Pin-up (extrait de Untold Tales of Spider-Man Annual #1) :
Super-Team Family : Spider-Man et L’Inspecteur Harry
Sorti en mars 2002, Spider-Man: Secret of the Sinister Six propose une couverture peinte d’après des crayonnés de Mike Zeck (par Phil Zimelman, sans doute, mais j’ai la flemme d’aller zieuter de près mon exemplaire), et des illustrations intérieures en noir & blanc par ce même dessinateur.
J’ai pour ma part l’édition poche (pas lue encore…), qui reprend la couverture de l’édition d’origine.
Jim
Sorti en 1997, Untold Tales of Spider-Man est un recueil d’histoires courtes supervisé par Stan Lee et Kurt Busiek.
Il comporte une couverture par Mike Zeck et Phil Zimelman, ainsi que des illustrations ouvrant chacune des nouvelles et réalisées par un large aréopage de dessinateurs, dont Ron Frenz, Alex Saviuk, Ron Lim, John Romita Sr, Louis Small Jr, Alex Maleev…
Jim
Comparatif :
"Fun Fact: Bill Mantlo created the character of Carrion in his 1970s/1980s run on ‘Peter Parker: The Spectacular Spider-Man’ (later renamed simply 'Spectacular Spider-Man’).
Originally he’d envisioned Carrion as a resurrected Norman Osborn, hence Carrion wore tatters of what could have been the Green Goblin’s costume as well as a 'bag of tricks’ very similar to the Goblins’.
In the tradepaper back of the 'Revelations’ storyline which concluded the Clone Saga Part 4 ('Peter Parker: Spider-Man #75’) had additional pages written by Howard Mackie and drawn by John Romita Junior. On one of those pages the resurrected Norman Osborn (having been caught up in a massive explosion in his previous fight with Spider-Man earlier in the issue) emerges from some ruins.
The explosion has damaged him and his costume and he bears more than a little resemblance to Carrion."
Passionnant. J’ignorais totalement l’intention première de Mantlo. Un corps ranimé, mais à moitié pourrissant : encore plus marquant de son obsession pour la maladie et la déliquescence.
Jim
Ty Templeton :
Sensational Spider-Man #13-15 (1996/1997) :
Suite à la conclusion de la seconde Saga du Clone avec pertes (le décès héroïque de Ben Reilly et la disparition mystérieuse de l’enfant de Peter & MJ, où comment jeter le bébé avec l’eau du bain) et fracas (le retour inattendu d’un Norman Osborn imposé par Harras), le responsable éditorial Ralph « pas le Karaté Kid, l’autre » Macchio a été prié de vite passer à autre chose (la saturation des histoires à base de clones étant si prononcée que ceux-ci auront mis un certain temps à revenir).
Une directive étendue aux diverses séries régulières, ayant alors en commun de conserver plus ou moins les mêmes équipes créatives : les duos Mackie/JRjr & Dezago/Wieringo sur Spider-Man et Sensational, les seconds runs respectifs de DeFalco et DeMatteis sur Amazing et Spectacular ou encore le lancement de la mini-série Hobgoblin Lives par Stern/Frenz, tandis que le Untold Tales de Busiek/Olliffe continua tranquillement son bout de chemin dans son coin, jusqu’à son arrêt quelques mois plus tard.
Initialement placé sur Sensational pour assurer l’intérim suite au départ de Dan Jurgens (parti au bout de seulement 6 numéros et tenté de revenir après le renvoi de Bob Budiansky), le « tigre » Todd Dezago (Tellos) a touché le jackpot grâce à l’arrivée d’un nouveau dessinateur, le regretté Mike Wieringo (choisi en raison de la qualité des planches de son Spidey-Boy #1, un des numéros d’Amalgam).
L’entente cordiale entre ces deux-là est telle (Mike : « I remember that from the very first conversation we had, it seemed like we were already friends…or like we were brothers or something. », Todd : « Brothers. Yeah, I felt the same way. ») que « Ringo » demanda à Macchio que son compère reste sur le titre après leur première salve d’épisodes (mettant en scène le Looter & Swarm face à un Ben Reilly de plus en plus proche de son trépas).
Une réussite remarquée par l’éditorial (résultant d’une osmose sur le plan créatif), à tel point que ce duo a failli prendre la relève de Peter David sur Incredible Hulk (!!!), mais cela a capoté en raison d’un clash entre Bobbie Chase et Bob Harras, laissant ainsi le champ libre à Ron Garney (après l’intermède de Joe Casey & Javier Pulido), qui a depuis regretté d’avoir choisi Byrne comme collaborateur sur ce run (cela dit, même l’approche psychologique à la PAD de Paul Jenkins n’était pas non plus sa tasse de thé).
Avec cet arc situé en Terre Sauvage (paru juste avant le début du Ka-Zar de Waid/Kubert), l’équipe créative mélange savamment les ingrédients qui ont fait la renommé de ce duo : des aventures variées, des intrigues simples (mais pas simplistes) et sans prétentions avec pour principal objectif de divertir (l’objectif est atteint de ce côté-là), à base de fun, d’action, d’humour et d’une gestion pertinente de la continuité (le couple Parker, endeuillé par la perte de leur enfant, un blessure encore à vif à ce moment-là), tout en intégrant des thèmes toujours d’actualité (en l’occurence les effets du réchauffement climatique ainsi que la cupidité des représentants de Roxxon, toujours prompts à exploiter mère nature).
Si les héros s’unissent pour empêcher un désastre (même le vilain Stegron est de leur côté pour une fois), l’ambiance ne tourne pas pour autant à la sinistrose, tant le scénario privilégie une tonalité enjouée (assez néo-60’s dans cet aspect « silver age » plus lumineux et optimiste) ainsi qu’une persévérance coupant court au défaitisme (la solution au problème étant aussi évidente qu’astucieuse, rendue possible par l’entrée en scène de deux poids lourds).
Un cycle constituant donc une salvatrice bouffée d’air frais mais qui a eu le malheur d’être positionné à une place un peu ingrate, car prise en sandwich entre la seconde saga du clone (inégale mais avec parfois de bons moments) et la relance conspuée de John Byrne (là par contre il n’y a pas grand chose à sauver). Si les 90’s n’ont pas été tendres avec Spidey, le run de Dezago/Wieringo est en revanche un de ceux qui prouvent qu’il y a eu aussi de belles embellies, plutôt rares et ainsi d’autant plus appréciables.
Mike Wieringo : « The CHICKEN COW monster came from a song with the same title that was born from the mind of a fellow named Wesley Willis. He suffered from schizophrenia– but this debilitating affliction also led to him creating some of the most bizarre and entertaining songs I’ve ever heard. They were truly strange– but very funny and bright in their own way. Todd turned me on to the Wesley Willis experience and sent me a tape filled with his songs. After hearing it, and talking with Todd– we came to the conclusion that we just had to find a way to get the CHICKEN COW (one of our mutually favorite songs from WW) into the Savage Land story arc. Unfortunately, Wesley Willis passed away at age 40 from leukemia…. but his music lives on. »
Un constat qui peut également s’appliquer au dessinateur (lui aussi disparu vers cette même tranche d’âge), dont l’héritage subsiste toujours à l’heure actuelle, notamment par le biais des Ringo Awards.
J’adore ces épisodes…
Purée, faut le voir !!!
Jim
Ciro Tota :
VIDEO GAME :
Développé par Sega, Spider-Man : The Video Game est un jeu d’arcade commercialisé en 1991.
Spider-Man (2002) / Big Bang Theory (2012) :
Sheldon: « When I look in your eyes, and you’re looking back in mine, everything feels not quite normal. Because I feel stronger and weaker at the same time, I feel excited and at the same time terrified. The truth is I don’t know what I feel, except I know what kind of man I want to be. »