1940-2020 : BON ANNIVERSAIRE CAPTAIN AMERICA !

Crossbones par Ron Frenz :

Jim

Le « Captain », par Pat Olliffe :

Jim

Nomad par Mike Grell :

Jim

Jim

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Ah il serait trop bien sur un titre Cap voire Avengers.

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J’ai :yum:

Il y a un an, je t’aurais répondu « gnagnagna », mais maintenant, je me contente de hausser les épaules d’un air de dédain !

:wink:

Jim

Mike McKone

Mike Zeck

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Trop cool.
Merci.

Jim

Pas faux.

Mike Zeck

Renato Arlem

Jim

Lee Weeks

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J’ai reparcouru récemment Batman & Captain America, un cross-over réalisé par John Byrne en 1996 et publié sous le label Elseworlds de DC.

Première surprise : j’étais persuadé que Roger Stern avait participé au scénario, ou au moins signé les dialogues, mais en fait il n’en est rien : il est seulement crédité pour avoir suggéré la fin (on y revient).

Donc, l’action se déroule en 1945. Batman et Robin poursuivent le Joker tandis que Captain America affronte, avec le Sergent Rock et la Easy Company, un char d’assaut nazi de grande envergure.

Ces deux scènes de présentation en amène une autre, quand Cap et Bucky se rendent sur l’aérodrome de Gotham afin de mener une énième mission : s’occuper d’un avion détourné.

C’est là que les deux héros se retrouvent, et s’allient. Avec l’aide du Batplane, les deux héros peuvent maîtriser les pirates de l’air et libérer le savant qu’ils avaient enlevé, Robert Oppenheimer.

Hélas, les espions meurent, victimes d’un patch de toxine du Joker. le Capitaine Rogers est briefé par les autorités militaires, qui soupçonnent Bruce Wayne d’être le commanditaire du clown du crime. Le soldat Steve Rogers est donc affecté à la protection rapprochée du milliardaire.

Il fait son boulot, suit le riche héritier partout, s’étonne de certaines habitudes et finit par partager les soupçons de sa hiérarchie. S’ensuit un rapide combat à l’issue duquel les deux héros, assemblant les pièces du puzzle, déduisent chacun l’identité de l’autre.

Le ton est bon enfant, assez léger, très souriant. Pour John Byrne, c’est surtout l’occasion de rendre hommage à différents aspects des comics d’antan, notamment la folie colorée des productions de Dick Sprang (j’invite les lecteurs à regarder les enseignes de boutiques dans les décors, pour retrouver les différents hommages rendus par l’auteur). Bien souvent, le récit ne dépasse pas ce stade de fantasme de fanboy.

Néanmoins, ce Prestige Format recèle de nombreux bons moments, comme cette entrevue entre le Joker le Red Skull, où les deux gredins tentent de s’entretuer mutuellement, avant de se rendre compte qu’ils sont immunisés contre des toxines étonnamment voisines.

La dernière confrontation conduit tous ces personnages à se retrouver dans un avion transportant une bombe atomique. L’inimitié que se vouent les deux vilains jouera autant dans leur défaite que la détermination des héros.

L’épilogue de deux pages se situent vingt ans plus tard. Le corps congelé de Captain America est retrouvé par le Batman de l’époque, c’est-à-dire Dick, l’ancien Robin, accompagné d’un autre Robin rouquin, Bruce Wayne Jr. Si je ne me trompe pas, Byrne place donc cette résurrection dans la continuité de sa série Generations (les connaisseurs confirmeront ou infirmeront).

Remarquons que, à part Cap et Bucky, il n’y a pas d’éléments marvéliens dans ce récit, qui se place en marge de la continuité DC officielle et hors de la continuité Marvel (à preuve : en 1945, dans le monde « normal » de Marvel, Cap est déjà tombé dans les eaux glacées). À se demander comment l’auteur est parvenu à convaincre l’équipe éditoriale (et celle de Marvel, surtout) d’un tel tour de passe-passe.

Jim

Trading card Captain America issue de la collection « Marvel Universe Series 3 », éditée par Impel en 1992. Illustration de John Romita Sr (je n’arrive pas à déchiffrer le nom de l’encreur) :

Jim

Trading card Captain America, dans la collection « Marvel Universe Series 2 », éditée par Impel en 1991. Illustration de Ron Lim :

Jim

Trading card #54, Captain America, dans la collection « Marvel Universe Series 2 », éditée par Impel en 1991. Illustration d’Art Adams :

Jim