WYATT EARP (Lawrence Kasdan)

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REALISATEUR

Lawrence Kasdan

SCENARISTES

Dan Gordon et Lawrence Kasdan

DISTRIBUTION

Kevin Costner, Dennis Quaid, Michael Madsen, Mark Harmon, Bill Pullman, Tom Sizemore, Jobeth Williams, Mare Winningham, Gene Hackman, Jeff Fahey…

INFOS

Long métrage américain
Genre : western
Année de production : 1994

En 1993, Kevin Costner était impliqué dans le projet Tombstone, une nouvelle version des événements du Règlement de Compte à O.K. Corral scénarisée par Kevin Jarre (Glory). Mais les deux Kevin ne se sont pas entendus sur le ton et la direction à donner à l’histoire, Costner souhaitait que l’accent soit principalement mis sur Wyatt Earp et Jarre préférait un film-choral. Kevin Costner a alors claqué la porte et a fini par faire équipe avec Lawrence Kasdan, son réalisateur de Silverado, pour monter son propre film Wyatt Earp (qui a débuté comme une mini-série).

Selon plusieurs sources, Kevin Costner aurait utilisé son influence alors importante (il venait d’enchaîner Danse avec les Loups et Robin des Bois, Prince des voleurs, deux énormes succès) pour convaincre certains studios de ne pas distribuer Tombstone, le film rival. Au final, Tombstone fut la plus rentable de ces deux relectures. La sortie de Wyatt Earp s’est soldée par un flop, le début d’une période difficile pour Costner (Waterworld et Postman ont suivi).

Pour la première fois, Wyatt Earp s’intéressait à l’homme (pas une figure très sympathique) derrière le mythe, en couvrant toutes les périodes de sa vie, de son enfance aux conséquences du gunfight à O.K. Corral. Sur ce dernier point, le scénario tente de coller à la réalité en orchestrant un affrontement bref, sec, anti-spectaculaire au possible comparé aux autres westerns sur le sujet. J’ai parcouru les éléments biographiques de la vie de Wyatt Earp et on retrouve les grandes lignes dans le film en débutant par la mort de sa première épouse des suites de la typhoïde. Un drame fondateur qui sera au coeur de sa vie, des ses obligations familiales et ses relations avec les femmes…

Le récit est divisé en plusieurs actes et le résultat est tout de même assez inégal, notamment à cause d’un script dont la construction n’a jamais totalement convaincu les différentes parties. Wyatt Earp est très long (plus de trois heures) et met donc un peu trop de temps à arriver aux actions les plus intéressantes (la première heure est celle qui se traîne le plus). L’idée à la base du long métrage n’était pas inintéressante mais elle souffre d’une exécution qui a ses hauts et ses bas.

Car malgré ses défauts, Wyatt Earp n’est pas un mauvais film. La distribution est de qualité (avec entre autres Gene Hackman en figure paternelle, Michael Madsen, Tom Sizemore, Bill Pullman…et surtout un très bon Dennis Quaid qui vole souvent la vedette à Kevin Costner avec son portrait de Doc Holliday), la musique de James Newton Howard est superbe et dans ses meilleurs moments (entre deux passages plus poussifs), cette épopée est traversée de véritables fulgurances.

Mais entre ces deux westerns concurrents de la première moitié des années 90, je préfère tout de même le Tombstone de George Pan Cosmatos…

Non, mais il manque de rythme.
Jamais eu envie de le revoir.

Je suis aussi de cet avis. Mais j’ai du le voir trois ou quatre fois…^^

A l’époque,je le revoyais tous les jours.

Tu savais qu’il est aussi au casting de The Big Chill (qui est pour moi un chef d’oeuvre) ?

Le macchabée souvent hors-champ ?

Oui. Alex.

Il avait tourné une scène (un flashback montrant un repas du groupe 10/15 auparavant) qui devait initialement clôturé le film mais cela ne fonctionnait pas et Kasdan à viré la scène. Du coup on ne voit pas Costner de tout le film si ce n’est quelques plans dans le générique quand le corps est préparé.

Ah tiens (Le Parrain 2 style).

Yep. Cela dis l’intention étant différente puisque le film montre surtout un groupe qui se ressoude après quelques années à s’être perdu de vue

(de fait la fin du film montre aussi un repas mais dans le temps présent)

J’en ai entendu parler…mais je dois t’avouer que je n’ai toujours pas vu Les Copains d’abord:wink:

LE film ultime du genre « film de copains » (bon faut avouer que je n’en ai pas vu des tas non plus dans cette catégorie).

LE film ultime du genre « film de copains »

Je suis presque d’accord. Il est devenu un mètre étalon après sa sortie et je pense que tous les films de ce style s’inspire ou se positionne vis à vis de lui.

Après il y a des précurseurs que je met sur le même rangs, tous signé du même homme, Yves Robert : Les Copains, Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis

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