Un succès comics peut-il n'être que mauvais ?

c’est sans fin :mrgreen:

Et puis bon, faut pas lire Télérama, quoi !

Qui est un énorme carton, soit dit en passant. Donc c’est forcément bien. :wink:

Comme Very Bad Trip et consorts …

Dans d’autres domaines et pour rire, je vous propose de regarder la liste des prix Nobel de littérature d’avant 1945… Ces auteurs étaient considérés à ce moment-là comme les plus grands du monde. Je n’ai pas honte de vous dire que j’en connais certains de nom, mais que je n’ai du en lire que 3 ou 4.
Dans le domaine du livre et en cette période de rentrée littéraire, combien de gens se rappellent des Goncourt ou autres Femina d’il y a 10 ans.

Et les grands prix de l’Eurovision… :mrgreen:

Tous les domaines artistiques subissent le même sort : le grand artiste du moment sera peut-être considéré comme mauvais 20 ou 30 ans plus tard et vice-versa.

Je crois qu’il est temps que j’aille me coucher car je commence à philosopher!!

Bonne nuit!

ginevra

Est-ce à dire dans ce cas que tu aurais pensais qu’elle était mauvaise si la série n’avais pas eu de succès ?

Nop, mon cas n’est pas réversible, ça ne marche que dans ce sens, une mauvaise vente n’est pas forcément le fruit d’une série sans qualité.

alors blacky j’ai une petite question pour cerner ce tu avances :

  • est ce que tu étends ton approche au mérite : est ce que tout succès est mérité ? Est ce que du fait du succès, on peut non seulement déduire la qualité mais aussi le mérite, une qualité propre a mérité ce succès ?

  • et est ce que tu limites cela aux champs de la culture ou cela vaut pour d’autre champ ? Est ce que si on considère que le succès c’est de beaucoup ventre ce qu’on offre à l’achat, alors si ce qu’on offre c’est soi et la vente le salaire, considères tu que si quelqu’un est payé très cher c’est que forcément il a des qualités indéniables ?

[quote=« n.nemo »]alors blacky j’ai une petite question pour cerner ce tu avances :

  • est ce que tu étends ton approche au mérite : est ce que tout succès est mérité ? Est ce que du fait du succès, on peut non seulement déduire la qualité mais aussi le mérite, une qualité propre a mérité ce succès ?[/quote]

Euh non pas forcément (genre T4, je trouve que c’est immérité, limite on se fout de notre tronche), remarque c’est peut être pas si simple.

Après réflexion, si je pense qu’il y a du mérite mais au sens que toutes les personnes qui ont participé au projet (artistes / promos / studios FX / investisseurs) ont fait les efforts qu’il fallait pour en arriver là.

Ton exemple oui, mais j’étendrais pas ce cas à tous les domaines notamment l’alimentaire.

Je crois que chaque personne travaillant dans une entreprise privée (quoique ça doit être pareil dans la fonction publique) pourra te donner sans réfléchir 5 exemples de gens surpayés par rapport à la fonction et à leurs qualités (liées au travail).

Principe de Peter : tout homme tend à s’élever au cours de sa vie professionnelle vers son niveau d’incompétence.

La problème, c’est que souvent, l’investisseur est peut-être compétent dans son domaine*, le pognon. quand il se met en tête de donner son avis dans le domaine créatif (ou dans n’importe quel domaine, d’ailleurs), les emmerdes commencent.
et pareil pour les gens chargés de la promo.

or, la structure actuelle des modes de production donne un pouvoir exorbitant à ces deux catégories-là, au détriment des catégorie créatives.

[size=85]

  • après, on peut rappeler la trajectoire de génies de l’investissement comme Jean-Marie Messier pour se dire que ces gens-là fonctionnent souvent au doigt mouillé, et qu’ils oublient de l’humecter assez régulièrement.[/size]

Ouais, ça me rappelle ce producteur chez la Warner (Jon Peters ? je crois) qui bossait avec Tim Burton notamment, et qui cherchait absolument à caser dans tous les projets où il était impliqué une…araignée géante. Kevin Smith est très marrant quand il évoque sa relation de travail à ce bonhomme, qui se rêvait manifestement artiste.
Comme disait Jean-Luc Godard, « un grand producteur est à ranger du côté des artistes », ce qui n’implique pas qu’il en soit un d’ailleurs. Mais le talent du producteur consiste à recadrer quand il le faut et surtout à avoir du nez puis laisser faire : à Hollywood, la production impose surtout un cahier des charges ultra-lourd et s’occupe du placement de produits avec les gars du département com’. Je ne sais pas s’ils méritent tant que ça des éloges.

[quote=« Blackiruah »]

Nop, mon cas n’est pas réversible, ça ne marche que dans ce sens, une mauvaise vente n’est pas forcément le fruit d’une série sans qualité.[/quote]

ça c’est étonnant vu ton raisonnement jusque là

non, c’est tout à fait en accord, pour blacky le hasard ne joue que dans un sens, le bide est un hasard, ça peut être bien mais ça n’a pas trouvé son public, quand le succès lui est toujours justifié d’une façon ou d’une autre.

C’est un dupliqué dans le monde de la vente de l’éthique des intentions soit qu’un acte est déterminé par ses intentions : si les conséquences sont mauvaises ce n’est pas la faute de sujet du moment que ses intentions étaient bonnes. Responsable mais pas coupable.

Ce qui est différent par exemple de l’éthique de la loi, où l’ignorance n’est pas un argument opposable.

Je serais curieux, bien que cela soit hors sujet, de savoir pourquoi blacky l’alimentaire échappe à cette logique selon toi.

Parce que y’a un facteur de première nécessité (se nourrir) qu’il faut prendre en compte. Par exemple les premiers prix fonctionne bien d’après les dires, pourtant quand on voit un steak haché à 50% végétal et qui a pas de gout, est ce grâce au gout qu’il fonctionne ou plutôt à cause des contraintes économiques ? Je pense plutôt au second cas.

mais il n’y a pas de nécessité à l’art ? A se distraire ?

Pourtant il y a toujours eu de l’art à toutes les époques, tous les lieux même les plus horrible.

et le produit markété n’est ce pas la viande ed de la chair de l’art ?

Non t’es pas contraint de t’acheter une BD ou aller au ciné ou acheter un album de musique, alors que manger… c’est difficile de faire sans.

Oui

Cela dis ce n’est pas parce que Mc Do cartonne que ses hamburgers (de merde) sont meilleurs que ceux du restaurateur dans ma rue qui les faits avec les produits du coin.

Même si on parle de besoin vitaux on reste tout de même dans un univers où le marketing, le bouche à oreille etc etc fonctionne tout autant et, en cela, ne cautionne en rien la qualité d’un produit

(j’irais même à dire que vu le succès des hyper et super marché et la majorité de merdes qu’ils proposent on est clairement dans un secteur où la qualité est inversement proportionnel au succès)

J’achète des bd depuis que je peux acheter quelque chose.

Personnellement, je me sens assez contraint d’en acheter.

[quote=« n.nemo »]J’achète des bd depuis que je peux acheter quelque chose.

Personnellement, je me sens assez contraint d’en acheter.[/quote]

Que tu aies développé une addiction n’entraîne que toi, ce n’est pas universel contrairement à la faim.