Kitty Pryde par Jason Worthington
Kitty Pryde et Colossus par Paul Smith
Kitty Pryde et Colossus par Oscar Jimenez
Kitty Pryde par Jae Lee
WOLVERINE AND THE X-MEN #21-23 (2012-2013) :
Après la parenthèse AvX puis deux numéros moins inspirés (le numéro avec Doop étant un peu à part), la série commence à remonter la pente, avec un arc revisitant un classique de la fin des années 70.
Des X-Men amnésiques travaillant dans un cirque ; si cette idée paraît très familière, c’est normal puisque Jason Aaron et Nick Bradshaw rendent un hommage explicite avec cet arc-là au tout début de la grande période Claremont/Byrne/Austin (en particulier le stratagème de Mesmero dans X-Men #111, avant que celui-ci ne se fasse assez vite éclipser par un Magnéto alors au summum de son charisme).
Le Club des Damnés est aussi de la partie (s’efforçant toujours de corrompre une jeune Idie qui semble représenter le coeur de l’école Jean Grey), mais en déplaçant cette fois-ci le focus sur celui qui déteste le simple fait d’évoquer son lien génétique avec la lignée des Frankenstein (Frankenstein Junior style). Marvel Comics a l’habitude d’utiliser le monstre de Frankenstein depuis au moins les années 50 (un de ces personnages ayant fini par tomber dans le domaine public au fil du temps) et il fait ici son retour, décidé à éradiquer de la surface de la Terre tous les représentants de cette famille Frankenstein.
Wolverine and the X-Men continue son habitude appréciable de privilégier des arcs de trois numéros plus denses à des arcs en six, souvent plus décompressés sur le plan narratif. Puisque les adultes sont momentanément altérés, ce sont donc les élèves qui se taillent la part du lion dans cet arc porté sur la bizarrerie (c’est à croire qu’Aaron est fan de séries B 80’s, comme Killer Klowns from Outer Space).
NEW X-MEN #121 (2002) :
En amont du prochain arc, Frank Quitely a fait son retour à l’occasion d’un numéro spécial (puisque muet). Inspiré par un numéro renommé des G.I. Joe de Larry « Wolverine » Hama (« Silent Interlude », #21, 1984), l’initiative ‘Nuff Said (renvoyant à une expression employée par Stan Lee depuis environ les 1960s) aura donné des résultats divers, plus ou moins réussis selon la capacité des dessinateurs à faire preuve d’un storytelling limpide (si le lectorat arrive à comprendre les tenants et aboutissants du récit sans lire le contenu des bulles, c’est le signe que le dessinateur a bien fait son job de narrateur).
Plutôt que d’opter pour un psychédélisme à la Brendan McCarthy (à base de couleurs criardes) ou à la Bill Sienkiewicz, Morrison & Quitely restent assez sobres (via un onirisme proche du run de Claremont), en agrémentant tout de même ce numéro d’une imagerie faite de surréalisme et de symbolisme.
Si ce numéro-là peut être lu assez vite, il mérite cependant d’être savouré, en raison d’une maestria dont fait preuve un Quitely au niveau stratosphérique (loin devant les autres dessinateurs de ce run).
Petite bourde, Krakoa est nommé Rockslide
Effectivement, on voit Rockslide deux fois je ne comprendrai pas cette bourde, c’est comme s’il n’y avait pas de différence…
Vitor Cafaggi :
Fabian « Monk » Schlaga :