1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE THOR !

Super-Team Family : Thor & Musclor

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Rafael López Espi :

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Hommage au King.

Mangog, quel chouette personnage !

Geoff Darrow :

Mignola :

Je vous remercie. ^^

Giorgio Comolo :

Romita Jr/Janson :

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James Harren :

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Tom Fowler :

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La planche de James Harren est une petite mine d’informations cachées !! Je donnerai un rein pour avoir une de ses planches !

MARVEL CLASSIC #7 :

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Les aventures de Thor ont mis du temps à trouver une direction véritablement intéressante, les premiers épisodes, avec leurs changements réguliers de co-scénaristes (Larry Lieber, Robert Bernstein) et de dessinateurs (Don Heck, Al Hartley, Joe Sinnott) étant le plus souvent moyens et franchement oubliables. Mais les choses ont changé quand Jack Kirby s’est de plus en plus impliqué sur le titre, en débutant par la back-up Tales of Asgard qui insistait sur les élément mythologiques de la saga de Thor. Les histoires principales ont également pris une autre dimension, ce que démontrent bien les deux arcs narratifs au sommaire du #7 de la revue Marvel Classic .

Le Ragnarok est la principale épée de Damoclès des comics mettant en scène les Asgardiens. Et dans les 154 à 157, la fin des temps risque d’être provoquée par le monstrueux Mangog, une créature qui est la personnification de la haine de milliards d’êtres, un peuple éradiqué par Odin suite à leurs actes odieux (jamais révélés mais un historien des comics y voyait un symbole du nazisme). Libéré par le troll Ulik, Mangog n’a alors plus qu’un seul but, libérer l’épée d’Odin de son fourreau pour provoquer le Ragnarok.

Il a donc bien fallu quatre épisodes à Stan Lee & Jack Kirby pour orchestrer ce combat spectaculaire, tout en s’attardant sur chaque personnage secondaire, d’une Sif blessée sur Terre aux Trois Guerriers en passant par Balder (qui a bien du mal à échapper à l’amour vache de Karnilla) et Loki (ce dernier n’arrageant pas les choses en usurpant le trône d’Odin, plongé dans le Grand Sommeil pour retrouver ses forces). Les rebondissements ne manquent pas jusqu’à un final tout de même un peu abrupt.

Dans les #160 à 162, Thor est confronté pour la première fois à la menace de Galactus. L’aspect cosmique tourne à plein régime et permet au King Kirby de s’en donner à coeur joie, de cases épiques (la bataille Ego/Galactus par exemple) en collages aux visuels étonnants. Le dernier chapitre est juste un peu plus bavard et se présente plus comme un « chapitre intérmédiaire » promettant de révéler les détails de la naissance de Galactus…mais sur seulement quatre pages, ce qui est assez léger (des éléments seront rajoutés ultérieurement).

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Super-Team Family : Popeye & Thor

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Marvel de A à Z : Karnilla par Walt Simonson

Thor #386 (1987) :

Après trois numéros consécutifs explorant d’autres périodes (le passé dans le #383 pour un détour par le Battleworld des Guerres Secrètes, le lointain futur dans le #384 avec les débuts de Darko Ktor ou encore un affrontement anecdotique avec Hulk dans le #385), le trio DeFalco/Frenz/Breeding s’est enfin décidé à reprendre là où s’était arrêté le run de Simonson (LE meilleur run de Thor pour l’éternité, juste devant Kirby & Aaron), et pour cause puisque Macchio leur a entretemps confié les rênes du titre pour de bon (leurs deux fill-in ultérieurs ayant en quelque sorte fait office de bout d’essai concluant).

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Que faire après un tel run ? C’est l’épineuse question que se posent Tom DeFalco (tout juste promu Editor-In-Chief cette année-là suite au renvoi de Shooter) et Ron Frenz (sans série fixe suite à son renvoi d’Amazing Spider-Man en raison d’une bisbille avec Jim Owsley/Christopher Priest, finalement revenu chez Marvel après que DeFalco ait cessé d’être EIC).

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La réponse, ils la trouveront dans leur appréciation commune du Marvel des 60’s, d’où une envie de renouer avec le Thor d’antan, et tant pis si cela implique de détricoter les apports de Simonson au passage pour mieux revenir à une version « néo-Kirby » (Ron Frenz ne s’en cache pas dans son interview donnée au magazine promotionnel Marvel Age, c’est même son objectif avoué).

Du Thor à la manière de Lee/Kirby, voilà un descriptif commun qui résume à la fois l’efficacité mais aussi les limites de l’approche de certains runs de la série (les plus nostalgiques d’entre eux), qu’il s’agisse de Wein/Buscema, DeFalco/Frenz ou Jurgens/Romita Jr (Jurgens ayant attendu la seconde moitié de son run pour proposer des choses plus originales voire inédites, donc plus intéressantes dans l’absolu).

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Ainsi l’équipe créative ne tarde pas à marquer son territoire avec une ouverture annonçant la couleur (à peine commencé que déjà un des apports du précédent run dégage en quatrième vitesse), durant laquelle Thor perd sa barbe (servant au départ à cacher ses cicatrices, or celles-ci avaient fini par disparaître) après s’être rendu à contrecoeur chez un barbier d’Asgard (un troll à l’air patibulaire, la source d’un gag).

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Ces réserves mises à part, ce début de run débute tout de même assez bien (l’équipe créative y allant ensuite « full cosmic » avec l’entrée en scène de ces poids lourds que sont les Célestes), en mettant en place les prémices d’une nouvelle direction (comme l’indique le changement de look, et pas seulement sur le plan de la pilosité faciale) tout en commençant à paver la voie vers le #400 (DeFalco entend bien fêter dignement cette événement en commençant à organiser les préparatifs pour cette occasion spéciale).

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Pour provoquer à terme le retour du duo Odin/Surtur (disparus ensemble dans un même élan lors de la fin marquante du #353) il faut un vilain d’envergure sans déficit de charisme, or celui-ci commence justement à pointer le bout de son nez dans ce numéro-là (le dieu égyptien Seth, qui s’était fait plus rare depuis ses précédentes confrontations avec le dieu du tonnerre dans une poignée de numéros des années 70).

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Quant à Leir, s’il débute comme adversaire du héros dans ce numéro (permettant de s’attarder sur la rivalité entre les dieux Celtes et ceux d’Asgard), sa finalité sur le long terme consiste plutôt à grossir les rangs des alliés de Thor (il en aura bien besoin vu la sinistre menace qui se profile alors à l’horizon).

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La paire Ron Frenz/Brett Breeding quant à elle assure toujours le spectacle à la partie graphique, ici bien mise en valeur par l’apport de John Workman (un des lettreurs les plus renommés de la profession), resté sur Thor même après le départ de Walt Simonson (son fréquent collaborateur) et cela jusqu’au #400, un numéro anniversaire qui marqua également le départ de l’encreur Brett Breeding, remplacé par le vétéran Joe Sinnott (une fausse bonne idée, car ne faisant que renforcer l’aspect « copycat » du style de Frenz).

Pas relu depuis longtemps mais je garde de très bons souvenirs de cette période. Je m’y replongerai aussi dans l’année…

Erik Larsen :

Jeff Slemons :

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