THE IMMORTAL HULK #1-50 (Al Ewing / Joe Bennett)

New York, NY— July 14, 2021 — The end of one of the most critically-acclaimed comic runs in recent history will arrive this October. Writer Al Ewing and artist Joe Bennett will close out their horror-infused work on Bruce Banner in IMMORTAL HULK #50, a special giant-sized issue that will present the groundbreaking conclusion to years of buildup, mystery, and Gamma-powered additions to the Hulk mythology. Throughout the past 49 issues, the all-star creative team has taken the iconic Marvel hero to places no creator has dared to go—through the Green Door and beyond! Now, they bid farewell to the Green Goliath, having redefined the character with a genre-bending exploration of both his powerful alter-ego and his humanity.

The final issue will find the Hulk down in the Below-Place as he searches among the ghosts of the past for the answers to all his questions. The dramatic ending will not only shed light on what’s next for Hulk but also reveal the future of the One Below All, the Green Door, the Leader, Jackie McGee, Joe Fixit and more!

“IMMORTAL HULK #50 is the climax of everything we’ve done in this book, an 80-page crescendo that spans over a century and contains the answers to some of the biggest questions of the run,” Ewing promises. “This is how it all ends – and we think it’ll be worth the wait.”

Check out Alex Ross’ incredible wraparound cover below and be there for the end to this historic run when IMMORTAL HULK #50 hits stands on October 13th!

Je ne vais pas revenir sur la maestria d’Al Ewing et Joe Bennett, qui continuent de signer un run formidable, aux qualités énormes, riches et variées.
J’aimerais juste signaler ici les bijoux de caractérisation et de dialogue dans cet épisode de « pause », avant la bataille finale, avec quelques bons échanges de She-Hulk mais surtout, surtout un travail formidable sur Betty et Joe Fixit, avec l’ombre de Bruce.
Betty est magnifiquement travaillée ici, avec une vision de sa relation avec Bruce qui est terrible et touchante. Joe Fixit est formidable également, et je ne sais pas si c’est nouveau, mais j’aime l’idée que la personnalité Joe vienne d’un film de gangster « à l’ancienne » que le petit Bruce a vu, après avoir été frappé par son père. Ewing dit que l’enfant s’est alors dit que ces gangsters badass, grandes gueules, macho, bagarreurs, c’est « ça » être un homme, en creux un homme capable de résister à son père.
L’explication est fine, inventive, réussie et touchante. Un bon résumé de ce run d’anthologie.

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IMMORTAL HULK #49
(W) Al Ewing (A) Joe Bennett (CA) Alex Ross
• This is the gate into the city of suffering. To the hurt that never ends. This gate is for the lost.
• The gate is a thing of divine power - a thing of forever. But even for the strongest one there is, it bears the warning:
• ABANDON HOPE, ALL YE WHO ENTER HERE.
Rated T+

L’avant-dernier épisode de cette formidable série livre un récit en prose, magnifiquement illustré par Joe Bennett.
C’est encore une fois intense et puissant, et Al Ewing propose un texte touchant et fort, plein de mélancolie et de tristesse. Le parallèle entre le drame de Bruce Banner et les Fantastic Four est très bon, et les caractérisations sont encore superbes et réussies. Le graphisme est idéal, les images restent dynamiques malgré l’aspect de prose illustrée.
Encore une réussite. Vivement la fin… notamment parce que je n’ai franchement aucune idée sur la solution d’Al Ewing pour achever sa superbe saga en un numéro !

Avec 80 pages (comme pour le final de Spencer sur ASM) il y a de la marge de manoeuvre.

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Ah, super nouvelle !

Ce serait con qu’il loupe la dernière marche.

Mais c’est déjà vieux ça, non ? Bizarre qu’il fasse cette déclaration maintenant…

Un autre dessin, pas dans hulk cette fois et qui date de 2017 a refait surface, dit l article.

Je découvre à cette occasion la case de hulk avec joe fixit.

Peut-être qu’il a attendu que la série se termine pour réagir à la polémique (réagir plus tôt équivaudrait à se fâcher avec Bennett, et donc le voir quitter le titre avant la fin).

Ah j’ai lu trop vite. Je croyais qu’on parlait du même dessin qu’à l’époque.
Deux dessins ambigus ? Mmm.

Possible, oui, à moins que Marvel ne lui ait un peu tordu le bras ?

Possible (ça explique en partie pourquoi le scénariste semble avoir le moral dans les chaussettes ces temps-ci).

Pas compris votre logique.

Marvel aurait obligé ewing à se distancier de bennett seulement après le fin du run ?

C’est une supposition, mais comme le titre était un gros succès pour Marvel avec ce tandem aux commandes…

Ou le museler plutôt (il s’exprime enfin sur le sujet alors qu’il ne reste plus qu’un numéro).

Donc un marvel assez machiavélique pour le coup.

Je n ai pas réussi à trouver le dessin de 2017 qui lui, vu la description, n offre aucun doute possible.

Dans l hypothèse d un marvel qui joue la montre, ce dessin serait alors opportunément rappelé et n aurait pas spécialement refait surface récemment.

Comme le fait remarquer un des commentateurs en réponse au post de Zuk, quand on ne connaît l’échiquier politique brésilien, il est difficile de savoir quelle est la portée des propos de Bennett. Si on en croit la réaction d’Al Ewing, le dessin serait antisémite parce que les personnages ont des nez crochus et des oreilles pointues (et donc seraient assimilés à des rats). Je vais faire mon chieur mais d’une part, sur les personnages représentés, il n’y en a que deux qui ont un appendice nasal de ce genre (et, bon, si on veut caricaturer les traits d’un visage, forcément ça passe par le nez, c’est une évidence qui devrait frapper les professionnels de la bande dessinée). D’autre part voir de l’antisémitisme dès qu’il y a un nez crochu, c’est accorder crédit et importance (mais surtout crédit) à l’antisémitisme, c’est « entrer dans son jeu », le valider en quelque sorte. Ce qui n’est pas très malin. Et, à terme, mener à des conclusions hâtives.
Alors ouais, Joe Bennett semble un bas-du-front de droite, visiblement adepte de Bolsonaro. Ce ne sera pas le dernier dessinateur talentueux à avoir les neurones encrassés de merde. Et ouais, il est tout à fait légitime et courageux (même si c’est tardif pour les raisons évoquées plus haut) qu’Ewing prenne ses distances. Je trouve ça bien, honnête, tout ça, c’est toujours bien qu’un auteur sache trancher. Mais est-ce pour les bonnes raisons ? Si le dessin de Bennett pue, a-t-on bien identifié l’odeur nauséabonde ?
L’antisémitisme, c’est un peu comme la pédopornographie (je repense au bébé de la pochette « Nevermind », là), un épouvantail qui amollit la réflexion.

Jim

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Oui sauf que l antisémitisme va avec le discours de bolsonaro.

Eloge de bolsonaro, caricatures typiques, plus la case de hulk, ça ne laisse guère de place au doute.