Perso, ça ne m’est jamais arrivé.
« Être » le personnage, oui. Parce que ça va avec mon passé de rôliste. Aussi avec mes goûts (textes off).
Mais ce que fait Slott, ça tient de l’intervention faussement amusée plus qu’autre chose.
Et je vois mal comment on peut être le spectateur de son propre travail, sauf à avoir un ego surdimensionné.
La BD, ce n’est pas juste écrire. C’est se lire, se relire, « améliorer sa copie » constamment. C’est technique. La dernière chose que j’arrive à faire avec mes bouquins, c’est bien de les relire après impression. Je n’y vois que mes défauts.
Même avec Sherlock Holmes, je me sens bien plus proche de celui de Cumberbatch/Gatiss/Moffat que du « mien ».
Encore qu’il y a une exception. Quand BLYND a adapté Sherlock Holmes Society, là, je suis passé du côté spectateur/auditeur.