Cable par German Peralta
Cable & Deadpool par Matthew Clark et Karl Moline
RediFC …
Wolverine (Vol.5) #05-06: La noyade de Logan
Après avoir été retrouvé par le SHIELD, Logan est emmené sur l’héliporteur dénommé Hercule. Même s’il ne sent pas l’odeur caractéristique de cette possession, il a des doutes qui sont confirmés quand Fury Jr répond difficilement à une question test. Il ne prend alors plus de gants, surtout que tout le personnel semble sous contrôle mental et finit par s’échapper dans les coursives de la base volante … qui se mue en sous-marin géant. Avant de s’enfoncer définitivement dans les fonds marins et ne plus pouvoir communiquer avec la terre ferme, il contacte le Guernica pour que ses amis, qui ont toujours les relations qu’il faut et des moyens de pression qui vont avec, puissent lui envoyer les plans de l’Hercule. Logan finit par retrouver des agents « sains », puisqu’ils étaient enfermés dans une chambre de décompression, sans contact donc avec l’air extérieur. Le petit groupe s’équipe en matériel de respiration et tente de rejoindre l’armurerie. Mais Fury Jr les retrouvent et ouvrent les écoutilles afin de voir si Wolverine peut survivre à une noyade.
Fort heureusement pour lui, il est sauvé par les membres du SHIELD encore valides, mais d’autres arrivent, équipés de branchies pour l’empêcher d’essayer de s’échapper. En s’en débarrassant, l’X-Man apprend que les « possédants » cherchent surtout à le conserver, à l’empêcher de partir et ne peuvent « l’occuper » car ils ressentent la douleur de leurs hôtes et le mutant souffre quasiment en permanence. En cherchant un moyen de s’échapper avec l’unique saine d’esprit du SHIELD, il apprend qu’il est possible d’aller dans le microvers à partir de l’héliporteur, pour mieux ressortir par un autre chemin. Seulement, l’ennemi avait prévu cette possibilité et finit par se découvrir : ce sont en fait des expériences génétiques, des armes d’un généticien du microvers, qui se sont échappés, qui ont mutés et qui ont découvert les limites du microvers. Ils se sont multipliés et ont compris qu’ils pouvaient investir des corps humains et les contrôler grâce à leur esprit de ruche. Et l’arme[[de l’arc précédent]] était un de leurs vaisseaux. Leur objectif est de maintenir la paix afin de préserver la vie humaine pour mieux l’infester. Et Logan est leur super-héros préféré, d’autant plus qu’ils considèrent qu’il est conçu comme eux. Evidemment, toutes ces révélations rendent fou de rage Wolverine, laissant le temps à l’agent du SHIELD de les ramener dans leur univers, juste derrière Fury Jr, pour mieux l’assommer. Finalement, Hercule est inondé de gaz incapacitant, puisqu’endormis, les humains ne peuvent être contrôlés. Le SHIELD récupère son bien et ses moyens, mais Logan se rend compte que son ennemi a mis sa menace à exécution, via la balle qu’il avait pris toujours dans l’arc précédent : son facteur guérisseur ne fonctionne plus.
Ce court arc aurait très bien pu s’intégrer dans le précédent, mais Paul Cornell a dû juger bon du contraire, ou alors ses éditeurs, peut être à cause du changement de dessinateur. Mais après tout, qu’importe la forme, c’est surtout ce qui ressort des deux premiers arcs qui importe. Et on a l’impression que les 6 épisodes n’étaient qu’un prétexte pour arriver à retirer le pouvoir de régénération du mutant, car cette lecture était bien laborieuse. Un héros qui ne cesse de se répéter (les explications et mises en situation données aux lecteurs arrivent assez « lourdement »), un ennemi dont on comprend difficilement les motivations (« j’essaie de te noyer pour mieux t’emprisonner », on a vu mieux pour garder quelqu’un en vie !), tout comme les raisons pour cet engouement envers Wolverine, tout cela fait quelque peu improvisé ou mal préparé, avec peu d’énergie, tout comme l’issue de cette histoire, qui n’apporte rien de nouveau (même si cela fait quelques temps que la perte de pouvoir ne lui était pas arrivée).
Et même si l’auteur tente de mettre un peu de sentiments et d’humain, notamment à travers les personnages secondaires, mais là aussi, il y a un manque de précision dans la relation entre Logan et le Fury Jr, qui ont par moment tendance à se parler comme de vieux compagnons, alors que le fiston vient tout juste de côtoyer le monde des super-héros.
Mirco Pierfederici a la lourde tache de remplacer Alan Davis. Evidemment, il souffre un peu de la comparaison, mais il a l’intelligence de ne pas essayer de lui ressembler, et de conserver son style, avec du mouvement, beaucoup de traits et assez détaillés, mais moins de finesse. Les proportions corporelles sont plutôt respectées, cependant, ce qui est étrange, c’est qu’il est capable de donner de l’expressivité aux visages, mais également de les rendre assez figés. Même s’il fait une belle erreur dans l’épisode 6 (où est donc passé ce vaisseau ennemi agrandi ?), le travail est fait mais il manque d’esthétisme.
Avis : on a connu Paul Cornell bien mieux inspiré. C’est extrêmement décevant.
Parution française dans Wolverine (Vol.4) #05 et #06.
Quand « Days of Future Past » était au départ prévu sous la forme d’un graphic novel :
Ferran Delgado : « Excerpts of The Comics Journal #57 (July, 1980). Byrne talks about the Graphic Novel project « Days of Future Past » when the format was not yet named GN. He describes the scene shown in #141 when Kitty put some distance with Nightcrawler as part of the GN. In another part of the interview Byrne also mentions that he’s working on #137, which sets the chronology. This is evidence that the storyline was born as GN before the death of Phoenix. It’s in Byrne’s own words at the age. In spite of this and many other evidences, he denies this origin because… he forgot something that happened four decades ago. Trust on evidences, memory can be tricky. »
« Clip from The Comic Reader #176 (Jan, 1980). Again the X-Men GN by Claremont, Byrne and Austin was announced at the beginning of 1980, not to be confused with « God Loves, Man Kills » released in 1983. That GN is « Days of Future Past », conceived before the death of Phoenix. X-Men #137 hit the stores on June 17, 1980, SIX MONTHS after the GN was announced. »
« The second image is the original art of #141 without the trade dress. It was published in Back Issue #4 courtesy of Austin, the owner. Notice Byrne’s note in the UPC box: « To Terry–I still think we should have done Team-Up instead– ». There’s another note at the bottom by Byrne asking the Bullpen to typeset the « Slain » & « Apprehended » banners. »
J’hésite à relire. Tes 2 billets confirment le sentiment ressenti à l’époque. Et après, je crois que c’est pire.
C’est mon sentiment de l’époque qui est écrit.
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