1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

60, c est mieux.

Allez bientôt le 69, ça vaut le milliard en deux semaines.

AVENGERS 1.5 :

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Les Avengers n’ont pas eu droit à leur épisode « Flashback » en juillet 1997 car les héros étaient alors en quelque sorte exilés dans un autre univers, le « Pocket Universe » des titres Heroes Reborn. Mais si la série Avengers n’a pas eu de numéro « -1 », le Avengers 1.5 de novembre 1999 peut remplir cette fonction puisqu’il s’agit d’un retour vers le passé qui s’intercale entre les deux premiers épisodes signés Stan Lee et Jack Kirby.

Les Avengers viennent donc de se rassembler pour la première fois et si Hulk et Thor s’asticotent déjà, les héros n’ont pas le temps de souffler puisque l’armée leur demande de s’occuper de la menace du Docteur Fatalis qui vient de récupérer sa forteresse volante confisquée par les Fantastiques lors d’une précédente aventure. À peine arrivés à bord de l’engin, les Avengers, qui n’ont pas encore peaufiné leur dynamique d’équipe, sont séparés, le seigneur de la Latvérie leur ayant réservé des pièges sur mesure…

Au scénario et aux dessins, le duo Roger Stern et Bruce Timm savent idéalement se fondre dans l’atmosphère de cette époque. La structure de l’intrigue rappelle certains numéros des 4 Fantastiques, c’est fun, mené sur un rythme soutenu et graphiquement aussi énergique qu’agréable pour les mirettes. Là où se distingue Roger Stern par rapport aux histoires des sixties, c’est sur l’écriture de la Guêpe, moins superficielle et au rôle important dans le dernier acte.

Bref, un « épisode oublié » divertissant, sympathique exercice dans lequel Roger Stern et Bruce Timm sont particulièrement à l’aise…

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Les ennemis : Avengers 5 - Les Hommes de Lave

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Les ennemis : Avengers #6 et 7 - Les Maîtres du Mal

La première incarnation de l’équipe de vilains réunit le Baron Zemo, le Black Knight (Nathan Garrett), Le Fondeur et l’Homme Radioactif.

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Une composition qui évolue rapidement puisque dans l’épisode suivant, les Maîtres du Mal ne sont plus que trois : Zemo, l’Enchanteresse et l’Exécuteur.

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Byrne (Avengers & X-Men & FF vs. Fin Fang Foom) :

Romita Jr & Dan Green :

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Buscema/Jusko :

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Tom Brevoort : « Here, commissioned by me, are John Buscema’s original pencils to the Trade Paperback reprinting of AVENGERS UNDER SIEGE, along with Joe Jusko’s final painting done from the pencils, and the completed cover as it saw print. At the time, marvel had briefly introduced this unified trade dress on all of the collections, requiring us to obscure half the image on teh final cover. »

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Splash page from AVENGERS #58 (1968) by John Buscema and George Klein

HULK SMASH AVENGERS :

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Si Hulk fut l’un des membres fondateurs des Vengeurs, les circonstances particulières de la création de l’équipe ont fait qu’il n’y a pas vraiment eu de confiance établie entre les co-équipiers, situation aboutissant au départ du Titan Vert dès la fin du deuxième épisode de la série de Stan Lee et Jack Kirby. Au fil des années, les relations entre Hulk et les Avengers ont souvent été conflictuelles, ce qui est au coeur de la mini-série Hulk smash Avengers publiée aux Etats-Unis en 2012, à la même période que le premier long métrage Avengers de Joss Whedon.

Les cinq épisodes proposent autant d’histoires explorant différentes périodes, des débuts des Avengers à l’après World War Hulk en passant par l’ère Gyrich, l’arrivée de la nouvelle Captain Marvel chez les Avengers et une rencontre entre les Vengeurs de la Côte Ouest et Joe Fixit. Un ensemble agréable, quoiqu’assez irrégulier graphiquement parlant. J’aurais par exemple apprécié que chaque partie soit dessinée avec un style qui rappelle la décennie en question, à l’instar du segment des années 60 (que l’on doit à Ron Frenz et Sal Buscema).

Hulk smash Avengers est un récit qui joue clairement sur la nostalgie et il y a un bon travail de la part des scénaristes qui ont réussi à retrouver le « feeling » des époques traversées (Tom De Falco pour les sixties , Joe Casey pour l’épisode avec Henry Peter Gyrich, Roger Stern animant quant à lui « ses Vengeurs » tout en rendant un très sympathique hommage à Mark Gruenwald et John Buscema par l’intermédiaire de deux témoins qui discutent des mérites des membres de l’équipe…).

Bref, c’est pas mal du tout (surtout les trois premiers numéros)…même si les dessins de Karl Moline, Max Fiumara et Augustin Padilla ne collent pas vraiment avec l’ambiance recherchée…

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AVENGERS - EARTH’S MIGHTIEST HEROES :

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L’univers Marvel tel que nous le connaissons a été forgé par Stan Lee, Jack Kirby, Steve Ditko et cie dans les années 60…mais les héros ne vieillissent (quasiment) pas et on a coutume de dire qu’il s’est généralement passé environ 10/15 ans (pour rester le plus vague possible) depuis leurs débuts. C’est pour cette raison qu’il y a eu régulièrement des « réactualisations » des origines afin de les transposer à une époque plus « moderne » (je sais, ça en fait des guillemets). Publiée en 2005, la maxi-série Avengers : Earth’s Mightiest Heroes de Joe Casey et Scott Kolins en fait partie.

Le scénariste ne donne pas de date précise, mais vu la jolie coupe mulet à la McGyver arborée par Clint Barton dans les premières pages, on se doute que l’action se déroule au début des années 90. En 8 épisodes, Joe Casey reprend tous les événements principaux des seize premiers numéros de la série Avengers en les développant de façon très intéressante (l’aspect bureaucratique et le rôle du gouvernement et des médias sont plus appuyés). Il souligne également un point très important : en ce temps-là, les fondations de l’équipe étaient branlantes (il faut dire qu’avec Hulk, il y avait de bonnes raisons pour que ça s’effondre) et il a fallu attendre l’arrivée d’un homme pour qu’elles se stabilisent…Captain America !

Joe Casey livre ici un beau portrait de l’homme hors du temps. Il y a quelques pointes d’humour au début (la réaction de Steve à son premier zapping télévisuel est impayable grâce aux expressions croquées par Scott Kolins) avant que l’ambiance devienne un peu plus sombre quand les souvenirs commencent à lui revenir et que se profile une nouvelle rencontre avec le baron Zemo. Mais même dans les moments de doutes, Captain America ne perd pas espoir et ce n’est pas pour rien qu’il est devenu le coeur des Vengeurs et leur leader en si peu de temps.

Les Plus Grands Héros de la Terre est une très bonne mini-série qui ne manque pas de chouettes petites idées (j’aime bien le gag récurrent des nombreuses armures de Tony Stark…oui, la technologie évolue vite) et qui sait retrouver le « feeling » d’une période grâce aux qualités de sa narration, sa caractérisation et sa partie graphique. Au fil des ans, j’ai fini par en avoir un peu assez de ces relectures des origines (je n’ai jamais lu les Season One par exemple) mais j’avoue que je me suis replongé dans celle-ci avec plaisir.

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Une forte inspiration pour le cartoon du début des années 2010 il semblerait (tandis que sa suite, toujours par Casey, s’attarde cette fois sur la période Thomas/Buscema).

Couverture de Nova #59, décembre 1982 par Thomas Frisano :

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Thomas Frisano :

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Artemus Dada à propos des runs successifs de Dan Slott (post-Batman Adventures/pré-Amazing Spider-Man: Big Time, durant la seconde moitié des années 2000) sur G.L.A., Avengers : The Initiative & Mighty Avengers :

Au tour de l’avis de Ben-Wawe concernant le run de Slott :

Wonder Man par Keith Pollard et Joe Rubinstein, fiche dans l’Official Hanbook of the Marvel Universe (on voit qu’il y a de la retouche entre la version encrée et la version publiée, et j’ai l’impression, sur le visage de profil, de reconnaître la main de Byrne) :

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Le thread consacrés à un des arcs narratifs de Steve Englehart sur les West Coast Avengers :

Quand Rick Remender (ado de 80’s, donc biberonné au run de Roger Stern ?) fait référence à une incarnation spécifique des Vengeurs dans les pages de son run sur Punisher (pré-FrankenCaslte).

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Illustrations de Vince Argondezzi et Joe Rubinstein pour la fiche consacrée à Henry Pym dans l’Official Handbook of the Marvel Universe :

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Fred le Mallrat évoque le recueil Avengers: Scarlet Witch :

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