WONDER WOMAN ANTHOLOGIE (Collectif)

[quote=« soyouz »]De Jimenez, on en a eu un bout en VF, que j’avais beaucoup aimé :
comicsvf.com/fs/18511.php[/quote]

Euh… Tu as vu cette partie du message d’ALEXA ?

Tori.

Disons qu’il y a que la dernière partie de mon message qui pourrait avoir un quelconque intérêt …

(Désolé Alexa ! :blush: )

[quote=« soyouz »]Disons qu’il y a que la dernière partie de mon message qui pourrait avoir un quelconque intérêt …

(Désolé Alexa ! :blush: )[/quote]

Personne ne peut tester Alexa sur WW Soyouz. C’est la big boss du sujet (c’est pas pour rien qu’elle a un pseudo particulier)

Ah mais ça, je le sais (si tu regardes la page précédente). C’est surtout que je n’avais pas vu qu’elle l’avait précisé !

La critique par Blackiruah est disponible sur le site!

Lire la critique sur Comics Sanctuary

Hé mais je l’ai,celui-là.

Alors, j’avais oublié ce que tu avais dit depuis ton message d’il y a 5 ans, mais c’est exactement l’impression que m’a donné cette sympathique lecture.
J’ai mis un peu de temps à bien rentrer dans cette anthologie (enfin, tout est relatif), parce qu’il m’a fallu trois épisodes pour retrouver le rythme de lecture qui me sied un peu plus (mais j’ai bien conscience qu’il fallait passer par les deux premiers).
Alors, c’est vrai qu’il peut y avoir un sentiment de redite, mais ce qui est intéressant surtout, c’est que cet album retrace totalement l’histoire éditoriale de Wonder Woman (à noter le bon travail de Yann Graf). Dans un sens, je trouve ça plutôt bien fait, et puis on n’a pas trop de sentiment de frustration de n’avoir qu’un bout d’une histoire dans le choix des épisodes. Même si une intégrale des épisodes d’O’Neil m’intéresserait très fortement. Et une autre de Jimenez aussi (qui finirait le travail de Panini). Et aussi celle de Byrne.

En tout cas, j’ai trouvé que Don Heck était pas mal sur l’Amazone, que je n’avais jamais ressenti une filiation entre Andru (sous encrage Esposito) et Cooke, que Colan était moins à l’aise sur certaines pages et qu’on ne disait pas « ambassadrice » (du coup, à quoi sert la forme féminine du mot ?).

En tout cas, pas déçu du tout par cet album, avec un personnage qui le méritait bien.

Il me semble qu’autrefois le terme ambassadrice servait uniquement à désigner la femme de l’ambassadeur.
Et puis avec l’accès des femmes à ce poste, ambassadrice a commencé a être utilisé pour celles exerçant la fonction, et plus tard est arrivée la féminisation des noms de métiers (qui est tout de même très récente).

C’est bien ça…
Normalement, on dit « Monsieur l’Ambassadeur » pour s’adresser à l’ambassadeur, et « Madame l’Ambassadrice » pour s’adresser à son épouse… Quand des femmes ont commencé à être nommées à ce poste, on les a alors appelées « Madame l’Ambassadeur »… Et, logiquement, on devrait appeler leurs époux « Monsieur l’Ambassadrice » ~___^

C’est vrai que c’est un peu chamboulé depuis quelques années, avec la féminisation des noms de métiers… Mais ce cas n’est pas isolé : c’est la même chose avec pharmacien, par exemple, qui désigne la fonction, tandis que « pharmacienne » désigne normalement l’épouse du pharmacien (et je connais plusieurs femmes pharmaciens qui tiennent à ce qu’on s’adresse à elles au masculin)…

Du même genre, mais avec le genre inverse (!), il y a sage-femme… qui est un métier que des hommes pratiquent désormais.

Tori.

Sage-homme n’est pas crédible.

Cela dit, la traduction n’est pas si vielle que ça. Ambassadrice pour la fonction, ça doit être très récent alors.

Le Larousse ne donne que la version « classique »
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ambassadrice/2709

tandis que l’Académie Française a émis en 2019 un rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions, dans lequel elle indique :

C’est pour les fonctions placées au sommet de la hiérarchie que, comme
pour les noms de métiers, se posent un certain nombre de questions et
qu’apparaissent certaines difficultés. Il est indéniable que la langue a jusqu’à
présent marqué une certaine réserve à féminiser les appellations correspondant
aux fonctions supérieures de la sphère publique. Il ne revient pas à l’Académie
française de chercher une explication théorique à ce fait de langue, mais il est
clair que la situation est dans ce cas très différente de ce qu’elle est pour les
noms de métiers courants et pour les noms de fonctions subalternes et
médianes. Ce qui est en jeu est la nature même de ces fonctions : il existe bel et
bien un type de fonctions pour lequel la désignation ne traduit pas de façon
automatique le sexe de leur détenteur. Ainsi le mot « ambassadrice » est
employé depuis la fin du XVIe siècle pour désigner l’épouse d’un ambassadeur.
Or cette appellation marque la reconnaissance d’un statut social spécifique :
c’est pourquoi les femmes placées à la tête d’une mission diplomatique ne
souhaitent pas nécessairement de nos jours être désignées par la forme fléchie
du substantif « ambassadeur ». Les fonctions d’ambassadeur revêtent un
caractère d’autorité et de prestige tel que l’usage ne s’oriente pas de façon
unanime vers le recours à une forme féminine, qui renvoie à une autre réalité. Il
convient d’observer sur ce point la grande variété des usages ayant cours dans
les pays francophones, où la tendance générale porte à une libre féminisation
du titre. Ce constat pourrait être étendu à un certain nombre de cas, marqués
par la même indécision de l’usage.

Tori.

Ah oui c’est effectivement pas vieux.

Et même sans ça, ça peut dépendre aussi de la personne qui s’occupe de la traduction (et on doit aussi s’adapter à l’époque à laquelle se déroule le récit…).

Tori.

Oui. Et dans le cas présent, y a pas de reproche à faire.