TWIN PEAKS (Saisons 1-3)

J’ai repris le visionnage depuis le « pilote ». Ma Télé est trop grande!!!

Le générique de la saison 3:

Ce soir…

A nice cup of coffee !

Contrairement à celui d’X-Files, ce come-back de Twin Peaks ne me déçoit pas à ce stade. Vivement la suite !

Ce qui est marrant, c’est qu’ils n’y vont pas de main morte sur l’aspect « fantastique » de la série alors que ce n’était pas forcément le cas dans la deuxième saison (et je ne parle pas de la première). A croire qu’en 25 ans et maintes théories/spéculations, les spectateurs mais surtout les créateurs ont totalement digéré cet aspect et n’ont plus envie de l’aborder « subtilement ». Tant mieux, je veux savoir ce que je ne peux pas comprendre.

L’autre point qui m’a marqué, c’est l’élargissement du cadre qui nous fait souvent sortir dans sentiers de Twin Peaks (on passe de New York à je ne sais plus quelle autre ville par exemple). Je me demande si ça va se resserrer par la suite.

[size=85]Par contre, il y a déjà quatre épisodes qui ont été diffusés ?[/size]

Normalement il n’y a que les deux premiers épisodes pour le moment, mais j’en suis déjà au troisième (placé sous le signe de l’humour, et j’avais oublié la présence de Meg Foster au sein de ce casting plutôt conséquent).

Je me demande si le détour du côté du « Bang Bang Bar » va devenir systématique à la fin de chaque épisode.

Le fiston d’Andy et Lucy a l’air d’être un sacré numéro, je me disais justement que c’est l’acteur adéquat pour jouer le fils de ces deux-là.
Entre un Duchovny plutôt drôle, le retour de Naomi Watts devant la caméra de Lynch, et ce bon vieux Dale qui retrouve sa boisson favorite, c’est byzance pour les fans de longue date du réalisateur et du show, sans oublier la présence de la charmante Chrysta Bell (je n’ai pas pu m’empêcher de prêter attention à son déhanchement :blush: , Lynch a la chic pour ce qui est d’employer de belles actrices et d’anciens mannequins depuis « Blue Velvet »).
Sinon c’est la confirmation que Lynch et Frost ont choisi de piocher abondamment dans le sous-estimé et néanmoins excellent « Twin Peaks: Fire Walk with Me » (la bague verte, la mystérieuse rose bleue, l’évocation de l’agent Phillip Jeffries interprété par le regretté David Bowie, et ce n’est pas fini puisque Harry Dean Stanton doit être également de la partie).

Le film est sous-estimé? C’est de loin la partie que je trouve la plus passionnante pour l’instant dans Twin Peaks. Si la reprise y pioche autant dans les idées que dans l’ambiance, ça ne pourra qu’être bénéfique et ça va me motiver à finir la dizaine d’épisodes qu’il me reste à visionner de la saison 2.

Le film s’était pris une sale volée de bois vert à sa sortie en tout cas.

Je ne suis pas loin d’être du même avis, malgré le rôle pas spécialement conséquent de Kyle MacLachlan, faut dire que l’acteur était réticent à l’idée de rempiler, ce qui a nécessité la création d’un nouvel agent du F.B.I., interprété par le chanteur Chris Isaak. Il me semble même que la concrétisation du film s’est joué sur le fait que l’interprète de Dale Cooper a fini par accepter de rejoindre le casting. Si cela n’avait pas été le cas, le film serait peut-être resté à l’état de projet avorté, au même titre que le fameux « Ronnie Rocket » de Lynch (la principale arlésienne de sa carrière).

Et à Cannes notamment, alors que deux ans auparavant, il triomphait avec Sailor & Lula (c’est loin d’être le Lynch que je préfère, personnellement je préfère largement FWWM).
Comme le disait Photonik, depuis sa sortie, le film a tout de même été un peu réévalué par la critique à l’aune des long-métrages postérieurs de Lynch, puisque « Fire Walk with Me » est celui qui marque le début de cette seconde partie de sa filmographie.

Moi j avoue que j en etais pas fan du film… et que je continue un peu de le prendre pour une piece rapportée.
Par contre j ai pas révisé la série avant de commencer et je suis un peu perdu parfois.

Avec cet épisode 6, Lynch continue de prouver qu’il n’a pas perdu la main, en particulier avec une scène dramatique de premier ordre.
La soudaineté brutale de cet accident de la route impliquant une victime innocente, l’empathie d’Harry Dean Stanton, la bande son de Badalamenti ou encore la gestion de ce moment choc sur le plan du montage ; tout cela participe à rendre cette scène poignante alors qu’elle implique pourtant des personnages qui ont très peu de temps à l’écran et que les spectateurs ne connaissent pas bien (un peu comme dans le pilote de la première saison, lorsque le décès de Laura est annoncé dans la salle de classe, l’impact est perceptible et l’ancre initiale qui a capté l’intérêt du public a remarquablement bien fonctionné). C’est en tout cas la confirmation que ce Richard Horne est un sacré enfoiré (serait-il le fils d’Audrey ?).

Le choix de Laura Dern pour le rôle n’est pas un surprise pour les habitués du « Lynchland », mais cela fait tout de même son petit effet de pouvoir enfin apercevoir l’énigmatique Diane en chair et en os après toutes ces années. Sinon j’aime bien la réplique d’Albert Rosenfield (interprété par le regretté Miguel Ferrer), visiblement toujours aussi ronchon, et qui ne risque pas de se mettre à chanter « Singin’ In the Rain ».

Je m’y suis mis tardivement, à cette saison 3 de « Twin Peaks », parce que j’avais envie de finir et de digérer la dernière saison de « The Leftovers » avant. Je craignais que mes maigres neurones ne supportent cette overdose de télévision de qualité. « The Leftovers », c’est fini (et bien fini, dans tous les sens du terme), me voilà prêt à me confronter au dernier « monstre » de David Lynch.
Il nous manquait, le bougre, depuis « INLAND EMPIRE », même si le très bon docu qui lui a récemment été consacré constituait un apéritif de choix. Mais bon, « Twin Peaks », quoi…

Un ami, voulant me rendre service, a souhaité m’avertir : « tu vas voir, c’est comme le dernier épisode la saison 2 mais tout du long ; c’est insupportable ». Génial, me disais-je en mon for intérieur, c’est précisément la veine du show que je préfère, chouette alors !!
Ce fameux dernier épisode de la saison 2 est exceptionnel (même si j’adore aussi l’arc que constituent les épisodes du tout début de la saison 1 jusqu’au beau milieu de la saison 2…) ; il appartient à la poignée d’oeuvres les plus radicales du corpus de David Lynch, de « Eraserhead » à « INLAND EMPIRE », qui bornent sa filmo mais finissent par se rejoindre dans leurs audaces narratives et formelles respectives.
Au vu du diptyque qui ouvre cette saison 3, il semble bien que ce soit ce sillon que Lynch a décidé de continuer à creuser. Tant mieux, tant mieux.

Comme le disait Jack! en page précédente, il semble que toute la rumination par les fans du cliffhanger qui ponctua la série il y a 25 ans soit totalement intégrée par les auteurs, comme un acquis. C’est heureux, on ne perd pas une minute avant de basculer tête la première dans le maelstrom bouillonnant que constitue le récit de Lynch et Frost.
Lynch l’a souvent dit en interview : quelle que soit la nature de ce qu’il tourne (série télé, film, spot de pub, clip musical, etc…), le réalisateur ne fait aucune différence durant le tournage et la post-production ; c’est le biais de diffusion qui diffère, pas son investissement. Du coup, on ne sera pas étonné de découvrir une série incroyablement chiadée sur le plan technique, notamment ce mixage sonore ahurissant, un domaine que Lynch supervise de près… Idem pour les effets spéciaux, souvent rustiques voire rudimentaires parfois, mais toujours mis en scène de manière optimale et troublante (en cela, on peut rapprocher les travaux de Lynch et ceux de Kiyoshi Kurosawa ; ils ont la même façon de sublimer des idées simples de coupes, d’inserts ou de plans truqués pour en transcender les effets).
Mais c’est surtout cette avalanche d’idées qui sidèrent ; quelle inventivité invraisemblable.

S’il y a évidemment des moments éminemment so « Twin Peaks » (entre le concert dream-pop à la fin du diptyque, les séquences dans la Red Room évidemment et l’apparition des « vieux » interprètes), attendus, c’est aussi l’élargissement narratif opéré par les auteurs qui ravit, et étonne pour le coup. A bien y regarder, certaines de ces innovations sont en germe quelque part ailleurs dans l’oeuvre de Lynch : les fans ont pu s’étonner de passer autant de temps dans une autre petite bourgade, avec des persos inconnus, mais Lynch procède déjà de la sorte dans « Fire Walk With Me ». Quant à des scènes aussi sidérantes que celle de la cage de verre à New-York, avec le couple à poil, elles sont annoncées par une petite pléiade de scènes authentiquement horrifiques qui parsèment la filmo du maître ; il n’a jamais mis franchement les pieds dans le genre horrifique, mais il est l’un des artisans les plus doués de l’épouvante cinématographique, on ne le répétera jamais assez (cf. la scène la plus terrifiante de tous les temps, celle du Winkie’s dans « Mulholland Drive »…).
Plus stupéfiant encore est la mise en images de l’espèce de trip de Dale Cooper dans le deuxième épisode, au montage frénétique qui en viendrait presque à rappeler le Tsukamoto des grands jours. Décidément, tout ça forme un ensemble bien riche.

Pour ce qui est de la mise en scène en elle-même, Lynch prouve les doigts dans le nez qu’il n’a rien perdu de sa virtuosité (sens très sûr du cadre, du découpage et du montage, goût pour les mouvements d’appareil élégants et audacieux…) ; celle-ci était un peu masquée par l’aridité plastique de « INLAND EMPIRE » (shooté en caméra DV, et ça se voit), pourtant un des projets les plus ambitieux du cinéaste. Ici, pas de doute : le patron est de retour. Le cinéma de Lynch ressemble à un étrange mélange entre le classicisme hollywoodien et l’austérité apparente de la modernité européenne, propre à un Alain Resnais par exemple, troué de saillies plastiques sidérantes qui doivent autant au travail de Kenneth Anger qu’à celui de Stanley Kubrick. Ce souffle-là est suffisamment puissant pour ne pas souffrir du passage au petit écran (de plus en plus adapté à l’exigence du travail de Lynch sur le plan strictement technique, faut dire).

Et le récit lui-même ? A force de parler de la forme, je vais donner l’impression de me foutre de cet aspect de la série, alors qu’il n’en est rien. A ce stade, on ne peut évidemment que spéculer en pure perte quant à la suite des événements, mais je suis emballé par le ton, le rythme, le « mood » en quelque sorte. Je suis très friand de cette patine fantastique pur jus, assumée à mort, à plus forte raison quand elle justifie un tel déferlement d’idées en tous genres.
Mention spéciale au génial Kyle MacLachlan, qui est vraiment gâté avec un double rôle très contrasté, entre le méchant d’opérette « bobisé » (étonnamment très présent à l’écran) hiératique et un brin ridicule et le Dale Cooper des grands jours (l’acteur est presque méconnaissable entre ces deux avatars).

En bref, des débuts en fanfare, c’est rien de le dire. Après avoir inspiré tout un pan de ce qui s’est fait de mieux à la télé ces 25 dernières années, Lynch et Frost sortent de leurs semi-retraites respectives pour botter des culs, et prouver qu’il y a encore quelques longueurs d’avance à prendre sur la concurrence en termes de culot et de maîtrise.

Il est énorme et là, en Doogie Jones, je me marre encore plus surtout lorsqu’il boit du café. :mrgreen:

Purée sa race, l’épisode 8!!!

L’épisode qu’on attendait tous mais qu’on attendait pas.

Une bombe!!!

Ah oui ? Cool !! J’attaque ça dans un petit instant…
Je reviens en causer à l’occase.

Ah oui, en effet. Waow. Waow.
Cet épisode 8 s’impose déjà comme un sommet de cette saison, de la série et peut-être même (laissons quand même reposer tout ça avant d’être trop définitif…) de tout le corpus lynchien.

Avant d’en venir là, je précise que j’ai adhéré à tout ce que Frost et Lynch ont pu proposer sur cette saison, passée la mirifique mise en place. Certes, cette saison est moins « confortable » que les précédentes (c’est rien de le dire), mais j’imagine que quand on aime « Twin Peaks » on a pas peur (voire : on attend) d’être un peu secoué. Dale Cooper est comme diffracté à travers divers personnages donc aucun n’a à voir avec celui que l’on a aimé ; l’humour est beaucoup plus noir, voire cruel, que jadis ; les persos « historiques » pourtant convoqués sont étonnamment discrets ; Lynch et Frost se foutent comme d’une guigne de l’aspect « sériel » du show et le balardent aux orties, quand ils jouaient subtilement sur ces codes naguère (peut-être ceci dit est-ce aussi une façon de prendre acte des changements d’habitude du public quant au visionnage d’une série…) : c’est vrai que ça fait beaucoup à endurer.
Mais pour ceux qui veulent bien jouer le jeu, cette saison s’avère un puits sans fond en matière d’idées nouvelles et de scènes proprement hallucinantes. C’est à cette part du public que l’épisode 8 semble destiné…

Le « choc » est d’autant plus violent que sur les épisodes précédents (notamment le 7), on commençait un peu à retrouver ses marques avec des scènes directement inspirées par le « canon » ; on peut penser à ce titre à la scène avec Beverly et Ben Horne dans le bureau de ce dernier, basée sur une chouette idée, et qui n’aurait pas dépareillé dans les deux premières saisons.
L’épisode 8 évite soigneusement de jouer sur cette fibre ; Lynch et Frost tentent tout simplement du jamais-vu dans le cadre de la série, tentant de fonder sa mythologie dans un mouvement un peu similaire au « Ab Aeterno » de la dernière saison de « Lost »… mais avec bien plus d’audace et de brio, à mon humble avis.

L’épisode est grosso modo divisé en trois parties de longueurs inégales ; la première est la plus « classique », bien que l’on y assiste à des événements forts étranges et probablement cruciaux. On suit le Dark Coop’ et son acolyte après leur évasion, dans un trip aux forts relents de « Lost HIghway » (cette route incertaine éclairée par des phares la nuit…). Il faut confirmer, à ce titre, à quel point cette saison ressemble à une sorte de « compendium » de l’art lynchien (peintures et travaux sur le net inclus), sans que rien ne paraisse redondant puisque recontextualisé dans l’univers de Twin Peaks. Aussi surprenant que le ballet de fantômes (qui semblent sortis, eux, de « Mulholland Drive » ; décidément…) s’agitant ici puisse paraître, c’est la partie la moins « originale » du lot, et de loin (ce « chapitre » s’achève d’ailleurs sur une prestation de Nine Inch Nails, le groupe de Trent Reznor, qui collabora à plusieurs reprises avec Lynch).

La deuxième partie est elle-même constituée de deux mouvements. Le premier est la longue représentation, hallucinante et hallucinée, de l’explosion d’un engin nucléaire expérimental sur un site du Nouveau-Mexique. J’ai vu que certains fans avaient tiqué (« où nous emmènent-ils avec ça », en substance) ; le spectre nucléaire planait pourtant sur « Twin Peaks » au moins depuis le livre de Mark Frost, « L’histoire secrète de Twin Peaks », qui faisait déjà un sort à ces explosions sur le site de White Sands, en 1945. Pour ma part je trouve ce (semi)virage narratif absolument brillant. Prolongeant le questionnement sur le Mal induit par la présence de Bob, cet élément appuie de plus sur l’aspect « autopsie de la face noire de l’Amérique » qui ne cesse de hanter le travail de Lynch. Les apports à la mythologie sont en tout cas colossaux. Cette prise de risque narrative fait presque pâle figure par rapport aux choix radicaux de mise en images de Lynch, qui étourdit proprement le spectateur avec une séquence ressemblant à un mélange miraculeux entre le trip ultime du « 2001 » de Kubrick, le Malick des phases les plus barrées de « The Tree Of Life », les travaux les plus abscons d’Elias Merhige (on pense à son « Din Of Celestial Birds ») et son propre « Eraserhead » (encore et toujours cette rumination de son propre travail ici à l’oeuvre).
On est déjà sonné, et voilà que Lynch nous met carrément à genoux avec la suite : une séquence époustouflante en noir et blanc avec le fameux Géant des deux premières saisons, et un nouveau personnage qui fait un peu penser à la Fille du radiateur de « Eraserhead ». Ceux qui trouvent la saison trop froide et dénuée d’émotions reverront peut-être leur jugement avec ce moment poignant, sublimé par la musique de Badalamenti qui tutoie ici les sommets de la BO de « Mulholland Drive ». On pense à nouveau à « Eraserhead », et aussi au très injustement conspué « The Fountain » de Darren Aronofsky… Un des sommets de toute de la série, de l’or fait matière télévisuelle, tout simplement.

La troisième partie, plus « classique » (dans tous les sens du terme) est pourtant peut-être plus étonnante encore, renouant derechef avec le noir et blanc que Lynch sut magnifier en son temps (qu’on pense à « Elephant Man » et, encore et toujours, à « Eraserhead »). Les deux compères nous la jouent plus cryptiques, même si l’on devine que les éléments présentés ici seront explicités plus tard, et nous font un film d’épouvante à l’ancienne, dans la lignée des films de Jack Arnold ou Don Siegel circa 1956, période où se situe l’action de ce chapitre. Le résultat est époustouflant, l’univers de Lynch se prêtant à merveille à ce type de variations, sans compter que le bougre, on ne le dira jamais assez, excelle dans la mise en scène de l’effroi, ressort principal des péripéties ici. Mention spéciale au « Woodsman » (il est ainsi nommé au générique), nouveau boogeyman à l’actif de l’univers lynchien.
L’épisode s’achève sur un plan éminemment lynchien (et paradoxalement on pense aussi à beaucoup de ses « successeurs » revendiqués ou non, comme Jonathan Glazer ou Philippe Grandrieux), avec ce perso qui se fond dans l’obscurité de l’arrière-plan, alors qu’un hennissement de cheval résonne au loin…

Mazette !!! Ce qui est sûr, c’est qu’on n’a jamais vu ça à la télévision (ne cherchons pas : jamais). La saison 3 avait déjà fait montre de l’absence de limites manifeste quant à ce que Lynch et Frost nous propose, avec notamment ces incroyables 20 premières minutes de l’épisode 3, mais là c’est vraiment d’un autre ordre.
D’ores et déjà l’un des chocs télévisuels de la décennie, pas de doutes.

Quel plaisir!

Je me régaleet je me suis fait le plaisir de visionner la série depuis le début et le film préquelle.

Si on excepte le film plus sombre et dramatique, on ne peut s’empêcher de reconnaître ce mélange de style et d’ambiance (du ridicule au mystique) comme une franche réussite d’ensemble. Des milliards d’intrigues pullulent sans noyer l’intrigue principal autour du double maléfique. Le dernier épisode en date est un de ceux-là. On commence par une scène digne de à la queue-le-le et on finit par un règlement de compte à Ok Corral.

Et le must, ça reste la mise en avant de Philip Jeffries, joué par David Bowie - évidemment disparu - et dont le personnage semble omniprésent. Un véritable tour de force.

Vite la suite!

Et Philip Jeffries apparaît de nouveau dans le 15e épisode !
Evidemment, il a un peu, heu, changé.

Je viens tout juste de démarrer la série (oui, je n’avais regardé) et j’ai bien le virus !