Certainement.
Ouf si c’est ça ! Une image de Serval que je ne reconnaissais pas, ça ne pouvait venir que d’un truc que je n’avais pas lu.
Certainement.
Ouf si c’est ça ! Une image de Serval que je ne reconnaissais pas, ça ne pouvait venir que d’un truc que je n’avais pas lu.
Ce que le Mallrat répète souvent à propos du communautarisme chez les X-Men 80’s post-Byrne (ou post-Paul Smith ?). Notamment quand ils sont opposés à des non-mutants comme Captain America.
Et j’ai du mal à le traduire réellement. Mais je me doutais que c’était dans ce sens, connaissant l’émetteur de l’image.
Pour dire que c est pas neuf
Et que le virage avec rogue puis magneto a entraîné un replis communautaire deja a cette epoque
Je n’ai pas dit le contraire.
Merde, j’ai remis une pièce !
Cest malin.
Et la réhabilitation alors ? !
Et la réhabilitation alors ? !
Il en parle dans le thread de la case mémorable.
Bon je pense que clairement mon vrai souci avec les xmen est là…
A un moment où vraiment on bascule sur le communautarisme… là moi c est me parle pas.
Je trouve que du moment que tu introduis le lien de magneto à la shoah magneto fonctionne mieux comme vilain reformé.
Oui et non.
Il a un passé avec un fort taux de meurtre… et de terrorisme.
C est quand même assez illogique.
Mais c est un bon drama…
Mais c est un bon drama…
Surtout au sein d’une même histoire (le sort du sous-marin russe puis le lien avec la Shoah).
Oui et non.
Il a un passé avec un fort taux de meurtre… et de terrorisme.
Oui, mais son discours suprématiste ne peut plus qu etre en porte à faux avec son origine et donc mécaniquement nait dans le personnage une contradiction interne, donc une profondeur, donc il ne peut plus etre monolithique.
De là, être reformable devient possible et sera focement raconté.
mais son discours suprématiste ne peut plus qu etre en porte à faux avec son origine
Je ne vois pas le rapport avec la peinture. ~___^
Plus sérieusement, pourquoi serait-ce forcément contradictoire ?
Même en mettant de côté la mutanité de Magneto, il y a de nombreux Juifs qui se revendiquent comme appartenant au « Peuple Élu »… De là à se considérer comme supérieurs, il n’y a pas loin.
Tori.
Il y a beaucoup, puisque le peuple élu dans le judaïsme est celui éprouvé.
Mais qu importe.
Ici avec la logique simple du super heros, magneto en nouveau hitler, cela pose tout suite une contradiction evidente. Cela devient donc un élément de caractérisation immédiatement utilisable : magneto est tiraillé.
Ce pourri de Samuel dans mon lycée
Nouvelle intégrale et nouveau plaisir de lecture avec un Claremont qui est encore possédé par des idées aussi originales que farfelues mais qui collent plutôt bien à mon plus gros étonnement. L’intégrale reprend donc la suite du précédent avec une séparation entre les Nouveaux X-Men et Xavier, le Fauve et Jean ce qui apporte un renouvellement pour les personnages qui tentent de traverser cette période dramatique.
Nous avons d’abord un arc assez basique concernant Moise Magnum qui se transforme en Conquérant du Japon, Dictateur aux pouvoirs surpuissants pour une aventure au Japon sous couverts de Séisme. Et autant le récit n’a rien de bien génial, on peut tout de même noté un sous-texte puissant sur la raison même des comics qui sont fait pour faire « voyager » le lecteur le temps de la lecture afin de lui éviter les tractas du quotidien provoqué par l’homme qui reste le pire ennemis de l’humanité. C’était quelque chose du genre :
« Nous pouvons sauver l’humanité de Magnéto et autres, mais nous ne pouvons la sauver d’elle-même. »
J’ai trouvé ce dialogue criant le méta et de manière superbe et subtile. Puis ce petit arc qui apparait d’abord sans conséquence, va permettre un travail à long terme sur le Hurleur qui a sacrifié ses pouvoirs pour sauver l’humanité.
Ajoutons à cela qu’avant ce petit arc concernant Moise Magnum, nous avons les « origines » du Professeur X avec notamment sa première confrontation avec un Mutant qui révèlera le potentiel de Xavier. Par la suite la fameuse Division Alpha reviendra complète, faisant un parallèle aux Nouveaux X-Men pour un résultat plutôt convainquant. L’équipe est assez « doublon » pour faire le parallèle aux Mutants de l’institue mais assez originaux pour ne pas faire répétitif et pour être intéressant à suivre.
Par la suite nous aurons, ce qui est à mon sens, le meilleur arc de cette année 79 : L’arc d’Arcade qui propulse le monde des X-Men dans du guignolesques avec un mix entre le Joker et le Trickster. En effet, ce vilain qui aurait pu être totalement rasoir avec son côté très Années 60 via son parc meurtrier et son humour décalé, est ici PARFAITEMENT géré par son auteur dans une aventure géniale à suivre ! La force du récit, et il faut l’avouer c’est assez complexe, c’est de proposer quelque chose de très décalé tout en restant sérieux sans perdre la particularité de la menace. Nous avons donc un vilain tout en couleur, dans des diableries mortelles qui pourraient être ringardes mais qui sont suffisamment mortelles et écrit et dessiné de manière cohérente pour que cela fasse absolument mouche ! Chapeau à Claremont et Byrne car c’est parfaitement joué !
Par la suite nous aurons droit à deux arcs intéressants mais un ton en dessous à mon sens. La saga Proteus qui provoquera un réel traumatisme dans le rang des X-Men qui se retrouvent et un arc sur Akron apportant un peut de Fantasy dans la cours des X-Men. Reste qu’autant l’importance est indéniable pour les personnages avec une réelle concrétisation sur la personnalité des héros tout le long de cette année, mais malgré tout j’ai moins accroché. Pas séduit par les deux menaces en tant que telles et pas forcément ravi du rythme proposé notamment pour les retrouvailles entre les deux groupes séparés.
Reste que ce tome est une œuvre charnière tant il propose un réel travail sur la psyché des personnages : Après Tornade, qui est encore bien mise en avant, nous avons un réel travail de meneur de Scott, un Wolverine qui s’ouvre plus et devient ENFIN agréable à suivre et un Hurleur et un Colossus en totale perte de confiance. Visuellement Byrne ravi toujours autant avec sa mise en page, ses coups de crayons et son incroyable Ororo qui me séduit à chaque apparitions.
Moise Magnum
Comment disent certain(e)s dans New York 1997…
L’arc d’Arcade
Également utilisé par Claremont dans Excalibur (faisant la part belle à l’humour).
Il faut que je me le chope !
La saga Proteus qui provoquera un réel traumatisme dans le rang des X-Men
L’approche horrifique avec sa menace protéiforme dans la tradition du cinéma horrifique des années 50, la manière de concilier l’histoire présente et les arcs à venir, la fantastique puissance de la menace, les révélations sur Moïra (viol, manipulation d’enfants etc.), les audaces visuels de Byrne (l’attaque d’Edimbourg), le traitement aux petits oignons des personnages confrontés à leurs limites et soudant d’avantage l’équipe (« l’entrainement » de Cyclope) et cette fin avec la mise en avant de Colossus.
Perso je suis pas loin de penser que c’est l’apogée de l’ère Byrne.
Par la suite nous aurons droit à deux arcs intéressants mais un ton en dessous à mon sens. La saga Proteus qui provoquera un réel traumatisme dans le rang des X-Men qui se retrouvent
Le dernier episode de la saga est mon tout premier comic book.
Et je te trouve dur dans ton appréciation. La saga proteus permer de creuser wolvie et son rapport à ses sens mais aussi dans une scène bien sympathique de faux/vrai entraînement à unifier l equipe autour d un cyclope demontrant qu il n est pas le chef pour rien.