Le premier arc d’Amazing X-Men n’a pas l’air de faire l’unanimité ici, mais je continue à l’apprécier…beaucoup plus que la série de Bendis en tout cas, ennuyeuse et pas gâté niveau dessin en ce moment avec Peterson (faire dessiner à Brent Anderson les pages qui évoquent Dieu crée, l’homme détruit était tout de même une bonne initiative). Oui, c’est décompressé…mais c’est simple (dans le bon sens du terme…simple mais pas simplet, quoi), efficace, touchant (avec des flashbacks bien placés), superbement dessiné…et plusieurs pages et dialogues m’ont fréquemment donné le sourire. Un joli retour !
La première partie du crossover entre les deux séries X-Force prépare bien le terrain de cette revanche entre Hope et l’homme qui l’a pourchassé pendant toute sa jeunesse. Dommage que la suite publiée dans X-Men Universe soit nettement moins efficace et annonce du coup un truc assez irrégulier. En plus, la série Cable de Dwayne Szw…Szwic…machin ne m’est pas resté vraiment en mémoire, ce qui fait que j’ai un peu perdu le fil sur les développements entourant Stryfe.
Les histoires de complément sont toujours pas mal du tout. Duggan nous raconte le destin du Cadre K en le liant à celui des premiers Skrull rencontrés par les FF. Certains chapitres manquent un peu de rythme mais globalement, ça fonctionne bien. Et Hickman gère bien le délire de cette virée à Mojoworld, avec un Pitarra qui s’amuse comme un petit fou aux dessins. C’est un poil décousu, mais dans le cadre de ce monde de dingue, ce n’est pas vraiment gênant et c’est bien dans le ton de l’ambiance générale…