’enfoncer avec vigueur les portes ouvertes.

[size=85]Vous me raconterez.[/size]

[quote=« Louisv »]Pour ma part, je jette l’éponge après ce troisième épisode qui continue d’enfoncer avec vigueur les portes ouvertes.

[size=85]Vous me raconterez.[/size][/quote]

Mais t’es allé jusqu’au 3°!?
Au premier j’avais lâché l’affaire déjà!

[quote=« silverfab »]Mais t’es allé jusqu’au 3°!?
Au premier j’avais lâché l’affaire déjà![/quote]

Ha, mais il m’arrive d’insister, ne serait-ce que pour voir l’évolution que la série se permet dans le cadre de ses propres contraintes. On se dit que c’est nul, mais peut-être qu’on se trompe, ou peut-être cela va-t-il devenir bien plus médiocre qu’on ne le croyait.[size=85]

Parfois, cela m’est bénéfique : je n’ai pas du tout aimé la première saison de LOST ou de Sons of Anarchy, mais la seconde saison est parvenu à relancer mon intérêt (qui peut être éveillé pour des raisons diverses, aussi bien par l’utilisation des codes narratifs, ou leur détournement, que par des dialogues ou -plus rarement- par le soin apporté à certaines réalisations).

Mais parfois, cela ne mène nulle part : j’ai insisté sur le remake de Galactica jusqu’au milieu de la seconde saison, en détestant chaque épisode avant d’arrêter les frais. Un ennui morose a présidé mon visionnage de How I met your Mother, que j’ai surmonté en pure perte jusque vers le début de la troisième saison. C’est aussi qu’on ne représente parfois tout simplement pas le coeur de cible.

La (triste) réalité, c’est que je regarde beaucoup de trucs pas vraiment par plaisir, mais parce que cela bouche un trou de la journée où je n’ai pas de bouquin sous la main pour souffler un peu et que le truc est dispo à ce moment-là. Mon indicateur est généralement la vitesse de lecture. En x1, je suis le truc et je ne veux rien perdre des dialogues ou de certains effets de réalisation. Lorsque seul un intérêt poli me motive (généralement, cela concerne des séries qui s’inscrivent dans des rails éprouvés aux dialogues un poil automatique, j’accélère en x1.5 - ma vitesse de lecture habituelle de série. Le x2 est réservé aux thèmes ou aux structures qui m’intéressent mais dont le traitement m’est dangereusement insupportable - c’est bien évidemment le signal que je vais bientôt cesser de suivre l’affaire.

Le troisième épisode de The Following, là, j’étais en x2, après m’être tapé les deux premiers en x1.5. Et même en x2, cela me paraissait long et convenu. Il était plus que temps de descendre du train.[/size]

Quand tu dis " X1,5 ou X 2" tu veux dire que tu regarde les épisodes en accéléré!? :open_mouth:

T’es encore plus fou que je ne le pensais mon Louis :smiley:

La lecture accélérée est présentement le seul moyen à ma disposition pour supporter les tunnels narratifs, les enfilades de clichés et la réalisation anonyme de la plupart des séries.

Et parfois, ça ne suffit pas.

[size=85]Vous… vous voulez dire que vous regardez The Following[/size] en vitesse normale ? Toutes les scènes ? Celles où ils produisent des sons en bougeant les lèvres de leur bouche aussi ? Mais… Mais…

[quote=« Le Doc »]Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu’ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L’ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l’a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service…

Kevin Williamson (Scream)

DISTRIBUTION

Kevin Bacon, James Purefoy, Natalie Zea, Shawn Ashmore…

INFOS

Série américaine
Série en production - 1 saison, 13 épisodes
Début de la diffusion : le lundi 21 janvier sur la Fox
Genre : Thriller
Format : 42 mn

[/quote]

Un deuxième épisode tout aussi réussit que le premier : pas de temps mort, les interprètes sont plutôt bons ; bref un bon divertissement.

[quote=« Louisv »]

[size=85]Vous… vous voulez dire que vous regardez The Following[/size] en vitesse normale ? Toutes les scènes ? Celles où ils produisent des sons en bougeant les lèvres de leur bouche aussi ? Mais… Mais… [/quote]

Oui, mais c’est pour ça que je ne dépasse quasiment jamais les pilotes de ce genre de séries toutes moisies.

[size=85]L’incontournable toile euristique[/size]

Un troisième épisode dans la continuité de ce que je pense de cette série ; contrairement à ce à quoi on peut s’attendre ce ne sont pas les meurtres de sang-froid ou les immolations par le feu qui sont le plus dérangeantes mais la manière toute bucolique d’enseigner le meurtre à un enfant.

Un épisode plutôt terrifiant également grâce aux portraits psychologiques des adorateurs de Joe carroll qui apparaissent, cette sensation est renforcés par le glamour des acteurs qui interprètent les rôle.

Une série que je prends plaisir à suivre alors que je ne suis pas un amateur de tueurs en série.

Va comprendre Charles !

J’ai trouvé le twist principal de ce troisième épisode particulièrement prévisible, énorme même ! Si la team d’enquêteur à autant de merde dans les yeux que les scénaristes veulent bien nous le faire croire, alors on peut s’attendre à une saison particulièrement grand-guignolesque du côté de la team du FBI.

C’est évident que la femme du « flambeur » est un élément dont il faut se méfier dès son arrivée dans l’enquête. Malgré cela, elle navigue tranquillement… Genre, ils ne tirent pas de leçons de leurs précédentes erreurs…

Grotesque dans la caractérisation des personnages. Mais du coup, l’équipe de tueurs éclipse l’équipe des enquêteurs. Ils sont plus malins, ils font ce qu’ils veulent, ils se foutent ouvertement de la gueule du fbi, que ça en devient même dangereux pour leur crédibilité. Je peux parvenir à poursuivre l’aventure en me disant que c’est Benny Hill contre des tueurs en série. Et que ça va être fun à suivre… La fin de l’épisode vient le confirmer. Ryan est une sorte de Pierre Richard. Et il a affaire à plus fort que lui.

[quote=« artemus dada »]

Une série que je prends plaisir à suivre alors que je ne suis pas un amateur de tueurs en série.
![/quote]

Ceci expliquant probablement cela. :unamused:

Je pense un peu comme Fredo sur ce troisième épisode.
Le twist en question se voit venir dès que le perso apparaît en fait, ce qui n’est pas forcément un critère qualitatif en soi, mais si je suis cette série c’est parce que j’attends que Williamson secoue le cocotier d’un genre trop balisé et donc nous surprenne. Et c’est loin d’être réussi de ce point de vue…

D’autre part, une des excellentes idées du premier épisode est revisitée ici…et franchement Williamson aurait mieux fait de s’abstenir :

c’était marrant de tourner en dérision le cliché du couple de voisins homo sympas à la « Desperate Housewives », mais là Williamson « retourne son retournement », les faux homos sont des vrais, et du coup, on retombe sur une autre forme de cliché, un trinagle amoureux un peu bateau qui me fait déjà baîller…

J’ai de plus du mal à percevoir l’envergure du grand plan global de Carroll…pour l’instant.
Quelques scènes produisent leur petit effet néanmoins, comme celle de la vidéo avec le gamin, très malsaine en effet.

J’irais jusqu’au bout de cette première saison par contre. Ils m’ont eu, je veux connaître le fin mot de l’histoire !

En fait, je crois que le plus surprenant dans cette série, c’est que le partie pris est du côté des bad guys. C’est ce qui m’a certainement déconcerté.
Mais avec un plan préparé depuis aussi longtemps, j’en arrive presque à comprendre que l’intérêt d’une telle série n’est pas dans le fait que Bacon va arriver à planter la machination. Mais qu’il va surtout contribuer à la faire progresser.
Et la dose de paranoia insufflé dans la série fait qu’il est désormais difficile de croire qu’un perso va rester dans son camp. M’étonnerait pas pas que Bacon est de grosses casseroles au cul et que sa nouvelle patronne puisse aussi jouer un rôle dans ce merdier.
J’attends aussi un twist qui ira dans l’autre sens : après le « gentil » qui se révèle être un « vilain », attendons-nous à l’effet inverse…

L’emphase émotionnelle est clairement du côté des bad guys, oui. Avec tout ce que ça comporte de casse-gueule d’ailleurs.

Pour l’instant ce qui me manque vraiment, c’est d’approfondir le côté « méta » : le petit laïus de Carroll à la fin de l’épisode 1 m’avait emballé (il est le scénariste de la série en quelque sorte), et pour l’instant il donne surtout l’impression de naviguer un peu à vue.

Pour les retournenments et les changements d’alliance, je trouverais dommage que les rebondissements reposent uniquement là-dessus : car après tout, qu’est-ce qui pourrait vraiment nous bluffer en la matière ?

[quote=« Photonik »]L’emphase émotionnelle est clairement du côté des bad guys, oui. Avec tout ce que ça comporte de casse-gueule d’ailleurs.

Pour l’instant ce qui me manque vraiment, c’est d’approfondir le côté « méta » : le petit laïus de Carroll à la fin de l’épisode 1 m’avait emballé (il est le scénariste de la série en quelque sorte), et pour l’instant il donne surtout l’impression de naviguer un peu à vue.

Pour les retournenments et les changements d’alliance, je trouverais dommage que les rebondissements reposent uniquement là-dessus : car après tout, qu’est-ce qui pourrait vraiment nous bluffer en la matière ?[/quote]

Même sentiment.
Le problème, c’est que les personnages me laissent froid. Je n’éprouve aucune empathie pour Bacon ou les bad guys.
Tu as raison… c’est casse-gueule de prendre le parti de ces derniers, mais avec une approche plus fine, ça pourrait le faire. Là, les scénaristes passent d’un cliché à l’autre.
J’en parlais sur Facebook il n’y a pas longtemps… les bad guys, on les « adopte » facilement quand les auteurs font qu’on se sent concerné par eux. Comme dans Breaking Bad. Plus le temps passe, plus Walter s’impose comme un enculé manipulateur, mais il reste une part d’humanité en lui. C’était même sa base.
Là, on assiste juste à une partie d’échec pas trippante pour un sou.

On pourrait aussi citer l’exemple de Tony Soprano, une authentique ordure dont on se souciait pourtant, vu la finesse avec laquelle il était dépeint.