THE GIFTED (Saisons 1-2)

J’aime bien ce teaser, hâte de voir ça

https://www.youtube.com/watch?v=ZAOZdSv45gE

The Gifted : les personnages principaux.

https://www.youtube.com/watch?v=I3f44jrXW_4

La nouvelle bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=3pDdXYf3nfc

Euh mais ça a l’air vraiment stylé en fait

Emma Dumont est Lorna Dane/Polaris :

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Sean Teale est Eclipse :

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Jamie Chung est Blink :

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Blair Crawford est John Proudstar/Thunderbird :

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Garrett Dillahunt (Deadwood, Justified…) a rejoint la distribution. Il sera le Dr Roderick Campbell (alias Ahab dans les comics X-Men).

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Jermaine Rivers (Devious Maids, MacGyver…) sera Shatter, un personnage créé par Geoff Johns dans la mini-série Morlocks publiée en 2002.

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Nouvelles images :

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C’est mieux réussi qu’inhumans

Oui, je suis curieux. L’univers X-Men peut très bien s’adapter en série.

Un premier aperçu de Shatter dans la série The Gifted (et une comparaison avec un dessin de Shawn Martinbrough) :

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Les premiers échos sont très bons, je vais me laisser tenter par le premier épisode (après on verra bien…).

Alors, ça donne quoi?

Très bon épisode introductif de mon côté, j’ai vraiment eu l’impression de retrouver un peu de l’ambiance des films tout en ayant pas non plus trop de clins d’oeil appuyés.

Les personnages présentés sont pour l’instant plutôt convaincants, notamment j’aime bien Blink, Lorna et Thunderbird et même la petite famille américaine lambda est supportable (bon faut dire y a Fred de Angel comme maman, donc je suis pas objectif j’avoue…).

Ca m’a donné envie d’en voir plus en tout cas, s’ils arrivent à épaissir les grands méchants du programme Sentinel et à faire intervenir un peu les mutants qu’on a seulement aperçus de ci de là pour le moment (Shatter & co).

je conseille

Idem de mon côté ; une entame qui a plutôt de la gueule.

Un climat tendu sans verser dans la noirceur forcée, un suspense de tous les instants plutôt bien mené, une interprétation plutôt convaincante (l’excellente Amy Acker en tête, en effet, mais les djeunz sont très bien aussi) et un contexte narratif intéressant : les X-Men existent, mais sont portés disparus (comme la Confrérie des Mauvais Mutants, d’ailleurs), ce qui rappelle la période australienne du titre…
Quand au sous-texte politique, les auteurs ne sont pas loin de le présenter comme une dénonciation du fascisme larvé propre aux institutions américaines dès qu’il s’agit de sécurité intérieure.
Que demander de plus, si ce n’est quelques références pop-culturelles (hors-champ des comics, j’entends) de bon aloi ? Check, avec une séquence de bal du lycée qui lorgne furieusement sur le « Carrie » de Brian De Palma.

Franchement pas mal, même sans tenir compte des limitations propres au médium télévisuel. « Mutant X » n’est plus qu’un vilain souvenir…

Ah cool c’est sorti ? Je vais test rapidement

A un petit épisode de la fin de la saison, bilan mitigé mais plutôt positif des débuts de « The Gifted » ; la première moitié (les 4 premiers épisodes, qui forment d’ailleurs un tout narratif cohérent, un « arc » complet) est même franchement pas mal : original, rythmé, faisant feu de tout bois (ce brassage des genres, du « WIP/Women In Prison » au récit de SF paranoïaque), le récit est à ce stade un peu fou fou et très emballant.
Passé ce stade, sur les quatre épisodes suivants, la série ronronne nettement plus, virant presque au « formula show » paresseux : une situation appelle un perso (et ses pouvoirs) en particulier ; il est inexpérimenté, ses proches sont inquiets ; la mission est réussie et en appelle une autre assez similaire ; et re-belote… Et on fermera les yeux par charité chrétienne sur les plus grosses ficelles à l’oeuvre ici (triangles amoureux, non pas un mais deux (!) ex-petit(e)s ami(e)s au passé trouble et criminel, etc…).
Sur l’ensemble, le show a quand même des atouts à faire valoir, comme ses scènes d’action pas forcément très bien dotées, mais astucieuses dans l’utilisation des pouvoirs des protagonistes. Globalement, Matt Nix semble avoir adopté une démarche optimalement payante : le gars (fan auto-proclamé des grandes heures du titre) en connaît long mais ne se prive pas de variations intéressantes, voire savoureuses. Le coup de maître en la matière concerne les origines des deux ados/héros ; les vieux briscards auront vu venir le coup de loin (leur patronyme, l’utilisation conjointe des pouvoirs…), mais l’épisode 8 n’en étale pas moins une intéressante variation sur le canon, avec des persos certes très secondaires dans l’univers mutant mais au fort potentiel, comme le prouve cette tentative d’ailleurs.

Faut attendre le dernier épisode pour se prononcer définitivement, mais la série me semble d’ores et déjà avoir gagné ses modestes galons, malgré une deuxième moitié de saison nettement plus poussive que la première.