UNIVERSAL SOLDIER (Roland Emmerich)

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REALISATEUR

Roland Emmerich

SCENARISTES

Richard Rothstein, Christopher Leitch et Dean Devlin

DISTRIBUTION

Jean-Claude Van Damme, Dolph Lundgren, Ally Walker, Ed O’Ross, Ralf Moeller…

INFOS

Long métrage américain
Genre : action/science-fiction
Année de production : 1992

Aux origines du projet, les « Soldats Universels » du titre devaient avoir un design totalement différent, de véritables Terminator à la peau transparente (le titre de travail était d’ailleurs Crystal Knights). Face à un budget qui commençait à enfler un peu trop et à une direction qui ne leur plaisait pas vraiment, les responsables de la Carolco ont alors viré le réalisateur Andrew Davis (Nico, Le Fugitif…) pour le remplacer par l’allemand Roland Emmerich qui signait là son premier film américain en amenant l’acteur Dean Devlin (apparu dans Moon 44 et qui deviendra son collaborateur régulier) pour remanier le scénario.

Universal Soldier reprend le concept classique et maintes fois exploité de l’individu mort ressuscité grâce à la science. Ces « créatures de Frankenstein » modernes sont des super-soldats génétiquement améliorés et capables de se régénérer. Mais des souvenirs résiduels bouleversent leurs programmations et deux d’entre eux, Luc Deveraux et Andrew Scott, cinglé amateur de colliers d’oreilles humaines, vont poursuivre leur guerre débutée des années plus tôt, au Vietnam…

L’aspect science-fictionnesque de l’intrigue est vite survolé. Le film est principalement bâti sur l’affrontement entre ses deux têtes d’affiche. Jean-Claude Van Damme était devenu une star en peu de temps et malgré plusieurs personnages de héros (Les Maîtres de l’Univers, Punisher, Dark Angel…), Dolph Lundgren avait du mal à renouer avec le succès et était toujours marqué par l’image de Ivan Drago dans Rocky IV. Le colosse suédois voulait jouer Luc Deveraux, il a eu le rôle du grand méchant. La traque entre les deux antagonistes est ponctuée de scènes d’action énergiques et spectaculaires, généreuses en gunfights et en bastons.

Le ton de l’histoire était un temps plus sombre, notamment dans la description des militaires responsables de l’opération UniSol. Le résultat final laisse pas mal de place à l’humour, principalement pendant les tribulations décalées de Luc Deveraux et de la journaliste Veronica Roberts jouée par Ally Walker (Deveraux se fout à poil sans complexe à l’hôtel, la scène du restaurant qui finit en bagarre générale…).

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Bon divertissement musclé, Universal Soldier fut le point de départ d’une franchise partagée entre le petit et le grand écran. Il y a d’abord eu les téléfilms Universal Soldier 2 : Frères d’Armes et Universal Soldier 3 : Ultime Vengeance qui devaient servir de pilotes pour une potentielle série TV jamais concrétisée. Jean-Claude Van Damme a ensuite repris le rôle de Luc Deveraux dans Universal Soldier : Le Combat Absolu en 1999 avant d’être rejoint par Dolph Lundgren (malgré le sort réservé à Andrew Scott à la fin du premier film) dans Universal Soldier : Régénération (2009) et Universal Soldier : Le Jour du Jugement (2012).

Le Doc en mode revival !

et c’est bon.

Je n’ai même jamais zieuté le premier en entier. Est-ce que Deathlock meurt à la fin ?

« Unviersal Soldier : Le Jour du Jugement » (celui de 20212) est étonnamment bon, largement supérieur à ce premier volet à mon sens (ceci dit, je ne l’ai pas revu depuis la sortie en salles, donc ça remonte).
Lundgren et Van Damme y font des apparitions finalement furtives, avantageusement remplacés par la brute épaisse Scott Adkins, pas l’acteur le plus fin du monde (looooooooiin de là) mais très convaincant dans les scènes d’action (cf. à ce titre sa performance dans le débile mais fun « Ip Man 4 » avec Donnie Yen, sur les écrans actuellement, où il incarne le bad guy final).