1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

AMAZING SPIDER-MAN -1 :

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Quelques années ont passé depuis le Sensational Spider-Man -1 . Peter, Ben et May font un peu de rangement dans leur grenier quand l’adolescent tombe sur un vieux carton marqué « comics » . Il y découvre une pile de titres remplis de personnages aux costumes colorés…Captain America, Namor le Prince des Mers, les Young Allies ou encore les All-Winners. Bien entendu, Tante May refuse que son petit touche à ces vieilleries remplies de microbes qui lui donneront certainement des cauchemars (référence à l’épisode flashback de Sensational Spider-Man ) mais Ben reconnaît les BD qu’il lisait quand il était jeune, peuplées de héros défendant des valeurs tels que l’honneur, l’intégrité et les responsabilités.

May n’est pas vraiment convaincue, mais elle laisse faire. Parallèlement, le scénariste Tom DeFalco et le dessinateur Joe Bennett s’intéressent à une enquête du journaliste Jacob Conover et au développement du crime organisé à New-York, qui change de main dans une scène empruntée au Daredevil The Man Without Fear de Frank Miller et John Romita Jr. Cette partie est plus sombre et est liée aux intrigues en cours dans Amazing Spider-Man à cette période.

Les auteurs orchestrent des allers-retours entre cette chambre d’une maison du Queens, moment souriant où un gamin se régale de récits d’un autre temps, en s’imaginant revêtu d’un costume haut en couleurs, et des scènes plus violentes de règlements de compte. Les héros des années 40 n’étaient plus là depuis longtemps…mais comme le montre la dernière case, une nouvelle génération allait bientôt faire son apparition…

En bonus, il y aussi dans ce numéro une vignette de trois pages intitulée Les Secrets de Peter Parker , qui permet de retrouver l’équipe graphique de la série Untold Tales of Spider-Man , Pat Olliffe aux dessins et le grand Al Williamson à l’encrage.

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SPECTACULAR SPIDER-MAN -1 :

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Comme le montre bien la couverture, l’épisode flashback de Spectacular Spider-Man ne baigne pas vraiment dans la même ambiance que ceux de Sensational Spider-Man et Amazing Spider-Man . Le scénariste J.M. DeMatteis avait profité de l’occasion pour centrer son scénario sur la jeunesse de Eugene « Flash » Thompson, Peter Parker ayant cette fois-ci un rôle un peu plus secondaire tout en apparaissant régulièrement tout au long de l’histoire.

Les premières pages montrent que Flash se conduisait déjà comme une petite brute alors qu’il avait à peine 10 ans et il n’y a pas que Peter qui en fait les frais. La description de la cellule familiale des Thompson, avec la figure du père alcoolique et de la mère qui tente tant bien que mal de sauvegarder son mariage pour le bien de ses enfants, enrichit la caractérisation du personnage sans toutefois excuser son comportement et le rendre sympathique car le scénariste montre bien que Flash enchaîne les mauvaises décisions, en gosse perdu à cause de son manque de repères.

L’atmosphère est donc souvent assez pesante, ce qui n’est pas étonnant compte tenu de la complexité du sujet. Bien servi aux dessins par le brésilien Luke Ross (qui avait un style un peu plus *"rond" à l’époque), J.M. DeMatteis emploie tout de même un ton un peu plus léger avec les scènes entre Peter, sa tante et son oncle, moments qui servaient de fil rouge tout au long des numéros « -1 » des comics de l’Homme Araignée, dont un assez touchant en dernière page.

PETER PARKER - SPIDER-MAN - 1 :

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Le flashback de la série Peter Parker : Spider-Man n’est pas celui que je préfère mais même si je le mets en bas de liste, il n’est pas inintéressant pour autant. Peter Parker n’y fait cette fois-ci qu’une courte apparition, en visiteur d’une exposition de sciences en compagnie de sa tante et de son oncle. La scène ne dure que cinq cases mais elle orchestre la première rencontre du futur Spider-Man avec celui qui sera son ennemi juré, Norman Osborn.

Le scénariste Howard Mackie s’est servi du mois flashback comme préquelle de ses intrigues du moment, en expliquant les raisons qui ont poussé Arthur Stacy et sa famille à quitter les Etats-Unis. Mackie approfondit la relation d’Arthur avec son frère George (le père de Gwen), entre amour fraternel et compétition pas toujours amicale pour prouver sa valeur. Comparé aux autres « -1 » , on est plus ici dans le registre d’une enquête avec quelques touches horrifiques à la X-Files .

Les visages et les silhouettes dessinées par Dan Fraga sont parfois un peu figées (et il abuse des mâchoires carrées) mais dans l’ensemble, Howard Mackie a livré un bon petit épisode , même s’il souffre de la comparaison avec les autres flashbacks . La dynamique entre les deux frangins Stacy donne le ton de ce suspense bien ficelé qui plonge dans les sombres secrets de Norman Osborn.

Romita Jr/Williamson (Spider-Man #67, 1996) :

La rubrique « If Her Hair Was Still Red » de Brian Cronin, où la gestion du personnage de Mary-Jane Watson au fil du temps :

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Super-Team Family : Spider-Man et Alfred Pennyworth

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Et ca permet de garder le PP.
Malin.

Je crois que j’ai chroniqué celui-ci et le Amazing.

Jarvis va être jaloux.

aunt_may_jarvis

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Oula, cela fait beaucoup de lecture.

Déjà que je voulais me lire le topic sur the leftovers aujourd’hui.

UNTOLD TALES OF SPIDER-MAN/AMAZING SPIDER-MAN ANNUAL '97 :

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Pour sa série Untold Tales of Spider-Man , qui a enrichi la période Stan Lee/Steve Ditko de chapitres supplémentaires, Kurt Busiek ne s’est pas contenté des vilains déjà existants et a opposé l’Homme-Araignée à de nouveaux adversaires (Headsman, Commanda, The Scarlet Beetle…) et à des méchants qui n’était jusque là pas encore apparus dans ses aventures (comme l’Anguille, le Black Knight et l’Homme Radioactif).

Sundown (un scientifique qui a acquis des super-pouvoirs par accident alors qu’il travaillait sur une expérience sur la photosynthèse pour Oscorp) fait partie de la première catégorie et s’il n’a plus été utilisé par la suite (comme les autres super-vilains de Untold Tales ), le diptyque dans lequel il déchaîne ses pouvoirs reste une petite saga bien ficelée, avec une construction judicieuse entre passé (l’ annual 1997 de Untold Tales of Spider-Man par Kurt Busiek) et présent (l’ annual 1997 de Amazing Spider-Man par Roger Stern).

Le Untold Tales ne perd pas de temps pour plonger le lecteur dans l’action puisque Spidey affronte Sundown dès la deuxième page. Ce premier round se passe mal pour le jeune Spidey et il faudra l’aide de tous les super-héros de l’époque (et ils sont vraiment tous là) pour arrêter Sundown. La progression dramatique est réussie et les détails sur les secrets du vilain (pas si vilain que ça en fait) sont révélés progressivement tout en gardant des choses sous le coude pour la suite.

Car la partie Amazing se déroule une dizaine d’années plus tard, après la sortie de prison de Sundown. Roger Stern utilise efficacement la continuité (en ramenant notamment un gangster oublié depuis les Lee/Ditko, Lucky Lobo) et signe une suite bien écrite qui complète parfaitement la première partie de son complice Kurt Busiek en bouclant comme il le faut l’histoire de cet éphémère « adversaire » de Spidey. Je suis juste un peu plus partagé sur la partie graphique…il y a certes une régularité sur les deux parties et j’aimais bien le style du regretté Tom Lyle, mais les silhouettes et les expressions sont parfois un peu raides et surtout sa façon de dessiner les adolescents n’est pas très convaincante dans le Untold Tales .

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Les vilains de Untold Tales : The Headsman par Darick Robertson

Les vilains de Untold Tales : Commanda par Terry Dodson

Les vilains de Untold Tales : L’Anguille par Dick Ayers.

Les vilains de Untold Tales : The Scarlet Beetle par Neil Vokes

Les vilains de Untold Tales : The Black Knight par Patrick Zircher

Les vilains de Untold Tales : Gordon Savinski par Pat Olliffe

Les vilains de Untold Tales : L’Homme Radioactif par Stuart Immonen

Mash-up Marvel/DC tiré de l’annual 1997 de Untold Tales of Spider-Man :

Article extrait de Marvel Age #5 :