Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais aussi d’esprits. Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont notre imagination : un voyage au bout de ténèbres où il n’y a qu’une destination : la quatrième dimension.
CBS All Access diffusera à partir d’avril 2019 une nouvelle relance de la célèbre série anthologique The Twilight Zone (La Quatrième Dimension en V.F.).
La première saison est composée de 10 épisodes. Jordan Peel (Get out) en est l’un des producteurs et il endosse également le costume du narrateur, soixante ans après le créateur du concept, Rod Serling.
Parmi les acteurs annoncés, il y a notamment Steven Yeun, Adam Scott, John Cho, Greg Kinnear, Jacob Tremblay et Taissa Farmiga.
Ha ba ouais quand même. The Twilight Zone c’est incontournable.
Ça se regarde sans effort en plus tant la formule anthologique permet de picorer à son gré les épisodes. Je me la refait en ce moment, tranquilou, en regardant un épisodes ou deux dans la semaine. Qu’elle beauté cette série.
Y 'a pas à dire, autant la fin des années 70/début 80 dans les séries est une période charnière qui voit un renouveau en terme de manière d’écrire et d’audace autant il y a perte visuelle qui fait que certaines séries des années 50/60 sont toujours d’une beauté incroyable. Et La Quatrième Dimension en fait partie.
J’étais fan de Temps X, émission dans laquelle passait la 4e dimension. J’ai regardé beaucoup d’épisodes, et j’ai beaucoup aimé, mais étonnament, il n’y en a qu’un qui m’a beaucoup marqué, c’est: Comment servir l’homme.
Après, pour les autres, il y en aura certainement si je les revois, où je me dirais « ah oui je m’en rappelle! »
C’est un classique Comment servir l’homme (on développe un peu le truc et on a V)
Quand j’étais minot c’était l’épisode Troisième à partir du Soleil (écrit par Richard Matheson) et celui où un couple se réveille dans une ville où tout est factice (impossible de trouver le titre sur wiki)
Après Temps X, la série fut une régulière de l’émission La Une est à vous puis on l’a vu sur cette excellente émission qu’était Continentales pour ensuite aller sur Serie Club
Je crois que mon préféré toutes catégories, c’est « Time Enough at Last » / « Question de temps », un récit étourdissant et glaçant avec un Burgess Meredith épatant.
Mais au-delà de ça, « The Eye of the Beholder » / « L’Œil de l’admirateur », c’est un sacré morceau. Et puis « Deux », avec Elizabeth Montgomery et Charles Bronson. Ou « Cinq personnages en quête d’une sortie ». Ou « Le Silence ». Ou encore « Le Soleil de minuit », un autre sommet dans mon petit panthéon personnel. Et plein d’autres.
Vraiment, quelle série.
Je crois que c’est dû à plein de choses. L’exigence de Rod Serling par rapport aux scripts (les siens comptent souvent parmi les meilleurs), la qualité des acteurs, mais aussi le fait que les épisodes, en grande majorité, étaient plus courts que certaines séries concurrentes (Outer Limits / Au-delà du réel était plus long). De même, il y avait une variété de ton : certains épisodes étaient des récits de science-fiction, d’autres des petites fables morales, ou parfois des contes fantastiques, là où par exemple Outer Limits était articulé autour de l’idée du « monstre de la semaine », et donc explorait un éventail moins large. Et d’ailleurs, quand la chaîne a demandé des épisodes plus longs, la série a produit des histoires moins efficaces, moins percutantes.