Gambit par Elmer Damaso
Jubilé et un coquinou de crabe, par Dean Juliette
Tiens, je ne suis pas allé au bout de la presta de Cornell … du moins, en chronique. Voici donc la dernière rediFC de Wolverine
Wolverine (Vol.5) #08-13: Vulnérable
Seul être capable de lutter contre le virus intelligent, la bioterroriste dénommée l’Hôte est injustement emprisonnée au Wakanda. Le SHIELD pense donc le pays infecté et envoie un Wolverine toujours sans facteur autoguérisseur pour occuper la Panthère Noire, pendant qu’une petite équipe, composée de Fury Jr, Victoria Frankestein et Tornade, s’infiltre pour libérer l’Hôte. Mais c’est en fait T’Challa qui se sert d’eux pour que les infectés de son pays se dévoilent. Le trio réussit sa mission, le Wakanda est désinfecté, les querelles personnelles entre Logan, Ororo et T’Challa sont enterrées, mais l’X-Man reçoit un appel montrant Mystique le narguant, cachée dans l’école et munie d’une épée, que Wolverine reconnaît immédiatement. C’est celle qu’il y avait dans sa chambre et qui lui avait été donnée, pour son mérite, par un ancien samouraï d’un village japonais dans lequel il vivait après la deuxième Guerre Mondiale. De retour à l’institut, Logan retrouve un papier laissé par la mutante (qui n’a finalement fait que passer) et contenant des coordonnées géographiques qu’il garde pour lui seul. Kitty se doute qu’il va répondre au défi lancé par Mystique et le rejoint dans le Blackbird. Mais l’avion est rapidement détruit par une roquette lancée par Batroc, qui veut remporter le contrat lancé par la Main pour la tête de l’X-Man. Cependant, même diminué, il gagne son combat face au Français, ne faisant pas le poids face à son expérience.
En repartant en moto, les deux professeurs de l’institut Jean Grey sont attaqués par Fiber, qui, via ses capacités hors-normes d’acupuncteur, fragilise encore plus Wolverine, sans chercher à le tuer, avant de se téléporter. Les deux amis finissent par atteindre leur destination, le lieu de naissance de Logan au Canada. Mais à la place se trouve aujourd’hui un grand centre commercial dans lequel ils arrivent à rentrer en pleine nuit, grâce aux gardiens. Mais le piège de la Main, dorénavant dirigée par Dents-de-Sabre, se met en place et alors qu’ils sont enfermés dans le centre, les combats ressemblent à un jeu du chat et de la souris, où interviennent les uns après les autres Lord Deathstrike, le nouveau Samouraï d’Argent et Mystique, pour mieux amener Dents-de-Sabre, en place pour tuer l’X-Man avec son épée. Mais le mauvais mutant est surtout là pour lui donner une leçon, lui montrer qu’il est comme ceux qu’il combat, que sa présence au sein des Vengeurs et des X-Men, des équipes qui ne tuent pas, n’est qu’une farce … Son discours achevé, il se téléporte avec ses agents de la Main.
Pendant ce temps, le SHIELD n’a pas chômé, en boostant la mutante Hôte, afin qu’elle éradique le virus. Sentant la menace s’approcher, celui-ci infecte de plus en plus rapidement le monde entier et attaque l’héliporteur. Mais la bioterroriste a trouvé la parade en accroissant la sensibilité du virus à la douleur humaine, si bien qu’il ne résiste pas et libère la population infectée, tout en tentant une dernière fois de convaincre Wolverine de l’héberger pour échapper à l’Hôte, en échange du retour de son invulnérabilité. Mais Logan, diminué psychologiquement par sa Némésis, répond négativement (le virus disparaissant dans la foulée) et, devant le Gardien venant juste d’apparaître, casse la lame de l’épée du samouraï, considérant ne plus la mériter. En rentrant à l’institut, le corps à moitié bandé, il annonce que Wolverine est mort !
Ainsi s’achève déjà le cinquième volume de la série, comme Marvel l’avait semble-t-il prévu. Même s’il boucle sa boucle, avec la présence du Gardien en toute fin comme au tout début du premier arc, Paul Cornell est loin d’en avoir fini avec le héros, comme on le verra dans la prochaine relance (ce qui galvaude une nouvelle fois la présence du Gardien, si ce n’est pour voir la mort d’une fausse idée ?)
Dans les épisodes précédents, l’attitude donnée au mutant paraissait assez disproportionnée, ressemblant plus à chiot apeuré, qu’à une bête sauvage blessée. Ici, on le sent beaucoup plus actif, ne se lamentant plus sur lui-même, plus en cohérence avec le caractère qu’il a montré jusque là, même lorsqu’il avait déjà perdu ses pouvoirs. L’auteur montre comment ses méthodes de combat évoluent, comment il s’adapte à sa vulnérabilité dans les batailles, sans pour autant le protéger physiquement (il finira très diminué). Mais il semble surtout vouloir l’achever psychologiquement, tuer le héros, achever l’image, l’idée que représente Wolverine. Ce n’est donc pas un hasard s’il fait choisir à Dents-de-Sabre les mots comme arme. Même si ce n’est pas la première fois qu’on « l’entend » dire que Logan est comme lui, cette fois-ci, le message est plus cinglant, s’appuie sur des faits et surtout personne ne peut le contredire, ni ne le cherche. Derrière cette tirade, il semble également y avoir une sorte de méta-texte, l’auteur ne semblant pas comprendre comment un tel personnage a pu être considéré comme un super-héros, et a pu, entre autres, intégrer une équipe de boy-scouts comme les Vengeurs.
C’est pour cela que ce dernier épisode est le plus marquant dans cette saga qui n’aura été que trop longue pour arriver jusqu’ici. Cornell suit une logique de mise en place de pions (le virus n’est en fait que ça, un outil, dont on ne sait même pas ce qu’il est devenu. L’équipe du Guernica n’a fait que passer), pour arriver à ses fins, comme dans une partie d’échecs, mais il en oublie le rythme, avec des épisodes entiers semblant uniquement servir à ajouter un bandage sur le corps de Wolverine (presque deux épisodes rien que pour amener Dents-de-Sabre).
Et c’est bien dommage quand on a un dessinateur du calibre d’Alan Davis, qui finit ici sa collaboration avec Paul Cornell. Métronome du début à la fin de ces 6 épisodes, le dessin semble un art facile et évident quand on regarde ses pages. La fluidité, le mouvement des corps, le storytelling, il maîtrise tout avec une impression de relâchement, tout en apportant un dynamisme qui fait tant défaut à l’histoire.
Avis : un arc qui se lit mieux d’une traite. Espérons que l’auteur, après avoir atteint ce qu’il semble être son premier objectif, passe à la vitesse supérieure …
Parution française dans Wolverine (Vol.4) #08 à #13.
(ah bah si, c’est la fin… de ce volume)
Ce fut une souffrance ! Et je n’avais pas l’intégralité du dernier arc Killable (que j’ai survolé, tout ce qui touchait au S. H. I. E. L. D, j’ai zappé)
C’était bien nul ! Et j’apprends ici l’inutilité du Gardien… Bon, je m’en doutais, et je trouve ça même drôle, qu’on puisse écrire un tel ratage !
Ce n’est donc pas dans cette série où j’avais lu Captain America (je crois) interdire à Serval de combattre, parce que malgré son nouveau costume qui avait des propriétés dont j’ai oublié les spécificités, il n’avait plus ses pouvoirs. Et là je m’étais que c’était l’idée la plus débile qui soit. À ce moment là, pourquoi ne pas interdire à Œil de Faucon ou Tigra de combattre ?!? Ils sont tout aussi vulnérables ! Réduire Serval à son facteur auto-guérisseur, ça m’avait bien énervé!
C etait pas si simple de memoire
1 wolvie a l habitude de pouvoir charger sans craindre pour son integrite
2 il me semble qu il etait en mauvais etat
Ca rapproche plys de cap dans sa phase ou le serum le diminue de plys en plus
Alors oui cap s etait pas arrete mzis la c est quand on s inquiete pkys pour les autees que soi meme
Apres oui j avais ete tres decu par cornel
Mais bon hors aaron…wolvie a pas eu grand chose… et quand je lis wolvie aujourd hui, au moins cornell avait une direction
Tu parles d’une direction si le volant fait que des zig zag. La BD c’est aussi du plaisir, donc la direction ne fait pas tout.
Oui, mais je crois que le nouveau costume qu’il a eu pendant Origan Sin était une armure. Donc il étaitv"protégé".
Et oui, Logan se repose beaucoup sur ses facultés régénératrices (qui en plus ont été boostees au point d’en devenir ridicule) , mais ça ne lui retire pas toutes ses facultés de combattants, comme le souligne Cornell lors du combat face à Baltroc.
Tiens, ça me fait penser que Cornell aurait pu changer ça, ou en tout cas, aborder ce thème dans son run (qui commence par des morts violentes dans tous les coins !), au lieu de pointer du doigt sans remédier à cette « incohérence ». J’ai été choqué de voir Wolverine combattre les agents du S. H. I. E. L. D possédés en utilisant ses griffes, et limite se satisfaire auprès de Fury Jr qu’il y a peu de victimes. C’était justement le moment de poser un code au personnage, vu ses capacités, était-il obligé de sortir les griffes? C’est justement la complexité du personnage, et Cornell ne réfléchit pas trop à la question, sauf apparemment à la fin où il se pose en moralisateur par la bouche de Dents de Sabre. C’est un peu hypocrite je trouve.
Non mais percy a part voir du gore jr vous pas ou est le plaisir
Ca va nulle part, c est wolvie mzis xa pourrait etee un autee, les histoires sont bancales…
Ca tirnt buzzrrement assez pour se lire mais on se demande plus ce qu on lit qu autee chose
Y a des tas de trucs ou le plaidur l emporte sur le vude maus là…
Et c est mieux qu xforce ou ghist rider…
Tout a fait cornell comme d autres pose le probleme mais n en fait rien
C est pour ca que he dus pas que c etait bien… juste que c est un peu dans la norme de ka serie au mokns sans les annees 2000 hors aaron
Mais pourquoi tu parles forcément de Percy ?
Parce sue je parlais de lui sans direction
Evidemment qu aviir une direction suffit pas… mais au moins sur la duree ca montre une voie sans ca tu sais pas trop ce que tu lis…
Cornell c etait evidemment assez bancal…
Il va pas au bout… (d ailleurs c est pas lui qui tue ce qui m a toujours semblé bizarre)
Ouais. Mais critiquer en disant que l’autre c’est pas mieux, j’appelle pas ça critiquer.
Tu fais du Macron. Ok, c’est pas terrible, mais en même temps, lui a un truc qui l’autre n’a pas. Sincèrement, je m’en fous de l’autre dans le cas présent. J’ai pas besoin de Greg Land pour dire que Liefeld c’est pas beau.
Ce que je vois là, c’est que s’il a une direction, punaise, mais qu’est-ce se fait chier pendant des masses d’épisodes. Et moi, faut que j’ai un peu de plaisir quand même. Que tu n’en aies pas avec Percy, j’ai pas de problème avec ça (moi, le coup des vampires, ça m’amuse). Mais la comparaison n’est pas raison.
Quand je lis, je pense pas comme quand je suis dans ma voiture dont la fonction est de me conduire d’un point A à un point B. Et tant mieux si le paysage est beau. Mais ce n’est pas le but premier.