1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

Hommage à Don Heck :

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Les Vengeurs et les robots :

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« Crisis on Other-Earth ! », par Steve Englehart et George Pérez :

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John Buscema :

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John Byrne réinterprète deux périodes marquantes, celle de Roy Thomas et celle de Steve Englehart :

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John Byrne :

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Le Chevalier Noir de Marvel :

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Le club des archers !

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Miss Marvel, c’est toute une équipe !

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Tout un élevage de panthères noires :

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Les Veuves Noires de l’univers Marvel :

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Quasar et sa bande :

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Avec de vrais morceaux de Wildstorm dedans :

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Concours d’armures :

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Kang aux multiples visages :

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Cités par Marko :

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Dans Solo Avengers #9, tandis que Tom DeFalco et Mark Bright continuent leur feuilleton consacré à Hawkeye, Jean-Marc DeMatteis et June Brigman consacrent une histoire courte à Patsy Walker, alias Hellcat.

Tout commence alors que Patsy apparaît sur le plateau d’une émission télévisée. La voix de la première page, celle du présentateur, permet de dresser le portrait de cette héroïne qui est un condensé de trucs saugrenus. Surtout, Patsy, personnage ramené sur le devant de la scène par Steve Englehart à l’occasion des épisodes qu’il a consacré à Hank McCoy, possède une dimension méta : cette jeune femme provient de vieilles séries Marvel surfant sur le « teen humor » à la Archie, puisqu’elle a figuré dans des titres comme Patsy & Hedy, récits de rivalité féminine sur fond d’amourette (typique le produit sur-mesure pour @Blackiruah ! ) dans le milieu de la mode. Mais dans l’univers Marvel, ces périodiques existent, et Patsy est donc une ancienne enfant star dont la vie, plutôt qu’être filmée, a été reproduite sur papier.

Patsy est aussi une femme blessée et abandonnée, qui est devenue une super-héroïne dans un élan de revanche sociale (encore par Englehart, cette fois dans Avengers). Tout ceci, et l’aspect promotionnel (puisque Patsy est sur le plateau pour parler de son nouveau livre), DeMatteis en a bien conscience, décrivant une femme en porte-à-faux, coincée entre son image et ses désirs.

Parallèlement, on voit une silhouette semi-animale dans l’ombre, à l’occasion de cases sombres rythmant le début du récit. Il s’agit de Mad Dog, alias Buzz Baxter, l’ancien compagnon de Patsy, censé être en prison. Il s’en prend à elle sur le plateau.

La confrontation, loin des caméras, s’avère violente, à la fois physiquement et psychologiquement. Les deux personnages semblent incapables de faire une croix sur leur passé commun et d’aller de l’avant, s’enfermant dans une vieille rancune symbolisée par leurs alter ego costumés. Et si elle remporte la victoire, Patsy, alias Hellcat, se rappelle les bons moments, et son parcours, laissant au lecteur, à la fin, le soin de choisir si cela signifie qu’elle oublie les mauvais moments au profit des bons et repart vers de nouvelles aventures, ou bien si elle s’enferre dans les regrets et les remords.

Au dessin, June Brigman, élégamment servie par l’encrage de Bob McLeod, dresse le portrait d’une femme fragile qui découvre sa propre force. Son trait délicat octroie à Patsy, pourtant très maquillée et habillée court, une élégance et une féminité séduisantes.
Un petit récit assez en finesse, malgré la bagarre finale qui atteint des sommets en matière de vacherie.

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Bo Hampton :

Andrew MacLean :