1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

Brian Bolland :

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Scottie Young, à propos de I Hate Fairyland :

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Jim

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Clins d’oeil/Easter Eggs :

Spider-Man…et Garfield…bien cachés dans une double page de Legion of Super-Heroes #300 par Keith Giffen :

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Les légères différentes des costumes utilisés pour les films Spider-Man & Spider-Man 2 :

Tom Reilly :

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LA GRANDE ILLUSION :

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Depuis sa première apparition dans Amazing Spider-Man #13 en juin 1964, Mysterio (de son vrai nom Quentin Beck) est resté quasi-exclusivement un membre de la très fournie galerie de vilains de l’Araignée. Il y a eu des exceptions, comme l’a montré la saga Sous l’aile du Diable imaginée par Kevin Smith et Joe Quesada pour la série Daredevil . Un arc narratif qui s’est terminé par le suicide du maître de l’illusion après l’échec de son plan. Mais Mysterio était-il vraiment mort ? Les auteurs des séries Spider-Man ont joué avec la question durant plusieurs mois et c’est notamment le sujet de la mini-série The Mysterio Manifesto (ou La Grande Illusion en V.F.).

Dans le premier chapitre, le scénariste Tom DeFalco réunit plusieurs personnages liés à l’histoire de Mysterio : l’Homme Araignée, Daredevil, J.J. Jonah Jameson, Betsy Schneider (l’ancienne petite amie de Quentin Beck) et le nouveau copain de cette dernière, un gars nommé Joe (adversaire éphémère de Spidey période Ditko passé ensuite du bon côté). DeFalco orchestre d’étranges rebondissements et au fil des pages les protagonistes ont de plus en plus de mal à savoir si ce qui leur arrive est réel ou pas. Le format 3 épisodes fait que les choses ne tirent pas en longueur, le rythme est bon et le récit est rondement mené.

Dans la dernière partie, les héros affrontent les responsables de leurs ennuis. Mais la réponse est-elle vraiment aussi simple ? Pas vraiment car la dernière page soulève de nouvelles interrogations. Un peu frustrant mais après tout ce n’est pas si étonnant vu la nature du vilain. Et ce Mysterio Manifesto vaut aussi pour la partie graphique signée par le trop rare Lee Weeks aux dessins et Bob McLeod à l’encrage…c’est beau et ce n’est pas une illusion…

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LA VENGEANCE DU BOUFFON VERT :

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Je me replonge dans mes Spider-Man Hors-Série , histoire de voir si je peux relire des histoires de Spider-Man déconnectées de ce qui se passe dans les nombreux titres mensuels. Ce qui n’est pas le cas de La Vengeance du Bouffon Vert , publié aux Etats-Unis fin 2000. Cette mini-série en trois parties (un format qui n’est plus tellement employé de nos jours), dont j’avais totalement oublié le contenu, s’inscrit en fait pleinement dans les événements de Amazing Spider-Man (qui était alors chapeauté par Howard Mackie et John Romita Jr) et s’intéresse principalement aux plans de Norman Osborn pour se débarrasser une nouvelle fois de son ennemi juré (what else ? ).

Norman Osborn faisait alors partie de la confrérie des Scriers, une organisation dont il a pris le contrôle peu après sa résurrection. Mais l’instabilité de son état mental a mis un frein à sa quête de pouvoir. Pendant trois numéros, le vilain est en convalescence et tombe amoureux de sa nouvelle infirmière…sans oublier Peter Parker qu’il continue de manipuler à distance pour faire de sa vie un enfer (parce qu’on est pas dans un romance comic , hein…).

Le scénariste Roger Stern profite de cet intermède pour s’intéresser à l’héritage des Osborn en donnant des détails supplémentaires sur le passé de l’homme d’affaires cinglé. C’est bien raconté et en fin connaisseur de la continuité de Spider-Man, Stern fait une bonne utilisation de personnages secondaires comme Donald Menken qui a pris une place de plus en plus importante dans l’entourage d’Osborn…mais l’ensemble aurait tout de même pu tenir en un épisode de la série principale, d’autant plus que la mini-série se referme sur un cliffhanger résolu dans Amazing Spider-Man #25 .

Graphiquement, ça reste très agréable puisqu’on retrouve deux habitués des exploits de l’Araignée, Ron Frenz aux dessins et Pat Olliffe à l’encrage.

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AMAZING SPIDER-MAN #277 :

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J’ai découvert les dessins de l’excellent Charles Vess grâce au Cri du Wendigo , une histoire courte de Spider-Man publiée dans Strange #210 (le numéro de juin 1987…pinaise, ceci ne nous rajeunit pas). Il s’agit en fait de la deuxième partie (même si elle a eu les honneurs de la couverture) de Amazing Spider-Man #277 : dans le récit principal, Tom DeFalco et Ron Frenz s’occupent des intrigues en cours, il n’y pas d’action, juste de l’exposition (et je ne sais pas pourquoi l’ensemble ne fait que dix pages).

Changement de tonalité dans ce qu’on peut appeler une back-up (de qualité) : Spider-Man court dans une immensité glacée pour échapper à une présence menacante. On découvre vite que Peter est en plein cauchemar…avec tout de même une part de réalité puisque New York est plongé dans une tempête de neige. Le fort blizzard n’arrête pas les gangsters car Spidey assiste à l’enlèvement de la petite fille d’un diplomate étranger.

S’ensuit une bonne scène d’action en deux temps : course-poursuite et baston entre l’Araignée et les kidnappeurs. Charles Vess utilise parfaitement les possibilités des décors et les redoutables conditions météo pour donner l’impression que le combat s’est déplacé dans une autre réalité (la petite fille fait d’ailleurs penser à un petit chaperon rouge), propice à la touche fantastique du final (une atmosphère irréelle que j’associe naturellement au style du dessinateur)…car la forme monstrueuse suggérée dans la première page n’était pas si onirique que ça…

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Ainsi qu’un Ralph Macchio (qui a fini par laisser le Spidey version 616 à Alonso/JMS pour mieux superviser la naissance de l’univers Ultimate) qui semble avoir été instrumental dans le choix du Bouffon Vert pour le 1er film (plus cette idée d’un Peter Parker que Norman commence à percevoir comme son digne héritier).

« In 1999, Avi Arad was heading up Marvel’s efforts to put theri characters onto the big screen, and making a Spider-Man movie was seen as the lynchpin of any such effort. Avi had been a part of the ToyBiz effort to take control over Marvel after the company had gone into bankruptcy, and he was always clear-sighted as to the potential represented by the Marvel characters. So he was the person most relentlessly pushing for Marvel’s expansion into film, and heading up the development efforts. As initial treatments for the proposed movie were worked on, at a certain point he drafted in myself and Spider-Man editor Ralph Macchio as consultants. We had a couple of long discussions with Avi concerning what the story of the film should be (Ralph is almost single-handedly responsible for the villain in the first movie being the Green Goblin, and the nature of his relationship to Peter Parker, as he was working on stories featuring teh villain at that moment with Paul Jenkins, and he was convincing in his expression that the Goblin represented the web-slinger’s most notable adversary.) »

« I mentioned in the earlier piece that Ralph was almost single-handedly responsible for the villain in the first film being the Green Goblin. In the initial drafts that we read, the bad guys were going to be Electro and the Sandman for some reason–possibly because both of them could have been realized without needing garish and silly super villain costumes. In those days, the costumes and how they would look in real life were a recurring concern. But Ralph had overseen the return of the Green Goblin to life at the climax of the Clone Saga in the Spider-Man books, and he argued effectively in that soft-but-strong manner that he had that the Goblin was Spider-man’s number one arch-enemy, and ought to be who the web-slinger has to contend with in his initial movie outing. »

« We have testimony from Paul Jenkins that Raimi or the production staff used Revenge of the Green Goblin , a 2000 miniseries plotted by Roger Stern but scripted mostly by Jenkins as a referent [ 2 ]. That comic introduced the idea, hitherto never seen in continuity, that Green Goblin sees Peter Parker as his true heir and not his son Harry. This idea made into the film. »

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TANGLED WEB #1-3 :

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Initiative du responsable éditorial Axel Alonso, Tangled Web était une série anthologique composée de 22 numéros (dont certains sont restés inédits en V.F.) publiés entre 2001 et 2003. Le but de ce titre était de permettre à différents auteurs d’exprimer leur vision de Spider-Man et de son petit monde (alliés et adversaires) sans se soucier de la continuité…et sans faire automatiquement du héros le personnage principal à chaque livraison.

Tangled Web a été inaugauré par un arc narratif en trois parties imaginé par le duo de Hitman , Garth Ennis et John McCrea. On le sait, Garth Ennis n’est pas un fan de super-héros, ce qui explique que le personnage Marvel qu’il a le plus écrit est le Punisher. Il aurait pu tourner Spidey en dérision, ce qu’il a déjà fait avec d’autres héros, mais ce n’est heureusement pas le cas ici (car ses portraits sont parfois un peu forcés).

Ennis orchestre même quelques scènes touchantes avec Tante May et se sert du sens de l’humour de Peter au cours de passages très amusants (un rendez-vous qui tourne court dans une soirée peuplée de mannequins anorexiques). La nature de la menace est plus horrifique. le scénariste irlandais a créé pour l’occasion Carl King, une brute qui tyrannisait Parker quand il était gamin. Le gros con suivait le futur Spider-Man partout pour le plaisir de l’humilier et il a été témoin de la fameuse piqûre de l’araignée radioactive.

Vu les effets sur Peter, Carl King a pensé qu’il pouvait lui aussi avoir des pouvoirs…en gobant l’araignée morte. Monumentale erreur car s’il y a bien eu transformation, celle-ci est beaucoup plus littérale et dégoûtante. Les cases sont un peu pauvres en décors mais le style de John McCrea est dynamique et il est à l’aise dans la démonstration peu ragoutante des capacités de Carl King. Ce qui donne un ensemble aussi anecdotique que plaisant, mélange divertissant de légèreté et d’horreur.

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TANGLED WEB #4-6 :

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Le roman Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (1966) a pour héros Charlie Gordon, un homme souffrant de retard mental qui accepte de servir de cobaye pour une opération visant à augmenter son intelligence. Mais s’il progresse intellectuellement, ses relations avec les autres ne s’améliorent pas pour autant. Flowers for Rhino ( Tangled Web #5 et 6) est une variation sur cette histoire imaginée par l’excellent duo formé par Peter Milligan et Duncan Fegredo (j’adore ses dessins, détaillés et très expressifs).

Parce qu’il en assez d’être constamment rabaissé (et parce qu’il est tombé amoureux de la fille de son dernier client), le Rhino demande au savant qui a créé sa peau invulnérable de le rendre plus intelligent. Vu la résistance de son crâne, ce n’est pas une mince affaire mais le résultat est concluant. Hélas, comme Charlie Gordon, le Rhino ne devient pas plus heureux pour autant. Peter Milligan a réussi sa transposition du bouquin de Daniel Keyes dans l’univers Marvel …et entre deux traits d’humour, il a même réussi à rendre ce gros bêta émouvant.

Ces deux numéros font partie des meilleurs épisodes de Tangled Web et Spider-Man n’y a qu’un rôle secondaire. Dans Sans Indemnité (#4), le héros n’est visible que sur une seule case…et dans l’ombre. Greg Rucka et Eduardo Risso évoluent dans les eaux troubles du thriller avec le destin de cet homme de main du Caïd obligé d’affronter les conséquences de son échec (un trafic d’armes stoppé par le monte-en-l’air). Intrigue classique qui vaut surtout pour l’atmosphère sombre comme souvent très bien rendue par le dessinateur de 101 Bullets .

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Faudrait que je relise, tiens.

Perso, ça ne m’est jamais arrivé.
« Être » le personnage, oui. Parce que ça va avec mon passé de rôliste. Aussi avec mes goûts (textes off).
Mais ce que fait Slott, ça tient de l’intervention faussement amusée plus qu’autre chose.
Et je vois mal comment on peut être le spectateur de son propre travail, sauf à avoir un ego surdimensionné.
La BD, ce n’est pas juste écrire. C’est se lire, se relire, « améliorer sa copie » constamment. C’est technique. La dernière chose que j’arrive à faire avec mes bouquins, c’est bien de les relire après impression. Je n’y vois que mes défauts.

Même avec Sherlock Holmes, je me sens bien plus proche de celui de Cumberbatch/Gatiss/Moffat que du « mien ».
Encore qu’il y a une exception. Quand BLYND a adapté Sherlock Holmes Society, là, je suis passé du côté spectateur/auditeur.

Oui, ça me parle deja plus ce que tu dis.

Et blynd ?

Un éditeur de livres audio qui adapte des BDs.
C’est vraiment fun d’entendre des comédiens prendre possession d’une matière écrite.
Je l’ai constaté souvent, bien sûr, mais jamais en tant qu’auteur.
Ça fait drôle, parce que ça t’échappe, d’une certaine manière. Mais les personnages et, par extension l’univers créé, sont… « incarnés ».
J’étais convaincu que ce serait une horreur - disons-le franchement, je manque de maturité artistique - et miracle, je me suis supporté.

Excellent.

Duncan Fegredo :

Bullpen Bits par Chris Giarrusso :

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