THE NEW GOLDEN AGE (Geoff Johns / Lieber, Olortegui, Ordway)

Ouais, bof.
Donc, c’est une sorte de tremplin pour ses autres projets (la série Stargirl qui devrait résoudre le mystère de l’absence des side-kicks, sa nouvelle version de la Société…). Ce qui veut dire que, en gros : il ne se passe rien.
Le scénario empile des séquences situées à différentes époques (notamment le 30e siècle), revisite certains moments clés des aventures de la Société de Justice par Paul Levitz et consorts, mélange différents personnages (quel plaisir de revoir Detective Chimp) et différentes continuités (est-ce bien utile ?), annonce une menace qui sera manifestera en premier sur Doctor Fate, montre un personnage rouquin que je pense être Per Degaton (mais on peut encore avoir une surprise), et brasse beaucoup de vent. Ça promet beaucoup. Va falloir tenir.
Après, graphiquement, c’est pas mal. Un peu lisse, voir lissé (par la couleur et l’encrage), mais joli à regarder. Johns parvient à ne pas se montrer trop violent (il ne peut pas s’empêcher d’écrire une scène de cet acabit, cependant), mais ça reste du mystère à trois sous, un essai qui demande transformation.
Le lettreur, Rob Leigh, livre en revanche un très chouette travail. Et notamment, il utilise des formes de bulles et une police un peu rétro pour les séquences avec la Société. Du meilleur effet.

Jim

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