1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

Stephanie Buscema :

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Kerry Gammill :

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SPIDER-MAN EXTRA 15 (Amazing #121 à 123) :

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Publié en juillet 1999, Spider-Man Extra #15 était un numéro hommage à Gwen Stacy. Ce tournant historique (mention que l’on trouve également sur la couverture de Amazing Spider-Man #121 ) de la vie de l’Homme Araignée a eu droit à plusieurs rééditions en V.F., ce qui n’est pas étonnant vu l’importance de ce qui a été appelé par la suite « la fin de l’âge de l’innocence » . Et à propos de la couverture du #121, il est intéressant de noter à quel point Marvel a su garder le suspense à l’époque (ce qui n’a pas toujours été le cas pour tous les éditeurs, et encore moins maintenant à l’ère du divulgachis).

On sait ainsi qu’une personne de l’entourage de Peter va mourir mais l’illustration cultive habilement le mystère et le titre de l’épisode n’est dévoilé qu’à la dernière page. Ce qui donne un récit bien ficelé et toujours aussi palpitant même quand on le connaît par coeur. C’est tendu (l’affrontement entre Spidey et le Bouffon vert tient en haleine jusqu’au bout) et émouvant (la dernière page, avec MJ refermant la porte pour rester avec un Peter abattu, touche juste). Les circonstances entourant la mort de la douce Gwen ont fait l’objet de nombreuses discussions les années suivantes (était-elle déjà morte avant d’être rattrapée par Spider-Man, le fameux « snap » faisant planer le doute ?).

Dans les bonus de ce numéro, un article instructif réunit plusieurs interviews et attribue la décision de la mort de Gwen à John Romita Sr, dont le but était alors de faire évoluer la relation entre Peter et Mary-Jane Watson. On retrouve également Romita au dessin de deux historiettes nostalgiques, par le biais de deux regards différents. Dans Souvenirs de Gwen , par Stan Lee et Tom DeFalco, c’est MJ qui se souvient de cette période. C’est touchant (et très joliment dessiné) mais je garde une préférence pour la seconde.

Le Baiser (extrait de la nouvelle série Webspinners : Tales of Spider-Man #1 ), écrit par J.M. de Matteis, est une réflexion sur les souvenirs, sur l’amour perdu et retrouvé, à la fois douce, tendre, empreinte d’une certaine tristesse mais sans perdre l’espoir. Un très beau texte, superbement illustré par l’un des dessinateurs incontournables des aventures de Spider-Man.

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Qui reproduit là un choc analogue à ce qu’il a vécu en tant que jeune lecteur.

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AMAZING SPIDER-MAN #259 :

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Dès les débuts de sa première prestation sur Amazing Spider-Man , le scénariste Tom DeFalco a marqué les esprits avec l’excellent cliffhanger du #257, cette dernière case montrant un Peter Parker médusé lorsqu’il découvre que Mary Jane Watson a toujours su la vérité sur sa double identité. DeFalco ne rebondit pas tout de suite sur cette révélation au début du #258 qui se concentre sur les secrets du costume noir ramené de la planète du Beyonder.

C’est en effet dans cet épisode que Spidey apprend de Mr Fantastic que son costume est en fait un être vivant. La scène est bien orchestrée et alors que le ton était jusque là assez sérieux, DeFalco termine sur une note plus humoristique quand Peter doit rentrer chez lui avec un costume de rechange, le fameux « Bag Man » composé d’une vieille combinaison des 4 Fantastiques et d’un simple sac sur la tête.

À la fin du #258, Peter est dans son appartement. MJ frappe à la porte…il est temps d’avoir une conversation qui représente la plus grande partie du #259. Il y a deux petites scènes d’action dans cet épisode, DeFalco aère brièvement le récit le temps de s’intéresser à la sous-intrigue avec le Super-Bouffon et la Rose qui sera développée les mois suivants. Le plus important reste le témoignage de Mary Jane.

DeFalco ne s’attarde pas sur le moment où MJ a appris que Peter est Spider-Man. Mais on en sait plus sur son histoire de famille, sur ces moments difficiles qui ont fait que la jeune femme a décidé de cacher ses douleurs et sa tristesse sous une carapace de fêtarde. Et c’est particulièrment bien écrit et poignant, confirmant une fois pour toutes que MJ a toujours été tout sauf superficielle. J’ai lu cet épisode pour la première fois quand j’avais à peine 12 ans et il fait partie de ces lectures qui ont fait de moi un fan de Marvel pendant aussi longtemps.

À la fin du #259, Spider-Man enfile de nouveau son costume rouge et bleu, scène dans laquelle s’exprime pleinement l’hommage à Steve Ditko qui caractérisait l’approche graphique de Ron Frenz, complice habituel de Tom DeFalco.

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Spider-Woman (1979) :

Spider-Man and his Amazing Friends (1981-1983) :

Japanese Spider-Man (1978) :

Bagley/Isanove :

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Russell Dauterman :

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PETER PARKER/MARY JANE WATSON

Art by Nick Bradshaw.

Wouldn’t it be nice if we were older?
Then we wouldn’t have to wait so long
And wouldn’t it be nice to live together
In the kind of world where we belong?

“Wouldn’t it Be Nice?” Lyrics by Brian Wilson, Tony Asher, Mike Love. Performed by The Beach Boys.

The greatest love story in the superhero genre across an entire serial continuity. The other romances only make sense in single incarnations or stories, but Peter/MJ have worked over multiple decades in a variety of incarnations and forms, and retained their popularity and fame in various aspects.

It’s a romance whose charisma hasn’t faded, and whose popularity reignites with every decade among multiple generations. We’ve seen their interactions and compatibility and history play out on-panel and seen their romance in many aspects: first meeting and early flirtation, fading of initial attraction, deepen into friendship and then into a loving relationship in the Conway era; difficulties of maturity, and then a breakup leading them to re-enter into a friendship with hard won reflection and wisdom on both sides. And then we’ve seen them married and age up their romance appropriately.

All the aspects of relationships that exist in some of the other couples (though not the same extremes) exist with Peter/MJ. And their relationship is at the heart of the best stories in the continuity and is the emotional texture of the continuity. These are two distinct characters, who we get a sense of apart from each other, and we see them grow and change in interaction to one another with each person enlarging and revealing aspects of their character in context with one another. I plan to write more on this well after this post, so for today I’ll talk about this briefly and just recommend one story.

ASM Annual #19

As for which story to recommend, there’s plenty, but I’ll choose Amazing Annual #19 which Douglas Wolk argues here might be “the first Big Two superhero comic book to be written, drawn and lettered by women”.

It’s a story of Mary Jane getting in an adventure with the Spider-Slayers in a point in their relationship where she and Peter are thinking of getting back together but not yet there.

This comic by the great Louise Simonson (one of the finest writers and editors in the 1980s) was perhaps the first to introduce the motif of Aunt May noting that Peter and Mary Jane’s courtship and romance and their on-off nature was exactly like her and Uncle Ben when they were young (an aspect translated to Spider-Man PS4 with that game’s version of May), and also alluded by Spencer’s Aunt May in his run.

ASM Annual #19. Art by Mary Wilshire.
Scan from my personal physical copy.

It’s also a lovely and sweet moment with the two romantic leads switching places with Mary Jane becomes more confident of being in Peter’s worlds while Peter ends up feeling more vulnerable and less sure, such is the depth to which he cares for her.

By the end of this comic, Peter/MJ aren’t fully on the road to marriage yet but they are closer and have a bigger sense of life with one another and their need for one another while closing in a moment of great sweetness.

ASM Annual #19. Art by Mary Wilshire.
Scan from my personal physical copy.

The sense of need that both characters have in each other’s lives comes out strongly in this comic, released two years before their marriage and whose subplots indeed set up the engagement leading to the wedding.

Dans cet article, l auteur fait l impasse sur le reboot de superman par byrne et de l histoire du couple jusqu au mariage.

N ayant tout lu, je ne saurais dire, mais les debuts mettaient en scène une sympathique dynamique clark lois.

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Byrne :

I (Heart) Marvel - Web of Romance #1 (2006) :

« My wife is strong. My wife is smart. My wife is everything I could never be without that bite from the spider. »

« Quoi offrir à ma femme pour la Saint-Valentin ? » (alors que celle-ci est nettement plus douée que lui pour les cadeaux), telle est la question que se pose Peter Parker tout au long de ce plaisant one-shot, paru à une période où le héros réside encore avec ses proches dans la tour des New Avengers (tandis que May Parker fréquente Jarvis et empêche Logan de fumer), et explorant le quotidien du couple en dehors du volet super-héroïque (cet aspect-là est bien présent mais cela reste léger). Cet angle narratif permet au scénariste de dresser un portrait réussi de la « Madame Spider-Man » (un statut qui a perduré jusqu’à la dissolution du mariage l’année suivante) via ses différentes facettes et qualités, mettant ainsi le doigt sur la source de la popularité au long cours de ce couple complémentaire.

Une véritable ode au personnage de Mary-Jane, se distinguant par la justesse de sa caractérisation ainsi qu’une tonalité pleine humour (cette intro marrante avec le Mandrill), tout en baignant dans une ambiance détendue et souriante, contrastant d’autant plus avec l’atmosphère plus tendue de la série régulière d’alors (le run de JMS, empêtré dans les crossovers). Quand à la continuité, Tom Beland arrive à l’utiliser plutôt adroitement, avec un rappel de la fois où Johnny Storm s’est retrouvé nez-à-nez avec une fausse chauve-souris chez Lee/Kirby.

La partie graphique à l’avenant est signé Cory Walker (l’autre dessinateur emblématique du Invincible de Kirkman, à l’approche nettement moins outrée que celle d’un Ryan « Mr. hémoglobine » Ottley), dont le style clean, dynamique et lumineux (des qualités qui ne sont pas sans évoquer un peu Pasqual Ferry) est tout à fait adapté au ton de cette histoire vivement conseillée.

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Ah ouais, j’ai pensé à lui.
Je me suis dit « tiens, on irait Ottley, mais en bien. Donc ça doit être l’autre. »

Jim

Super-Team Family : Spider-Man contre la Mouche

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Excellent

Spider-Man: Blue #1 - Book One: My Funny Valentine (July, 2002)

Written by: Jeph Loeb
Artist [pencils & inks] by: Tim Sale
Colorist by: Steve Buccellato
Lettered by: Richard Starkings and Wes Abbott of Comicraft
Edited by: Bronwyn Taggart (editor)
Published by: Marvel Comics

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Bullpen Bits par Chris Giarrusso :

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