Quelques années plus tard, un homme assez agé se promenait le long de son jardin. Il scruta les terres pour voir si des mauvaises herbes s’étaient installées, ou si des insectes se nourrissaient de sa jolie laitue qu’il avait parsemé sur un long couloir. Il avait du mal à marcher et sa canne avait parfois tendance à s’enfoncer sur cette terre mouillée par la pluie d’hier.
Une petite fille s’approcha de lui en courant, puis lui fit un gros calin. L’homme agé sourit puis caressa les cheveux de la fille.
« Ma petite Isa ne me bouscule pas ainsi voyons, je ne suis plus tout jeune ! »
« Pardon grand-père, je suis si heureuse de te voir en forme ! »
« Je suis solide comme un roc, pas une maladie, ni la nature ne me fera plier ! »
« Isa laisse donc Père John tranquille ! »
« Mais papa, je voulais que grand-père me raconte une histoire ! »
Le père de la petite Isa lui sourit, puis la prit dans ses bras.
« Tu veux faire plaisir à papa, va donc aider à maman à nous faire un bon manger et après Père John te racontera une jolie histoire, d’accord ! »
La fille sourit, puis hocha la tête pour dire oui. Son père la chatouilla ce qui la fit rire d’un joli son, puis la relacha et elle se mit à courir vers la maison, en appelant sa mère.
« Tu as de la chance mon petit d’avoir trouvé une femme comme Myria ! et d’avoir des enfants adorables comme Tom, Karl, Rose, Fred et Isa ! Mais de vrais petits sauvages ! »
« Père John, je ne sais pas si c’est de la chance mais je ne peux me plaindre d’avoir cette famille ! »
L’homme agé se rapprocha du père qui s’était accroupi, puis lui tapa sur l’épaule.
« Cesse donc de te torturer l’esprit mon petit, c’était soit lui, soit toi ! Tu n’avais pas le choix ! »
« Oui surement… »
**Flash back :
Les villageois s’étaient rassemblés pour partir à la poursuite d’Elyos. Deux femmes, un homme et un médecin restèrent auprès de la mère déprimée par tout cela. Elle ne cessa de pleurer, le mari de sa fille consola en vain leur bébé qui avait du comprendre ce qui s’était passé.
Toutes les informations circulèrent, le village s’était soudé pour retrouver ce garçon qui avait commis cet acte impardonable, certains le virent près du lac, d’autres à la sortie du village et il y en a qui l’avaient rencontré vers la montagne. Il fut décidé qu’un groupe de quatre se fasse, puis chacun allèrent dans les directions citées tandis que le quatrième resta sur le lieu du crime au cas où l’enfant reviendrait.
Le vieil homme et le Père John se trouvait en présence d’Elyos. Il resta là, face à eux, couvert de la tête aux pieds du sang de sa soeur. Il les regardait, sa main tremblait, son arme fit couler quelques gouttes de sang sur le sol à cause du tremblement. Puis il tomba, faisant un bruit sourd sur le sol, Elyos regarda les hommes puis des larmes se versèrent.
« Vous le saviez ! Vous le saviez n’est ce pas ! »
« Elyos mon garçon calme toi ! Nous allons t’expliquer ! »
Le garçon se frotta nerveusement les cheveux, puis les yeux et vit ses mains couverts de ce sang.
« Taisez vous vieux bouc ! J’en ai marre de votre manipulation ! Et maintenant, hein, et maintenant… »
Le garçon s’effondra en pleurs.
« J’ai tué ma soeur, j’ai… je l’ai regardé mourir… je… j’ai entendu ma mère… je… »
Le Père John s’approcha du garçon puis le prit dans ses bras, et observa l’arme qui se tenait non loin, il tendit une de ses mains pendant qu’il consolait le garçon.
« Calme-toi Elyos, ça va aller, tu verras, on va s’occuper de toi ! »
Le vieil homme regarda le Père John puis s’approcha du feu.
« Dis moi mon petit, comment l’as-tu su ? »
« Comment j’ai su quoi ! »
« Que le démon était là ! »
Elyos releva la tête et regarda le vieil homme, des larmes coulèrent.
« J’ai vu… ce sang… j’ai… son bras… il y avait cette marque… j’ai vu son regard… »
« Cette marque décrit la moi veux tu ! »
« Une tête de dragon mais étrangement, cette tête était déformée, et ses yeux, il y en avait six mais dont trois clos, les trois autres, on pouvait voir des espèces de yeux rouges mais ils étaient étranges. Et il y avait cette drole de chaine qui reliait les trois yeux clos tandis que les autres, on avait l’impression de voir des lames. Pourquoi ? »
Le vieil homme se retourna vers le garçon puis s’assit.
« Elle t’aurait tué ! Le démon se serait éveillé lors de la libération du quatrième oeil et cela devait se produire ce soir ! »
Le Père John regarda le vieil homme, puis partit chercher des vêtements de rechange pour le garçon. Tandis que lui, regarda le vieil homme intrigué par ses paroles.
« Que… que, que voulez vous dire ! »
Le garçon se releva brusquement et fonça sur le vieil homme.
« Vous voulez dire que j’ai bien, que j’ai eu raison de tuer ma soeur, vous vous rendez compte, c’était… c’était ma soeur, bon sang ! »
« Elyos, tu as dit que tu avais regardé ta soeur mourir : était-ce ta soeur qui se tenait en face de toi ? »
Le garçon recula au propos du vieil homme. Il se remémora cet instant assez pénible.
« Elle… j’ai… on aurait dit quelqu’un d’autres… son regard était de haine… le seul moment où j’ai cru voir ma soeur fut à son dernier souffle ! C’était quelqu’un de bien, pourquoi le démon l’a choisi elle et pas une autre ! Pourquoi vous m’avez raconté cette histoire ! Pourquoi… »
« Tu pourras poser toutes les questions que tu voudras, je ne pourrais pas te donner de réponses ! Je ne pourrais pas soulager ton coeur ! »
« Soulager mon coeur ! Vous vous rendez compte que j’ai brisé ma mère, que j’ai brisé une famille, que tous ces gens que j’aimais et qui m’aimait, doivent maintenant me hair ! Je ne suis plus rien maintenant, je ne peux plus vivre sans que ces gens me traquent pour le crime que j’ai commis… tout cela parce qu’un fichu démon a pris possession de ma soeur et vous, vous parlez de soulager mon coeur !
Vous vous fichez de moi ! N’importe quel individu normal, ne pourra pas vivre après un tel acte, j’aimerais partir d’ici pour aller voir ces villageois… oui d’ailleurs, c’est ce que je vais faire ! »
Elyos s’apprêtait à partir mais le Père John lui barra la route, il se retourna vers le vieil homme.
« Vous croyez qu’à vous deux, vous m’empêcherez d’aller voir ! Arrêtez maintenant je dois payer mon crime ! »
« Mon garçon, tu crois qu’en allant les voir, ils t’écouteront. Tu crois qu’ils croyeront cette histoire de démons ! Ils t’ont déjà catalogué, ils voient en toi un monstre, qu’il faut éliminer. Ils ne t’enverront pas en prison, ni te chasseront pour expier ta faute : ils te penderont haut et court, ou décapiteront ta tête ! C’est cela que tu veux… »
« C’est ma vie, et c’est mon choix ! J’ai oté la vie d’un être humain qu’il y ait un démon ou non, je n’avais pas le droit de faire cela ! »
« Alors pourquoi l’as-tu fait Elyos ! »
Elyos resta silencieux, regardant le vieil homme.
« Je sais pourquoi tu l’as fait, mon garçon ! »
« Vous ne savez rien, rien vous entendez ! »
Elyos vit le regard du vieil homme, puis aperçut cette larme qui coulait le long de la joue du vieil homme.
« Qu’est-ce… comment… je ne comprends pas ! »
« Mon garçon, je t’ai dit que cette histoire serait une légende et qui sait un mythe car cette guerre du démon avec les humains duraient un bon moment mais sache une chose, cette guerre ne s’est pas encore produit ! »
« Quoiii ! Vieux bouc je n’y comprends rien, qu’est ce… alors comment connaissez vous cette histoire si… si elle n’a pas encore eu lieu, bon sang ! »
« Tout simplement parce que je l’ai vécu, oui, j’ai vu tout cela, car moi je n’ai pas eu le courage de tuer ma soeur quand celle-ci me la demandait quand je la serrais dans mes bras. Non, moi j’ai pris mes jambes à mon cou et je suis parti loin, en laissant cette fille qui était ma soeur, mourir pour laisser place à ce démon. Je n’ai pas tenu ma promesse quand petit, elle m’a demandé que lorsqu’elle me demanderait une chose impensable, je devrais l’accomplir sans réfléchir. Puis, j’ai tenté de former une armée, j’ai même tenté de sauver des femmes qui étaient l’avenir contre ce démon. Les futurs enfants, les futures générations qui trouveraient forcément un moyen de détruire ce monstre.
Mais voila, le démon s’est retrouvé face à ma femme et mes enfants, je me trouvais non loin d’eux, je n’ai pu que crier car j’étais trop loin, pour empêcher ce massacre et là, chose surprenante, le démon a arrêté son geste.
Quand il s’est retourné vers moi, je l’ai vu, j’ai vu ma soeur et chose incompréhensible, j’ai entendu ce mot. Puis une lumière a jailli et quand je me suis réveillé, je me suis retrouvé là !.. »
Le vieil homme se tut et pleura en silence. Elyos regarda cet homme, il avait écouté son histoire, cette histoire qui était trop similaire à la sienne. Le Père John posa sa main sur l’épaule d’Elyos.
« Aurais-tu préféré vivre cela Elyos ! Alors maintenant change toi et partons avant que les villageois ne viennent ici ! »
Elyos comme une marionnette s’exécuta, puis au moment de partir avec le Père John, il regarda le vieil homme.
« Elle m’a dit quelque chose avant de mourir : Merci vieil homme, Merci mon frère ! Je ne comprenais pas pourquoi elle me dit cela mais maintenant. »
Le vieil homme regarda Elyos et lui sourit, il lui tendit la main ce que le garçon prit.
« Mon garçon fais quelque chose pour moi : Vit pleinement, trouve une femme, fonde une famille et appele ta seconde fille Isa comme ta soeur ! »
Le garçon acquiesça de la tête en souriant puis la main du vieil homme disparut, ainsi que son corps et plus rien ne se trouva face au Père John et à Elyos.
« Viens petit, il ne faut pas tarder ! »**
Le Père John sourit en voyant cette jolie demeure et ces enfants courir partout.
« Grand Père John, Elyos le manger est prêt ! »
Le voix d’une femme se fit entendre, l’homme accroupi, se releva pour voir sa fille Isa lui courir après et lorsqu’elle sauta dans ses bras, Elyos la souleva dans les airs ce qui faisait rire la gamine.
Tous partirent vers la demeure mais Elyos s’arrêta un court instant pour attendre le Père John.
« Père John, vous croyez que ma mère m’a pardonné ainsi que les autres villageois ! »
« Mon petit sache que ta mère t’a surement pardonné dès l’instant où elle a su ton acte, car une mère pardonne tout à son enfant. Quand aux villageois, ils ont du en faire une histoire qui circule pour éviter que cela se reproduise alors je ne pense pas qu’ils t’accueilleraient à bras ouverts. »
L’homme agé rigola de bon coeur à sa dernière remarque suivi d’Elyos.
« Vous avez raison, l’essentiel c’est que cet autre Elyos et ma soeur sont heureux pour moi ! »
« Oui, je suis meme sur qu’ils doivent festoyer là haut ! »
Puis les deux personnes avaient disparu dans la demeure.
*Voila l’histoire est enfin finie « ouf » vous allez dire, oui je vous comprends ! Merci à tous ceux et celles qui ont du supporter mon écriture
Maintenant vous pouvez songer tranquillement ou peut être pas, qui sait je risque de pomper une autre histoire incréduble.
Oui j’avoue tout, l’idée de base de cette histoire vient d’une folie sur FB ensuite, je n’ai pas du respecter l’histoire de base car, je ne me suis pas relue en écrivant la suite, donc incohérence dans l’histoire c’est possible !
Maintenant pourquoi avoir fait cela ! Euh… je suis tarée donc il n’y a aucune explication quoi comment cela, ça ne vous convient pas, tant pis !
Allez top… feu, vous pouvez songer… on va dire jusqu’à lundi… car le week end… euh comment dire… on va éviter d’inviter la folie ici
Bon je vous force pas à songer, c’est juste un conseil si vous ne voulez pas que j’écrive une autre histoire bizarre
Par contre, j’aurais bien aimé savoir ce que les lecteurs, si j’en avais bien sur, voyaient comment cette histoire aller finir… et puis non, pas grave, je vais d’abord me relire pour voir si tout cela est cohérent !
A vous les studios !
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