Sourire
D’où le « c’est plus complexe ».
Je regarderais facilement Deadpool et Wolverine dans mes chiottes.
Ah, le bon vieux trope usé jusque la moelle du " Je ne sais pas être un héros, j’ai fait trop de mauvaises choses." ( comme si ça annihilait les capacités physique et tactiques du soldat).
( euh, j’allais chipoter sur le fait que Bucky arrête une voiture sans être le moins du monde bousculé mais c’est vrai que la dite extansion est en vibranium , le métal qui a plus de capacités que l’unobtainium. Mea presque culpa )
Ils auront tenté tous les styles pour les bandes annonces, ça aurait pu être sympa si ça avait été focus sur des persos différents a chaque fois mais là ça ressemble surtout à de la navigation au doigt mouillé.
Oh mince si même Écran Large en dit (presque) du bien.
C’est louche.
Je le vois samedi.
Y a plus qu’à être patient.
Moi cest jeudi.
Mon petit me demande aussi jeudi.
Après je donnerais mon avis puis je me ferais tacler par le doc et sylvain parce que certaines choses sont immuables
Aucune séance en VO avant 20h30/20h45 au ciné dans la semaine. Bon ben ca attendra la VOD
Et que tu le mérites.
Sourire
Ca attendra que je l’ai vu en VOD dans 5 ou 6 mois…^^
Donc vu le dernier film du MCU. Autant j’ai été très déçu par le dernier Captain America, autant j’ai prit un certain plaisir à suivre les aventures de cette bande de bras cassés (désolé Bucky ). Ca revient un peu aux fondamentaux des premiers films de la franchise tout en amenant de la nouveauté (
) pour la suite.
A noter 2 scènes post génériques : 1 assez « anecdotique » et 1 seconde qui prepare un futur
Résumé
Fantastique
Qui est un peu spoilée quand on regarde les crédits musicaux (qui la précèdent, donc).
Tori.
Oui cest vrai.
J’en sors et c’est vrai, ça amène de la fraicheur en revenant au fondamentale, finit les bouses remplit de FX pourrit, les types héros sans faille, on revient sur du héros cassé, un film plus basique, plus terre à terre, un final que j’ai trouvé très sympa et intelligent loin des trucs vu avant, une BO que je trouve très bonne.
en spoilant un peu plus, il y a des choses très basiques, mais qui fonctionne bien comme l’équipe dysfonctionnel qui se forme sur une mésentente avec plein de trahisons qui n’en sont pas au final, l’arrivée de Bucky en mode beau gosse qui assure donne lui donne une légitimité et rappel qu’il était là avant, mais au final il sera autant loser que les autres. La version de Void est basique, mais le coup des yeux fonctionne a merveille et j’aime que les héros doivent affronter des trauma, ça sort un peu de ce qui se fait dans les films de super-héros classique
J’avais mis plus haut une petite BA ui montrait qu’il y avait des mecs de Green Knight, ou Beef derrière le film et si on est très loin de la qualité de cette série et film je trouve qu’il y a tout de même un peu de prétention à vouloir bousculer la machinerie habituelle et c’est un gros kiff.
L’actrice emplit l’écran, un plan, deux plans, trois, elle habite l’image et son personnage existe peut-être pour la première fois. Une voix off, sa voix, dit une intériorité. Images et paroles font cinéma et elle franchit le pas.
On se doute de ce qui va se passer, c’est un excellent début, cette première minute du film, intense, bien filmée et puis la blague vient rompre ce qui avait été mieux réussi en quelques secondes qu’en plusieurs années de films. La scène suivante, et tout le film en fait, ne trouvera jamais l’équilibre entre filmer des personnages qui existent et les parodier dans la seconde qui suit.
Le MCU ne cesse ainsi de se saboter lui-même.
Et c’est bien dommage.
Parce que dans Thunderolts, il y a des personnages, touchant, il y a un propos articulé qui se sert adroitement des superpouvoirs pour traiter littéralement de la métaphore, mais plus encore parce que le film parie sur ses personnages et n’hésite pas ainsi à proposer une longue première partie dans une unité de lieu qui prend le temps d’y découper ses scènes et de faire monter les enjeux à partir de la rencontre entre les personnages.
Le film parie sur le fait d’être un film et cela fait du bien. la seconde partie du film, si elle saura adroitement encore faire de l’intime le lieux de l’action, elle renouera par contre avec un manque d’ampleur, une ruelle et un plan large sur la ville, qui échouera à représenter la dimension épique de la confrontation. Comme si le MCU ne savait plus filmer ce qui avait pu faire sa force par le passé.
Thunderbolts aurait pu être un bon film, à défaut d’être un film sympathique, déséquilibré et très frustrant, si l’humour MCU ne défaisait constamment ce que le film parvenait à incarner la seconde d’avant. Le film ne cesse ainsi d’osciller entre avoir des personnages et avoir des supports à des blagues. C’est ce qui est particulièrement agaçant et désamorce la force du film.
On pourrait dire que n’est pas Gunn qui veut mais il ne s’agit pas de cela. Gunn manie, en effet comme peu de réalisateur, l’alternance humour et émotion, mais l’émotion ne part jamais chez Gunn des personnages eux même, qu’il filme toujours de l’extérieur.
Dans The suicide squad, il y a ce plan de l’aquarium. C’est un joli plan qui tire sa force de la rupture de ton et provoque une émotion réelle. Pour autant, king shark n’est que spectateur, et c’est en tant que spectateur du film, que chacun peut alors s’identifier à lui. Le ressort de la scéne n’est pas king shark en tant que personnage singulier. Dés que Gunn tente de construire une scène sur la subjectivité d’un personnage, comme la mort du père adoptif de star lord, il sombre dans l’auto-parodique et le grandiloquent.
C’est parce que les personnages de Gunn sont toujours abordés de l’extérieur, spectateurs de ce qui leur arrive, que l’humour MCU, qui réduit ses personnages à des commentateurs ironiques de leurs propres actions et émotions, a pu s’intégrer avec une certaine réussite dans son cinéma, au point qu il n’est pas faux de dire que Gunn a été le co créateur de cet humour.
Donc certes, n’est pas Gunn qui veut. Mais dans thunderbolts, il ne s’agit pas de ça, il s’agit d’une incompatibilité entre les ressorts intimes des personnages et un humour dont la fonction est de nier cette dimension des personnages, puisque c’est cette négation même qui produit la distance ironique propre à cet humour.
Plus que tout autre film du MCU, parce qu’il parie sur ses personnages et leurs subjectivités, Thunderbolts apparait comme un film malade de l’humour MCU. Et c’est très dommage, parce qu’il y avait là un bon film qui s’auto saborde. Qu’en cela, le film fasse métaphore pour les personnages ne le sauvera pas malheureusement, seul les acteurs y arrivent, permettant d’ entrevoir par moment ce qui aurait pu être.
Qu’il est (trop) prévisible
Et juste pour ceux qui n’ont pas vu le film, et contrairement à ce que dit nemo, l’humour dans ce film est au contraire plutot bien dosé.