TIME LAPSE (Bradley King)

[quote]DATE DE SORTIE PREVUE

Indéterminée

REALISATEUR

Bradley King

SCENARISTES

Bradley King et B.P. Cooper

DISTRIBUTION

Danielle Panabaker, Matt O’Leary, George Finn, Amin Joseph, Jason SPisak, John Rhys-Davies…

INFOS

Long métrage américain
Genre : thriller/science-fiction
Année de production : 2014

SYNOPSIS

Callie, Finn et Jasper, les gardiens d’une petite copropriété, s’inquiètent pour l’un des résidents, Mr Bezzeredes, qui ne donne plus signe de vie. Histoire de s’assurer de sa bonne santé, ils décident de pénétrer chez lui et découvrent une étrange machine qui, chaque jour, prend une photo de ce qu’il se passera… 24 heures plus tard ![/quote]

La bande-annonce :

Voilà un petit film fort sympathique.

Tourné il y a déjà deux ans, il n’aura pas trouvé le chemin des salles françaises, ce qui n’étonnera personne quand on connaît l’état de la distribution en salles (tintin pour voir les petites péloches fauchées, pour faire simple). Le film est pourtant, malgré quelques défauts, joliment usiné, surtout au niveau de son script impeccable.
Le voilà dispo en VOD/DVD/Blu-Ray depuis tout récemment.

Le script met donc en scène un trio de jeunes gens qui tombent chez leur voisin scientifique, décédé dans des circonstances étranges, sur une machine capable de leur présenter (via des photos) le futur à échéance de 24 h. Après une valse hésitation (prévenir la police ou pas), le trio décide d’exploiter le potentiel de la machine en matières de profits…
Bradley King (réalisateur) et B.P. Cooper (producteur) joignent leurs efforts pour pondre ce script assez virtuose, et pas uniquement pour l’aspect « mindfuck » narratif, même si c’est évidemment cet aspect-là qui frappe en premier lieu.
Sur ce plan-là, le film s’inscrit dans la veine d’une petite vague de films récents (dans les dix années écoulées on va dire) s’appuyant sur le ressort du voyage temporel et ses multiples débouchés scénaristiques, à grand renfort de paradoxes insolubles et de conséquences inattendues. On pense à « Time Crimes » du virtuose Vigalondo, au fabuleux « Triangle » de Christopher Smith ou encore au formidablement tarabiscoté « Primer » du petit génie Shane Carruth. Plus récent encore, il y a le vertigineux petit budget « Coherence » qui fait furieusement penser à ce « Time Lapse », notamment du fait de leurs tout petits budgets respectifs et de leurs scripts en béton armé.
Les paradoxes se multiplient donc ici comme dans les films sus-nommés ; l’originalité réside ici dans le fait que par la faute de leur fenêtre sur le futur, les personnages sont obsédés à l’idée de ne pas changer d’un iota le cours de l’histoire (le recours au support photographique est ainsi très intéressant ; il semble fiable en apparences mais ne l’est pas complètement…). Du coup, on se demande toujours ce qui se passerait si les persos ne respectaient pas les règles qu’ils se sont fixés arbitrairement. En tout cas, le film surprend toujours : ce n’est pas le moindre des paradoxes du film, qui ouvre une fenêtre sur le futur tout en demeurant parfaitement imprévisible…

Décidément bien riche, le script redouble le ressort « thriller » d’une réflexion sur l’inspiration artistique (si je sais ce que je vais pondre demain, en suis-je l’auteur ?) qui fournit une variation intéressante sur le « paradoxe de l’écrivain ». Et puis surtout, le scénario brosse des portraits de persos tous intéressants et/ou attachants, incarnés par des acteurs solides. Le film est en effet, et c’est finalement aussi important que le ressort purement SF, l’histoire d’un drôle de couple/trio amoureux…

Tout au plus pourra-t-on déplorer une réalisation un peu limite : la mise en scène et la photo font très « petit film indé amerloque » (ce qu’est « Time Lapse » au demeurant, mais je veux dire par là que le film ne transcende pas sa condition de ce côté-ci), même si le réalisateur en profite quand même pour pondre une ou deux images éloquentes (comme ce réveil fracassé qui illustre le statut temporel du récit). La musique et le sound-design sont également un peu chiches, avec des effets convenus à tous les étages ou presque. Sur le plan formel, rien de bien éblouissant donc, bien au contraire.

Des défauts bien réels, certes, mais le tourbillon narratif qui porte le film les balaye quand même assez facilement. Le film ayant de plus le bon goût de se conclure sur une pirouette vicelarde et même cruelle (tout en raccrochant les wagons scénaristiques), je dis banco au final.
Les fans de prises de tête temporelles, c’est par ici que ça se passe !!!

Aurais-tu le temps d’épiloguer un peu sur le sujet ? Pourquoi ce constat ? Pas assez de salles ? Je suis bien curieux d’en savoir plus.

Je note tout ça (je suis même en train d’en récupérer plusieurs). Je remarque que Christopher Smith, c’est aussi l’auteur de l’impitoyable Creep, proprement terrifiant. Voilà qui s’annonce redoutable.

En plus, y a la ravissante Danielle Panabaker, avec son mignon minois et ses jolies jambes. Raison de plus.

jim

Je précise d’emblée que je ne m’appuie sur aucun chiffre, mais sur mon modeste suivi de l’actualité cinématographique depuis une bonne paye maintenant.

Il me semble qu’on pourrait dater à l’avènement des multiplexes le déclin de la distribution en France, dont le constat me semble évident.
On aurait très bien pu se retrouver dans une configuration, pourquoi pas, où un complexe de 12 salles aurait pu offrir un maximum de diversités dans la variété de films proposés au public, mais c’est en fait rigoureusement l’inverse qui s’est produit. La moitié des salles diffuse le gros blockbuster du moment, le reste se partage entre deux ou trois autres gros films, en poussant un peu. Résultat : il n’y a plus de « petits » films dans les salles. Sans compter que, effectivement, il y a de moins en moins de salles ; le temps des cinémas de quartier est définitivement révolu. Chacun aura pu le mesurer, s’il vit dans une petite ou moyenne ville (une hécatombe), voire à Paris où seuls quelques points stratégiques (comme la rue des Ecoles) conservent un peu du parfum de ce foisonnement de salles, et de films.
D’où le changement de paradigme : avant, on pouvait tout voir en salles, d’un giallo ou un peplum italien au dernier bijou du Nouvel Hollywood, en passant par un polar ou un film SM japonais.
J’idéalise un peu mais à peine. On me répondra par exemple que les éditions DVD/Blu Ray, VOD ou Internet permettent au bout du compte de découvrir bien plus facilement beaucoup plus de films, et c’est très vrai, tant mieux. Mais je parle bien d’expérience en salles, ce qui change tout. Le cinéma était quand même voué à cette expérience. C’est une expérience qui a longtemps été populaire, authentiquement populaire (et concernant rigoureusement tout le monde), et elle devient une affaire d’initiés (comme les jazzeux, dans l’esprit) pour ce qui est de la cinéphilie « pointue », circonscrite à des petits périmètres, ou une attraction de fête foraine pour son versant dit « populaire », quand le spectaculaire n’est plus la plus-valu mais l’essentiel du projet, comme disait Godard.

Je m’épanche un peu en décrivant les choses à gros traits, mais je trouve d’une tristesse absolue qu’un film comme « Time Lapse » (mais il y aurait mille autres exemples) ne trouve plus le chemin des salles. Plus navrant encore, un jeune réalisateur français aura toutes les peines du monde pour voir son premier long atterrir sur le grand écran. Et pourtant, le système de financement du CNC l’aura au préalable aidé sur le plan de l’écriture, de la production et de la post-production (et souvent très correctement) pour l’aboutissement de son projet. C’est au niveau de la distribution que ça coince.

Il y a encore 15 ans, la situation était très différente, même si le processus était déjà engagé.

EDIT : un point sur les chiffres, quand même, vu que j’ai checké finalement (sur un document du CNC justement). L’état des salles de cinéma aujourd’hui, c’est grosso modo 2000 salles, 5000 écrans et un million de fauteuils. Le tout nous donne un peu moins de 200 millions d’entrées par an, un chiffre en constante baisse (un phénomène que les multiplexes ont ironiquement contribuer à ralentir un moment, au prix que j’évoque plus haut…).
Pour comparer, en 1957 (année record certes), c’était 400 millions.

[quote=« Jim Lainé »]
Je note tout ça (je suis même en train d’en récupérer plusieurs). Je remarque que Christopher Smith, c’est aussi l’auteur de l’impitoyable Creep, proprement terrifiant. Voilà qui s’annonce redoutable.[/quote]

Smith a aussi fait une jolie comédie horrifique assez corsée, « Severance », qui avait eu droit à sa sortie salles dans la foulée de l’accueil réservé à « Shaun of the Dead » d’Edgar Wright.
Je trouve cependant que « Triangle » surpasse tout ce qu’il a fait par ailleurs, de « Creep » à son « Black Death » médiéval, très réussis aussi. Le film est non seulement un petit bijou d’horlogerie scénaristique, mais aussi assez déchirant dans sa dernière ligne. Il y a aussi, plus tôt dans le film, un plan de traversée du miroir proprement trouant de virtuosité (il était décrypté dans les bonus du DVD). Un sacré film.

[quote=« Jim Lainé »]
En plus, y a la ravissante Danielle Panabaker, avec son mignon minois et ses jolies jambes. Raison de plus.

jim[/quote]

Ouais, je l’aime bien, je l’avais repéré en fille de James Woods dans la série « Shark », et revu dans le « Vendredi 13 » de Marcus Nispel. Je la trouve même un brin sous-exploitée.

Je suis passé chez Pulps lundi dernier, et en repartant, j’ai pris la rue Galande. Avec le petit cinéma à salle unique où j’ai vu, en leur temps, Panic Room ou Moulin Rouge (ou d’autres). Et là, travaux. Sans indications. Je flippe un peu : même si je ne suis pas parisien, j’aime bien cette salle, j’ai peur qu’ils en fassent… autre chose. Pas la place pour un parking, c’est déjà ça.

Merci pour les explications. C’est intéressant.
La baisse de fréquentation, elle est impressionnante. Est-ce dû au final à cette variété qui se réduit ? Genre, s’il y avait plus de films, on aurait plus d’entrées ? C’est tout de même étonnant, cette baisse de fréquentation alors que les records se multiplient (Star Wars en décembre dernier, avec des salles combles et la nécessité de réserver sa place une semaine avant).

Quant à Christopher Smith, j’ai aimé son Creep, beaucoup moins son Black Death. Enfin, j’ai aimé l’histoire, mais je ne suis pas du tout sensible à ce filmage très sec, dénudé, d’une sobriété presque puritaine (mais en l’occurrence en accord avec le sujet). Pas du tout sensible à ça, j’ai un peu décroché.
Mais j’irai voir son film.

Jim

Pour avoir vu les quatre premier films de Smith, je confirme. À part Black Death que tu surcotes, Photonik - en terme de réalisation, c’est le plus faible, de loin… et ce n’est pas le mieux dirigé - Triangle fait partie de ces excellents petits objets qui méritent le détour.
Sinon, j’ai aimé Time Lapse. Simple, très modeste dans les moyens, mais honnête.

[quote=« Jim Lainé »]

La baisse de fréquentation, elle est impressionnante. Est-ce dû au final à cette variété qui se réduit ? Genre, s’il y avait plus de films, on aurait plus d’entrées ? [/quote]

J’aurais tendance à penser que oui, mais c’est peut-être moi qui projette un peu, là. Dans tous les cas de figure, ce serait évidemment marginal au regard du principal facteur de cette « désertion » : la concurrence de la télé.
La part du gâteau s’étant réduite, les distributeurs sont devenus incroyablement frileux, entraînant le mécanisme d’uniformisation de l’offre.

[quote=« Jim Lainé »]
C’est tout de même étonnant, cette baisse de fréquentation alors que les records se multiplient (Star Wars en décembre dernier, avec des salles combles et la nécessité de réserver sa place une semaine avant).[/quote]

C’est souvent répété par ici, et on ne le répétera jamais assez : les chiffres sont trompeurs dès que l’on parle de rentrées d’argent, vu la flambée des prix des entrées. On se gargarise sur des chiffres qui cachent une situation réellement pas reluisante.
Sans compter que l’effet collatéral, c’est qu’aller au cinéma devient un luxe, pour ainsi dire.

[quote=« Jim Lainé »]Quant à Christopher Smith, j’ai aimé son Creep, beaucoup moins son Black Death. Enfin, j’ai aimé l’histoire, mais je ne suis pas du tout sensible à ce filmage très sec, dénudé, d’une sobriété presque puritaine (mais en l’occurrence en accord avec le sujet). Pas du tout sensible à ça, j’ai un peu décroché.
Mais j’irai voir son film.

Jim[/quote]

C’est précisément ce qui m’a plu dans « Black Death », cette grande adéquation fond/forme ; ce type de cohérence dans le rendu me parle beaucoup.
Je te rassure néanmoins, « Triangle » est beaucoup plus stylisé, avec ses faux-airs de slasher dans ses prémices.

Je n’ai pas l’impression de le surcôter, Sylvain : je le tiens pas pour un bijou, mais pour une bonne péloche bien troussée, ce qui est déjà très bien. Un honnête film, comme tu le dis très à-propos pour « Time Lapse ».

[quote=« Photonik »]Il me semble qu’on pourrait dater à l’avènement des multiplexes le déclin de la distribution en France, dont le constat me semble évident.
On aurait très bien pu se retrouver dans une configuration, pourquoi pas, où un complexe de 12 salles aurait pu offrir un maximum de diversités dans la variété de films proposés au public, mais c’est en fait rigoureusement l’inverse qui s’est produit. La moitié des salles diffuse le gros blockbuster du moment, le reste se partage entre deux ou trois autres gros films, en poussant un peu. Résultat : il n’y a plus de « petits » films dans les salles. Sans compter que, effectivement, il y a de moins en moins de salles ; le temps des cinémas de quartier est définitivement révolu. Chacun aura pu le mesurer, s’il vit dans une petite ou moyenne ville (une hécatombe), voire à Paris où seuls quelques points stratégiques (comme la rue des Ecoles) conservent un peu du parfum de ce foisonnement de salles, et de films.[/quote]

Même le réseau des salles indépendantes de Paris peut se montrer réticent à la diffusion de films en marge. Un exemple récent, c’est le film Kaili blues de Bi Gan, qui n’a été projeté par aucune salle indépendante pour sa première semaine d’exploitation, au point que Thierry Lounas, fondateur de Capricci qui a distribué le film, s’en était ému:

[quote=« Thierry Lounas »]*QUELLE PLACE POUR LE CINÉMA DE RECHERCHE A PARIS?

Capricci distribue le premier long métrage du cinéaste chinois Bi Gan, KAILI BLUES, le 23 mars prochain.
Le film a été découvert au Festival de Locarno où il a reçu le Prix du meilleur cinéaste émergent et a remporté la Montgolfière d’Or au Festival des 3 Continents.

La semaine prochaine, il fera l’ouverture des cahiers critiques du Monde, de Libération et des Inrockuptibles, et sera ardemment défendu par Télérama. Malgré ces distinctions et cet enthousiasme critique, le film n’existera que dans 2 salles à Paris, chez UGC et MK2, mais dans aucune des salles indépendantes parisiennes.

Le grand nombre de films qui sortent chaque semaine ne suffit pas à justifier les inégalités de traitement, les refus ou les silences. Il est anormal de constater que seuls les circuits s’intéressent à une telle oeuvre, emblématique de la diversité cinématographique mondiale.

Il est tout à fait urgent que le secteur du cinéma indépendant se mobilise collectivement pour faire en sorte que chaque distributeur et chaque film soient équitablement traités dans ses salles. Il en va de l’avenir du cinéma de recherche comme de la cinéphilie.*[/quote]

Le film a gagné deux trois salles de plus en deuxième semaine, sans doute en partie grâce au retentissement de ce billet et aux bons résultats du film pendant sa première semaine.

Plus spécifiquement, le rapport Le cinéma à l’épreuve des phénomènes de concentration de Pierre Kopp, diligenté par divers organismes indépendants, s’intéresse en détails aux multiples facteurs économiques, aux mutations de l’exploitation des films, à la concurrence des grands groupes, etc… qui ont mené à la situation actuelle. Je ne l’ai pas encore lu (c’est dense) mais il y a des chiffres qui peuvent intéresser entre autres, comme l’évolution du parc de salles en France par exemple.

De tout façon, aller au ciné est devenu un luxe.
Faut être étudiant, vieux ou avoir des réducs (genre comité d’entreprise) pour que cela soit accessible.

30€ hier soir pour 4 places pour l’Age de Glace 5 (2 adultes et 2 enfants).
C’est abusé. A Cambrai en plus ! Je ne parle même pas du Kiné de Lomme ou d’un multiplex sur Paris.

Honteux.

J’ai un pote parisien qui vient de me dire que la place est à 18€.
Dans un bled paumé comme le mien, dans un multiplex, en prenant une carte de 10 places, la place revient à 7,50€. Ça reste praticable. Mais quand tu vas voir une bouse en famille, ça pique un peu. :slight_smile:

Non, quand même pas. Le tarif moyen normal pour les chaînes UGC/Gaumont se situe aux alentours de 11,20-11,90€ et MK2 est un peu en dessous des 10€. Le prix peut étrangement fluctuer pour une même chaîne en fonction de l’emplacement du cinéma ou de l’équipement je suppose (le gaumont convention qui a rouvert en début d’année après travaux et équipement de projecteurs 4K a un tarif plein pot de 14-16€, auquel on peut ajouter la majoration 3D, mais là c’est prohibitif). Les salles indépendantes sont plus accessibles.

J’ai la chance d’avoir un cinéma de 2 salles dans ma ville (13.000 hbts). Avec la carte maxi user de 100 places, ça fait du 4€ la place. Ca c’est top.
Même si on n’a pas le choix des séances, vu le peu de salles.

Mais 30 € pour une famille de 4, plus éventuellement un pop corn, ça en fait déjà un loisir plus trop de masse…

Après, je ne connais pas l’économie de cette industrie mais cela ne me paraît pas un bon moyen de contrer le piratage ou de détourner de la télé.

diable, plein de choses passionnantes, à laquelle je trépigne de répondre.
En attendant :

[quote=« sylvain cordurié »]J’ai un pote parisien qui vient de me dire que la place est à 18€.
Dans un bled paumé comme le mien, dans un multiplex, en prenant une carte de 10 places, la place revient à 7,50€. Ça reste praticable. Mais quand tu vas voir une bouse en famille, ça pique un peu. :slight_smile:[/quote]

Moi, je privilégie les séances du dimanche matin, à 5 euros. Quand j’étais à Paris, j’essayais d’aller le matin. Dans le cas où je vois un truc moyen, je grogne moins.
Qui plus est, moi qui ne suis pas du matin, ça me permets d’entamer la journée puis d’avoir encore plein de temps pour plein de choses à faire par la suite.

Bon, crevé.
Je reviendrai poser plein de questions, tout cela me passionne et j’apprends plein de choses.

Jim

[quote=« newton999 »]
30€ hier soir pour 4 places pour l’Age de Glace 5 (2 adultes et 2 enfants).
C’est abusé. A Cambrai en plus ! Je ne parle même pas du Kiné de Lomme ou d’un multiplex sur Paris.

Honteux.[/quote]

Je ne suis pas du tout d’accord.

Allez au cinéma occasionnellement coûte cher.

Personnellement je vais voir un peu moins de 100 films par an pour 240€. J’ai un pass a 20€ mois pour autant de films que je veux.

Pour ceux qui ne veulent pas prendre un pass, il y a tout de même les tickets du CE qui sont bien moins cher que le reste.

Les tarifs du matin les séance de 10h sont souvent demi tarif…

Bref il y a encore moyen d’aller au ciné pour pas cher, faut juste savoir.

PS : 30€ pour 4 c’est pas cher. Ca fait moins de 10€ la place.

Tout est relatif. Toutes les sociétés n’ont pas un CE, tous les CE ne font pas forcément des places de ciné et pour ceux qui font les places de ciné, c’est par moment un peu avantageux, et seulement un peu !

C’était « le bémol » du soir", vous pouvez reprendre une activité normale !

edit : ah, et pour le mot « cher », tout est relatif, chacun a sa perception et comme dirait Artie, il y a forcément une part de subjectivité dans la relation de l’Homme avec un prix et un produit !

pas mieux

À condition d’avoir un CE.

Quand il y en a… Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas (et, surtout, il n’y en a pas pour tous les films).

Chez moi, il y avait quatre cinés : un d’art & d’essai, deux appartenant au même propriétaire, mais ayant chacun sa spécificité (l’un des deux ne passait que des films en VO, l’autre que des films en VF), et un ciné dans le centre commercial. Est arrivé un multiplexe (suivi d’un deuxième en périphérie)… Résultat, les deux cinés du même propriétaire ont fermé à quelques années d’écart, et le ciné du centre commercial a été racheté par le même groupe que le multiplexe (qui en a profité, en l’absence de concurrence, pour y augmenter les prix), et le ciné d’art & d’essai se maintient tant bien que mal… Il y a quelques semaines, le ciné du centre commercial a fermé…
Du coup, on a le choix entre le ciné d’art & d’essai (qui ne peut, avec ses trois petites salles, pas passer tous les films qui m’intéresseraient) et le multiplexe (que je préfère éviter, malgré son confort).

Pour les tarifs, le multiplexe propose des places à 11,60€ le plein tarif (hors suppléments), et 6,90€ avant midi… Pour le ciné d’arts & d’essai, c’est 8€, mais il y a beaucoup de moyen de payer moins : 5€ avant 12h30 et après 21h (en semaine) ou 6,80€ en semaine avant 17h

Bon, pour chacun, il y a également des cartes d’abonnement, mais je parlais vraiment du cas de la sortie ponctuelle (au passage, les cartes du ciné d’art & d’essai sont plutôt intéressantes, car non nominatives et valables un an : en venant à cinq, on peut prendre une carte cinq entrées pour le groupe).

Je trouve tout de même ça un peu cher, alors que je ne trouvais pas cela si cher lorsque j’étais étudiant (alors que j’avais bien moins d’argent à consacrer à mes loisirs, j’allais bien plus au cinéma, et parfois pour voir des navets (dont je savais à l’avance que ce ne serait pas terrible)).

Bon, je suis quand même allé au ciné il y a peu : mon ciné passait Batman - The movie (oui, celui de 66), avec bonbons et popcorn offerts à la sortie ~___^

Tori.

Si ça vous intéresse voici une fiche qui répertorie notamment le prix des places (Pour en savoir +) :

@Kab

Quand tu n’as pas de places CE, quand tes enfants ont 3 et 5 ans, 30 € pour 4 c’est cher.
Car ils sont à un âge où prendre un abonnement est ridicule, je n’irai pas voir Ghostbusters ou Insaisissables 2 avec eux.

Ca fait deux places à 10€ pour les deux adultes et deux places à 5€. Il y a des cartes familles nombreuses aussi non ?

Je comprends ton problème. Mais il faut aussi voir que tous le monde n’a pas deux enfants et que donc il y a des solutions pour ces gens. Voir il y a même des gens qui ont des enfants et qui vont au ciné avec un pass et ne prennent qu’une place pour eux :wink: