TRESE t.1 (Budjette Tan / Kajo Baldisimo)

Pour quelles raisons ? La pauvreté et d’autres problèmes font que c’est secondaire ?

Jim

La pauvreté, surement ; quand on a 10 pesos et que ta bouffe te coûte 15, je comprends qu’on ait d’autres priorités. Par contre, dans le village reculé de province où je me trouve, y a plus de gigantesques 4x4 pick-up quand dans tout Toulouse ! Ces gens doivent bien avoir les moyens de les acheter ; je ne pourrais pas me le permettre en France, tant en achat, qu’en essence (ici, c’est 2€ le litre, comme en France) qu’en assurance (y en a pas ici) ou en entretien (ça n’existe pas non plus, sauf le Car Wash).
Mais ce n’est pas que ça. Y a une véritable « bêtification » de la société, on pourrait dire une Trumpisation de la société, en quelque sorte. Depuis des décennies, les humanités sont réduites à leur strict minimum. L’école sert à former des métiers exportateurs (infirmières, marins entre autres), mais en aucun cas ne permet une élévation intellectuelle.
Le livre, la culture, le savoir, l’intelligence même sont des concepts ignorés par la population, méprisés même. Ca ne date pas d’hier (on pourrait dire que ça date d’il y a une vingtaine d’années), mais l’élection de Duterte il y a 7 ans (même s’il y avait des raisons autres et sans rapport avec ça) puis celle de Marcos (fils du dictateur du même nom, ayant volé des dizaines de milliards à l’Etat et sans aucune sanction) montrent bien la déliquescence du pays à ce niveau.
Et puis, le groupe leader de librairies dans le pays, National Bookstore, en est le parfait écho. Au tout début des années 2000, on y trouvait un grand nombre d’ouvrages. Depuis, le rayon papeterie, fournitures ou cadeaux en tous genres a explosé alors que le rayon livres est réduit à peau de chagrin. Tellement que j’y ai trouvé il y a quelques jours des BD datant de 2006 et 2012 … que personne n’avait jamais touchées !
Il y a bien des « bookworms », mais le téléphone (avec TikTok, instagram ou Facebook) a supplanté toute culture et depuis bien longtemps le star system local intéresse plus que la rentrée littéraire (ceci dit, c’est pareil en France).
On peut également étendre cette remarque au cinéma où de grands cinéastes ici font des films pour les festivals internationaux et font moins d’entrée sur le territoire qu’à l’étranger.
Bref, pauvreté oui, mais pas que …
Pour finir, je tenais à dire (et ça me tue de le dire) que j’ai rencontré peu de gens « intelligents » ; je veux dire des personnes qui ont un vrai recul et une réflexion sur le pays, sur des concepts métaphysiques ou l’environnement … J’ai en rencontré 4-5 maximum. J’ai rencontré des maires, des ingénieurs, des cuisiniers, des policiers, des retraités, des marins, des commerçants, des pêcheurs, des juges, etc … Très difficile de trouver des gens « intéressants ». Leurs problématiques ne sont pas les nôtres. Les seuls que j’ai trouvés (une retraitée de la fonction publique, un cuisinier local, une juge à Cebu, un maire) sont ceux avec qui j’ai noué le plus de lien ici. En France, même si je ne m’entends pas avec certaines personnes, j’ai rencontré beaucoup plus de gens qu’on pourrait étiqueter intéressant ou intelligent. En fait, j’en croise tous les jours, que ce soit au supermarché, à la boucherie ou à l’école. Outre le manque de fromages, de santé efficace et de saisons (fraîches), c’est une des raisons qui me freinerait si je devais vivre ici.

Bon promis demain, je vous énumère ce que j’ai trouvé ici (du bon et du moins bon)

C’est une volonté politique, à ton avis ? Ou plutôt un abandon du politique, qui a laissé tomber ?

Jim

Très intéressant de te lire. Déprimant certes, mais merci bien pour le témoignage. Je reviendrai lire assurément.

Ah, je connais des immigrés (pas tous de la même région du monde) qui disent que c’est un des points qui pourrait les freiner pour retourner dans leur pays d’origine…

Tori.

Je ne suis même pas sur que ce soit une volonté politique explicite. En fait, les élites politiques et économiques ne sont pas plus intéressantes. C’est un état de fait qui s’est installé petit à petit, peut-être dû à la nécessité économique de faire rentrer des devises. Je pense que ce n’est la faute de personne ; même si j’exècre la position de l’Eglise sur place, toute puissante ! Même après le départ des Espagnols, leur but a été l’accaparement des terres en particulier et du débat politique, même si, depuis 1898 (1946 en fait puisque les Philippines ont été annexées par les Américains dès le départ des Espagnols) l’Etat philippin est séculaire et a séparé l’Eglise et l’Etat avant que la France ne le fasse.

Bref, première chose lue ces jours-ci :

Kalem (par Norman de los Santos, Bernard Morillo & Edsel Africa) : un jeune homme découvre qu’il est l’élu parce qu’il comprend le langage secret des créatures de la forêt. Classique, mais la touche sympa réside dans le fait que le langage surnaturel est rédigé en « baybayin », alphabet pré-hispanique philippin. Au niveau du dessin, c’est relativement basique, je trouve aussi que certaines pages sont trop sombres pour une compréhension cohérente de l’histoire. Mais globalement, je l’ai lu d’un trait. Sympa.

Francisco V. Coching, National Artist for Visual Arts (d’Andrea Petersen) : ce livre a été publié avec le concours de l’état philippin qui a élevé Coching au rang d’artiste national. Je crois sans me tromper que c’est le seul auteur de BD aux Philippines avec ce titre. Très bien documenté, avec de belles illustrations et des textes explicatifs, je suis très content d’avoir trouvé cet ouvrage de 2019 dans une librairie perdue de Manille.

Osyana (de Charles Santino, Jim Jimenez & Randy Monces) : un croisement de Shazam et d’Aquaman en version féminine. Osyana est une jeune orpheline recueillie par une tribu sur vit au bord de la mer. Lors d’un raid de pirates, elle est faite prisonnière, mais se rebelle. Le capitaine la jette par dessus bord ; elle tombe dans une caverne où une déesse de la mer la choisit comme représentante. Edité chez EPIK (que je ne connaissais pas auparavant), ça se laisse lire. Ca ne révolutionne pas le genre, mais c’est très agréable et très bien dessiné.

Voilà … jusqu’à la prochaine fois.

Tu m’étonnes, ça a l’air bien sympa !

Jim

On pourrait presque faire un sujet sur les Komiks.

:wink: :wink: :wink:

Je crois que c’est en bonne voie.

Jim

Bonjour,
la suite aujourd’hui avec 3 titres supplémentaires.


D’abord, Maharlikan Chronicles (d’Arthur Soriano et Faye Villanueva) : un fascicule centré sur l’histoire pré-hispanique du pays et les relations avec la Chine. On y trouve 2 histoires très courtes ; une sur Apo Anno, un jeune homme d’origine divine et une sur Urduja, une cheftaine qui accueille un explorateur chinois et défait ses ennemis les uns après les autres. Il y a beaucoup de textes et peu de passages « BD ». Quelques illustrations sympas, mais c’est assez brouillon. C’est dommage car la couverture est vraiment bien. Je n’y ai pas trouvé un grand intérêt, mais ce n’est pas pire que pas mal de titres qu’on trouve en France. Par contre, à 300 pesos (6€, j’ai trouvé ça cher), il y a bien mieux.

Ensuite, mieux, beaucoup mieux même : The Mask of Haliya (de Cecilia Lim, Kaitlyn Fajilan, Renoida Renovilla et Kathryn Layno). L’ouvrage n’est pas philippin, mais américain. Kwento Comics est une (petite) maison d’édition aux USA fondée par des Philippines et qui veut publier des comics américano-philippins (voir leur site). L’histoire suit ici une jeune fille philippino-américaine (FilAm) qui revient à Cebu pour les funérailles de son arrière-grand-mère. Cette dernière était une aventurière/rebelle/militaire/magicienne d’une grande lignée et l’arrière-petite-fille trouve une boîte semble-t-il magique … tout ça avec une tante qui hérite d’un pendentif qui pourrait aussi être la clé du mystère. C’est le numéro 1 (sorti en avril 2022). Ca m’a beaucoup plu. Peut-être on peut le commander en France dans les boutiques qui font de la VO.

Enfin, je garde le meilleur pour la fin (même si j’ai bien aimé The Mask of Haliya) : The dead heart Juliy 16 (du regretté Gerry Alanguilan, auteur d’Elmer). J’ai trouvé ce komiks dans une boutique d’occasion, avec des trucs qui n’avaient aucun rapport (magazines US entre autres). L’historique du bouquin est déjà intéressant : Alanguilan était proche de l’épicentre du gros séisme du 16 juillet 1990 qui a frappé le nord des Philippines. Il a entendu à l’époque à la télé que des gens étaient tombés dans des gouffres causés par le tremblement de terre et que le sol s’était refermé sur eux. De là, en 1996, il publie en auto-édition (des photocopies même) en 1996 cette histoire d’amour entre Mike et Ana. Puis, en novembre 2018, l’ouvrage est publié de manière plus officielle avec une belle couverture cartonnée. Concernant l’histoire, Mike sauve Ana d’une mort certaine pendant le séisme ; la première page vous prend déjà aux tripes. Puis, c’est la résilience (gros sujet aux Philippines) et la vie qui continue jusqu’à ce qu’une nouvelle catastrophe vienne les toucher. Une vingtaine de pages, mais une histoire vraiment poignante. Malheureusement pas disponible sur le site du feu Gerry Alanguilan ( http://komikerodotcom.blogspot.com/ ).

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Y a plus qu’à trouver un petit éditeur français, avec une structure capable de supporter de faibles ventes sans perdre de l’argent et qui aurait envie d’éditer des Komiks. Ouais, ça fait beaucoup.

Bonjour,
3 autres lectures d’hier et avant-hier (désolé, je vais aussi à la plage !).


D’abord, Tatsulok : A Vision of Dust de David Hontiveros (à qui on doit de nombreux komiks très intéressants) et Xerx Javier. C’est un TP de 4 fascicules qui suivent Lucio (fils de Lucifer et d’une humaine) qui vomit du feu quand il boit du Gin, Migs (fils de St Miguel, l’ange et de la même humaine … ils sont donc demi-frères) qui a un tatouage d’ailes qui se transforment en vraies ailes quand il en a besoin et de Lora, une succube belle à en mourir. Lucio est tueur à gages dans le milieu démoniaque et doit supprimer Lora car elle n’a pas envouté un politicien ; au contraire, elle l’a rendu bon. Lucio (très religieux, va à l’église prier tous les jours), au moment de la tuer, se rétracte et décide de la sauver. Puis, il tombe sur son demi-frère ange (matérialiste, orgueilleux et égoïste), qu’il déteste. A eux deux, ils vont essayer de vaincre tous les sbires de Lady Ibu (déesse de la mort) envoient pour se débarrasser de Lora … car changer sa nature profonde est un crime chez les démons. On ne sait jamais, ils pourraient devenir bons et changer de camp … L’histoire est découpée en 4 parties. La première est racontée par Lucio, la deuxième par Migs, la 3e par Lora et la dernière par un narrateur extérieur omniscient qu’on pourrait assimiler à Dieu. J’ai vraiment beaucoup aimé ce titre. C’est très classique, mais extrêmement bien raconté avec l’ambiance des coins mal famés de Manille. Publié en 2012, ce komiks est un des seuls « R Rated » (même s’ils ne l’appellent pas comme ça ici) que je lis aux Philippines ; c’est violent, il y a des scènes de sexe « Reader discretion : Harsh Language, Nudity, Horror, Sexual and Violent Imagery ». Un excellent titre que je suis heureux d’avoir trouvé.

Pour continuer, plus léger, The Odyssey : An Agents of Ambush Adventure d’Andrew Villar et Sam Velasco. C’est la suite d’une première aventure (que je n’ai pas lue ni que je possède). Happy et Owen vivaient sur l’ile de Timber (parce qu’il y a beaucoup de bois à couper), mais celle-ci s’est révélée être une tortue géante qui dormait et a plongé pour partir au loin. Happy et Owen avec l’aide de Tortilini et Salami (leurs oiseaux domestiques géants) réussissent à s’extirper de l’île et sont transportés sur une autre île où ils trouvent des animaux géants : crabes, araignées, … mais ceux-ci sont doués d’intelligence et vont aider les 2 protagonistes à trouver un refuge. Toutefois, Owen n’est pas un simple petit garçon et pourrait s’avérer être un démon caché (mais il ne le sait pas). Le titre date de 2018 et je n’avais encore jamais entendu parler de ce duo. Pourtant, c’est le 6e livre qui sort. Les 3 premiers semblent beaucoup plus « sérieux » et axés sur l’action alors que les 2 suivants se concentrent sur « Timber Town » (sur l’île qui a sombré) et semblent comiques. Il va falloir que je creuse car les couvertures des premiers attirent mon attention. Le découpage est celui d’un comic strip car la BD a été d’abord publiée dans un grand journal local. Il y a donc 5 strips par page. Ca se laisse lire, mais ça plairait plus à mes filles qu’à moi. C’est fait pour être lu vite dans les transports en commun en allant au boulot. C’est quand même sympa et ça change des histoires de fantômes. Et ça m’a permis de découvrir Andrew Villar et Sam Velasco.

Enfin, Tales from the Kingdom of Tundo (Book One) de M.A Del Rosario : L’histoire se veut une refondation des mythes ancestraux, pré-hispaniques et pré-islamiques (et pré-bouddhiques aussi) aux Philippines. On suit Bunao Dula, descendant du premier homme Amahin et de la première femme Sinag, créés par Bathala, le dieu unique, endormi depuis. Bunao Dula a perdu la mémoire de ses origines et déambule dans le royaume du Rajah local. Capturé et mis en esclavage, il va devoir mener à bien la quête de ses origines et retrouver ce qui lui vient de droit (même s’il va devoir le démontrer) : le royaume de Tundo, terre originelle et paradisiaque transformé en désert à cause du chaos entre les hommes et la magie. On pourrait rapprocher le récit d’Orphée ou de Beren descendant aux enfers pour chercher ce qu’ils désirent. Ici, point de dulcinée, mais un père qui avait perdu son plus jeune fils, le « préféré », après avoir vu la malice dans les cinq aînés. Il y a quelque chose de christique aussi dans son histoire. Il ressuscite des enfers après avoir compris qui il était et pourquoi il avait été préféré par son père. Par contre, c’est sa mère (d’abord une vieille oracle qui semble insignifiante) qui s’élève au paradis et laisse Bunao Dula régner en harmonie avec les créatures mythiques. Il y a aussi de la rédemption, un frère ainé qui avait participé à la tentative de meurtre sur le jeune Bunao Dula, mais qui comprend plus tard que son jeune frère était l’élu ; il se met à son service et se sacrifie en gardant la porte des morts pour que Bunao puisse passer. C’est très contemplatif et très bien dessiné ; ça ressemble parfois, en noir et blanc dans les ombres et le style de dessin, à du Comès légèrement modernisé. Car finalement, c’est le combat contre les ombres qui est important ici. Il y a aussi peu de dialogues et beaucoup de narration, ou plutôt un dialogue intérieur du personnage principal ou du narrateur qui est un Tikbalang (un cheval debout à tronc humain, mais jambes équines). Bref, très bonne surprise aussi. J’ai eu du mal à l’entamer car on commence par onze pages d’explications « mythologiques » sur qui est qui dans ce monde, mais l’histoire de Bunao Dula elle-même et sa quête de savoir est très intéressante et bien tournée. Ca rejoint vraiment le cinéma de Lav Diaz avec de longs moments contemplatifs et explicatifs où rien ne se passe, mais toutefois intéressants (concepts antinomiques, je sais).

Pour la prochaine fois, j’ai encore du David Hontiveros ; du pur super-héros !

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On a hâte.

Donc, comme prévu, du super-héros créé par David Hontiveros et Reno Maniquis, un petit crossover entre Maskarado et Dakila : Silver Like Dust. Dans ce fascicule, les deux héros, issus de deux mondes différents, mettent leurs compétences en commun pour vaincre un ennemi qui menace le monde avec une drogue hyper-addictive et mortelle par overdose à 90%. Les 10% restants se voient dotés de pouvoir et les gens prennent le risque de mourir pour éventuellement avoir des pouvoirs surhumains. Maskarado (créé par Reno Maniquis) est un héros doté d’une costume extraterrestre qui lui donne super force et régénération, Dakila (créé par David Hontiveros) est un héros doté d’un costume d’origine divine qui lui donne super force et régénération. C’est là où je suis très déçu. Les deux héros sont identiques et différents seulement par leurs costumes (bleu et argenté pour l’un et rouge et bleu pour l’autre) et leurs âges (25 et 18). Leurs capacités sont identiques et la seule différence réside dans leur personnalité qui ne peut pas être disséquée dans un fascicule qui va à 100 à l’heure ! C’est bien dommage car les quadruplés du mal ou le méchant principal sont bien construits et intéressants. Après, le dessin est vraiment très beau, dynamique et en restant en noir et blanc. Pas mal, mais je m’attendais à mieux.

Ensuite, Dreamwalker de Mikey Sutton et Noel Layon Flores. On suit une jeune femme, dont on ignore le nom, victime d’un accident de bus en allant au travail. Amenée à l’hôpital, elle s’aperçoit qu’elle peut voyager dans les rêves des autres et même récupérer des objets qu’elle voit dans les rêves (elle prend le marteau d’un petit garçon qui a tué son frère car il le torturait … en rêve bien sûr). Elle devient vloggeuse parlant de surnaturel et se déplace dans un petit village où un wak-wak (espèce de vampire à forme humanoïdo-oiseau) sévit. Déjà, la couverture (spéciale) est superbe ; elle est basée sur l’actrice locale Kate Valdez. C’est Noel Layon Flores aux dessins. Le style est très étrange. Les premières pages sont pratiquement photo-réalistes, on croirait presque lire un roman-photo. De la sortie de l’hôpital et avec l’aventure au village, c’est traditionnel sans être génialissime, cela reste correct. Le tout se tient, c’est très plaisant à lire, mais ça se lit vite ; c’est un fascicule. C’est le premier numéro et j’espère que la suite viendra. L’ouvrage est publié par 2nd Skin Comics, petite maison d’édition basée à Seattle. Ca a eu son petit succès ici aux Philippines. Faut voir s’il y aura assez de ventes pour un deuxième épisode. Possible qu’on puisse se le procurer en France via les boutiques VO.

Enfin, BUSTER de Peejay Catacutan : Le pitch est intéressant. Dans un monde post-apocalyptique, seuls subsistent quelques poches d’humanités après qu’un « ennemi » a attaqué les humains ; on ne sait pas qui est cet ennemi, même si quelques indices nous laissent présager d’une origine extraterrestre (mais on ne sait jamais). Une équipe basée en Asie patrouille en submersible les fonds philippins autour de Cebu et va chercher dans une base sous-marine un prétendu héros ressuscité des morts (décidément, ça les travaille cette histoire) qui pourra les aider à gagner la guerre contre l’Ennemi. Cet homme providentiel n’est autre que Jose Rizal, le héros national aux Philippines. Dans ce premier épisode, ils doivent le sauver en récupérant sa capsule cryogénique et après l’avoir réveillé, le convaincre de sauver le monde … par en tant que chef de guerre, mais en tant que donneur d’espoir. Vraiment très bien, même si c’est le premier fascicule et c’est toujours frustrant. La suite est en train d’être écrite. Narrativement, c’est bien écrit ; le dessin est plaisant et me fait penser à un truc que j’ai lu il n’y a pas si longtemps, Fire Power. Enfin, l’histoire se tient et présage d’une aventure. Vraiment à suivre.

La prochaine fois … surprise … un classique (que je viens de recevoir ce matin) !

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Hum … du Alcara ?

Mars Ravelo

Connais pas.

C’est une sorte de Stan Lee + Jack Kirby philippin. Si tu avais lu Le Dico des super-héros, tu aurais entendu parler de lui.

Jim

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