VENDREDI 13 IV : CHAPITRE FINAL (Joseph Zito)

REALISATEUR

Joseph Zito

SCENARISTES

Barney Cohen et Bruce Hidemi Sakow

DISTRIBUTION

Kimberly Beck, Corey Feldman, Crispin Glover, Erich Anderson, Judie Aronson, Peter Barton…

INFOS

Long métrage américain
Genre : horreur
Titre original : Friday the 13th: The Final Chapter
Année de production : 1984

Ki Ki Ki…Ma Ma Ma…

Ce son, inspiré par la ligne de dialogue Kill her, Mommy du premier Vendredi 13 de Sean S. Cunningham, est la signature distinctive des bandes originales de la franchise signées par Harry Manfredini. Comme le sous-titre de ce Chapitre IV l’indique, il aurait pu être entendu pour la dernière fois en 1984, car le producteur Frank Mancuso Jr, présent sur la série depuis Le Tueur du Vendredi et catalogué dans le genre horrifique , avait du mal à faire aboutir ses autres projets et avait donc décidé de tuer Jason une fois pour toutes. Mais le public en a décidé autrement : tourné pour un peu moins de 3 millions de dollars, ce « Chapitre Final » a récolté plus de 33 millions de billets verts.

Il n’était donc pas encore temps pour Jason de se faire bouffer par les vers…

Puisqu’il était alors question de terminer la saga du tueur de Crystal Lake, Frank Mancuso Jr a convaincu Tom Savini, le responsable des des maquillages du premier volet, de revenir pour en terminer avec sa création. Avec Savini aux commandes, les effets gores sont ici nettement plus efficaces que dans les épisodes réalisés par Steve Miner…avec l’expérience acquise depuis par Tom Savini (notamment sur Maniac de William Lustig et Zombie de George Romero), les mises à mort sont plus efficaces, plus violentes…et je dirais même plus vicieuses…

Derrière la caméra, on retrouve Joseph Zito, qui était un familier du genre puisqu’il en était à son troisième d’horreur d’affilée après Bloodrage (1980) et Rosemary’s Killer (1981). On lui doit l’une des réalisations les plus solides de la série, avec un bon suspense, des scènes chocs bien ficelées et une des meilleures poursuites finales.
Zito se reconvertira ensuite dans le film d’action en dirigeant Chuck Norris dans Portés Disparus et Invasion U.S.A. (produits pour la Cannon de Menahem Golan et Yoram Globus) et Dolph Lundgren dans Le Scorpion Rouge.

Du point de vue de l’histoire, il n’y pas franchement de renouvellement : cette fois-ci, les jeunes destinés à faire connaissance avec la machette de Jason emménagent dans une maison de vacances près de Crystal Lake. Et bien entendu, dès qu’ils ont copulé et/ou fumé un bon gros joint, leur espérance de vie est très limitée. Pas de têtes connues à part un certain Crispin Glover, futur George McFly dans Retour vers le Futur et Willard dans le film de Glen Morgan sorti en 2003. Un acteur excentrique, intrigant et intense…qui se distingue surtout ici par son improbable coupe de cheveux et ses encore plus improbables mouvements de danse. Only in the eighties

L’élément de surprise vient de la famille Jarvis qui habite la maison voisine…une mère et ses deux enfants, Trish et Tommy, qui auront un rôle important dans le déroulement du récit. Enfin, surtout les deux enfants, puisque la mère fera aussi partie du body count. La situation avec les jeunes Jarvis offre d’ailleurs une variation bienvenue sur la figure récurrente de la « Final Girl ». Tommy Jarvis est incarné par Corey Feldman, enfant-star dont ce fut le premier grand rôle au cinéma (avant Gremlins, Les Goonies, Stand by me et Génération Perdue).

Après avoir été noyé, transpercé par une machette, par une hache, pendu et j’en passe, Jason Voorhees mort la poussière à la fin de ce Chapitre IV. Mais Tommy Jarvis n’en avait pas encore fini avec lui…

À suivre…

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C’est le premier que j’ai vu (j’en ai pas vu beaucoup ceci dit), gamin, et il m’avait emballé à l’époque, moi aussi. Ceux que j’ai vu depuis, beaucoup moins…
Je les confonds tous plus ou moins. Celui dans l’espace (« Jason X ») est plus « marquant », mais on peut pas vraiment dire que ce soit un bon film.

Héhéhé…comme je l’ai écrit dans un des autres billets, ça m’est arrivé pour le 2 et le 3. Quelques jours après les avoir revus, j’avais déjà du mal à les différencier… :wink:
Sur ceux que je remate actuellement…je vais m’arrêter au 8…il n’y a que la « trilogie Tommy Jarvis » (du 4 au 6) qui se démarque vraiment…même si le 5 retombe très vite dans les travers habituels de la série…

Devon Whitehead :

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Pat Quinn

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