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C est plus joli en nb, olivetti
Ouais, c’est souvent le cas.
Une rediFC exprès pour @Fred_Steinmetz
Wolverine (Vol.5) #01-04: La chasse est ouverte
Dans un centre commercial, un homme réduit en poussière, devant son fils Alex, tous les clients se trouvant à proximité à l’aide d’une mystérieuse arme et en toute quiétude. Logan fait partie des victimes, mais son pouvoir guérisseur s’active et il finit par tuer le meurtrier quand l’homme allait également tirer sur son fils. L’inconnu avait un discours incohérent, mais semblait avoir repris ses esprits quand il rendit son dernier souffle. Dans un premier temps choqué, l’enfant parait plus serein quand il pose des questions à Wolverine sur ses pouvoirs. Et en un instant, il assomme l’unité de police qui était arrivée entretemps sur les lieux, attrape l’arme et s’engage dans une course-poursuite destructrice avec Wolverine. L’arme d’Alex présente différents type de tir et il va même réussir à laisser une balle dans le bras de l’X-Man, qui va finir par comprendre que quelqu’un ou quelque chose contrôle mentalement l’enfant. Ce sera confirmé quand il va perdre l’arme et qu’un autre homme va la ramasser et reprendre la tuerie, avant que Nick Fury Jr arrive à point nommé. L’arme, sans propriétaire physique s’envole, poursuivi par une des voitures volantes du SHIELD et … apparaît alors le Gardien, ce qui inquiète fortement Logan.
Mais la priorité reste de lui enlever la balle et il se rend dans le Guernica, bar qu’il fréquente depuis peu où il s’est fait de nouveaux amis, aux compétences multiples, qui cherchent à comprendre d’où vient l’objet qu’ils lui ont retiré du bras, puisque même Fury ne le connaît pas, ni même l’alliage avec lequel il a été fabriqué.
Pendant ce temps, l’étrange arme a rejoint un groupe de policiers et de truands, tous mentalement manipulés, qui s’infiltre dans une usine pharmaceutique peu recommandable, Blenkin. L’intervention de Fury Jr et de Wolverine, qui les avaient retrouvés grâce à la voiture volante, ne les empêchent pas de dérober, à l’aide d’un avion furtif (dont les pilotes sont également sous influence) un incubateur grand format.qui devrait permettre aux toujours mystérieux manipulateurs de se reproduire plus vite.
Le mutant retrouve le pistolet et l’incubateur dans un avion cargo, lâché par les pilotes manipulés en direction du Yankee Stadium, à l’heure d’un match. Logan lui coupe les ailes afin qu’il finisse dans l’East River. Fury Jr l’attend en bordure et alors qu’il le félicite pour le nombre de vies sauvées et l’annonce que Fatalis est derrière tout cela, le gardien fait une nouvelle apparition et l’X-Man comprend que l’agent du SHIELD n’est plus tout à fait lui-même quand il lui ordonne, avec une arme, de le suivre …
Et c’est ainsi que se termine cet arc, en nous laissant un peu en plein milieu de l’action, à l’image du début de l’histoire d’ailleurs, où l’on démarre tambour battant avec en première page un Logan dont la moitié du corps est presque désintégrée.
Pour ce titre estampillé Marvel Now!, Paul Cornell part sur quelque chose de neuf, sans faire de lien avec tout ce qui a été écrit précédemment (ce qui en soit, quand on relance une série, est assez cohérent). Outre l’intrigue, il crée un nouveau casting de partenaires (on ne parle pas encore d’équipe, même si la blague du solitaire pas si solitaire revient par deux fois) avec les clients du bar Le Guernica (oui, encore un bar, comme à Madripoor, mais en bien plus smart). On peut dire en tout cas qu’il ne s’économise pas en action, mais on a l’impression surtout de voir la même scène déclinée tout au long des quatre épisodes, avec un héros courant toujours après un engin et se retrouvant systématiquement face à des innocents sous contrôle mental, donc avec la difficulté de ne pas pouvoir les trucider à l’envie. Alors même si le premier numéro est plutôt riche en ossements, la situation empêche Logan d’utiliser la solution de facilité, l’auteur essayant sûrement d’emmener le personnage dans un autre fonctionnement, avec du neuf (à l’instar de la nouvelle capacité musculaire, présentée de manière très classique). L’essai est louable, mais à l’issue de l’arc, il n’est pas vraiment transformé, l’ensemble manquant quand même d’intérêt, malgré les effets présents pour donner de l’importance à sa saga, avec la présence par deux fois du Gardien et en final, un extrait d’un livre du 22ème siècle évoquant ces évènements. Et puis même si l’objectif est de tenir en haleine le lecteur en gardant une fin très ouverte, celle-ci semble plutôt se finir en queue de poisson, avec un sentiment qu’il manque un morceau de l’histoire. La construction en arc pour mieux rentrer dans les TPB fausse peut être ce sentiment.
Heureusement que cette relance est exécutée par l’inoxydable Alan Davis, qui réussit sur toutes les séries où il passe. Reconnaissable au premier coup d’œil, son style est toujours aussi dynamique, ses personnages aussi expressifs et son coup de crayon aussi efficace. On a l’impression de se répéter avec lui, mais il n’y a pas grand-chose à ajouter tant il maîtrise techniquement et esthétiquement son sujet avec brio. C’est peut être la marque des grands maîtres.
Avis : dommage qu’on ait du mal à s’intéresser à l’histoire car les dessins sont de très grande facture.
Parution française dans Wolverine (Vol.4) #01 à #04.
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