Doc, tu sais c’est toi le Doc ? Tu le sais, hein ?
(bon, il a vraiment mangé trop de sorbets avec moi, Iceberg)
Ouais. J’ai adoré et ça a été une nouvelle étape pour moi.
Déjà, j’aimais bien la puissance qu’on lui conférait (voir page ci-dessous où il fait presque le frangin de Colossus), mais qu’une personne extérieure lui explique son potentiel … et venant d’Emma, je trouvais que ça avait du sens.
Nightcrawler TPB tome 1 : Claremont et Nauck !
Je suis en train de relire la série Nightcrawler de Claremont et Nauck, que j’ai sous la forme de deux TPB souples, et dont je garde un bon souvenir. Le premier tome, comme de juste, reprend les six premiers épisodes.
Je viens de relire les quatre premiers, qui fonctionnent très bien. Revenu de l’au-delà (dans les épisodes d’Astonishing X-Men de Jason Aaron), Kurt doit se réadapter au monde des vivants. Il renoue avec ses amis mutants et, bien entendu, avec Amanda Sefton, l’hôtesse de l’air sorcière avec qui il a grandi puis entretenu une relation amoureuse. Et bien entendu, il est attaqué par un nouveau venu, qui se fait appeler Trimega.
En réalité, l’assaillant en a après Amanda. Le couple décide de remonter la piste et se rend en Europe, là où Kurt a failli être lynché par la foule. C’est l’occasion, pour le scénariste, de renouer avec l’univers circassien évoqué ici et là dès qu’on parle de Kurt. Et de faire un parallèle, toujours bienvenu et judicieux, entre mutants, super-héros et artistes de cirque.
Claremont utilise des personnages et des thématiques délaissés par le x-bureau à l’époque (dominée par Bendis). Cela permet donc de retrouver Margali Szardos, la mère adoptive de Kurt. On voit bien que le scénariste trouve satisfaction à évoluer dans un coin délaissé de la mythologie, où il retrouve ses propres jouets. On regrettera, cependant, qu’il n’ait pas creusé davantage Nightcrawler quand il était le patron sur la franchise, et que ce genre de récits ne soit pas arrivé à l’époque.
Kurt finit par demander l’aide des X-Men, mais bien entendu, malgré les avertissements (formulés notamment par Storm, ce qui renvoie à des péripéties passées remontant à la période claremontienne et maintient une cohérence dans la caractérisation), il tombe dans le piège de sa mère adoptive, qui a des idées derrière la tête.
Quatre épisodes rapides, bien troussés, bien dialogués somme toute (on est moins dans les répétitions et la facilité de la série X-Men Forever), et dont l’intrigue se greffe avec beaucoup d’aisance sur ce que Jason Aaron vient de raconter. Claremont a toujours su intégrer les apports de ses successeurs (ça se sent notamment dans son X-Men: The End), et c’est encore le cas ici.
Relecture très agréable, je vais continuer sans attendre.
Jim
Ça continue à être très bien.
Après avoir contré les plans de Margali, Kurt doit dans un premier temps s’adapter à l’école Jan Grey en y devenant enseignant, puis s’occuper d’une nouvelle mutante repérée par Storm. Là encore, Claremont parvient à s’insérer sans problème dans la continuité du monde mutant, avec souplesse et naturel.
Ce qui ne l’empêche pas d’utiliser le personnage, en pleine adaptation, donc en plein décalage, et un peu en mode « c’était mieux avant », pour renvoyer à la période qu’il a écrite. Les scènes de base-ball sont à ce titre un élément clair, un passage obligé qui sert à définir l’appartenance de la série tout en jouant de manière amusée sur les clichés du titre.
Donc, Kurt doit aller récupérer une jeune prodige appelé Ziggy Karst. Je me demande dans quelle mesure celle-ci n’est pas, dans l’esprit du scénariste, un double dimensionnelle d’une autre Ziggy, à savoir Zigfried Trask, l’une des méchantes de X-Men Forever. Mais pour l’heure (et j’ai presque fini ma relecture), rien n’a été exploité dans ce sens.
Arrivé sur place, Kurt et Rico affrontent des esclavagistes dimensionnels travaillant pour Tullamore Voge, venu d’une Terre parallèle et spécialisé dans le commerce d’esclaves (il est apparu dans les Uncanny X-Men de Claremont et Kubert, faut vraiment que je relise ça, parce que j’en ai un souvenir très diffus…). On croise différents personnages déjà vus, dont Bloody Bess, et sérieux, je crois que quelques notes de bas de cases ne seraient pas de trop : sales habitudes éditoriales modernes !!!
Voilà qui conclut le premier TPB. Un sommaire composé de deux aventures, en six numéros, ce qui veut dire que, somme toute, ça va assez vite. C’est pas mal, ça, des récits qui ne prennent pas trop de place, et où l’action n’interdit pas de creuser les personnages, de donner un peu d’émotion et de favoriser les séquences de repos.
ça m’a l’air de bien bouger, un peu fun et pas trop bavard !
C’est ça. Claremont écrit de meilleurs dialogues que dans X-Men Forever, mais il ne déborde pas. Il abuse un peu, à mon goût, de la voix off, mais il maîtrise le procédé et ça permet de mettre en avant quelques personnages, dont Rico ou Ziggy. Et ouais, c’est léger, souriant, lumineux. Moi qui suis toujours demandeur de récits optimistes (c’est l’âge, sans doute), je suis ravi.
Jim
On file droitvers liefeld, alan et paul kupperberg, austen, kaminsky… dans les threads bon anniv…
Tullamore Voge, venu d’une Terre parallèle et spécialisé dans le commerce d’esclaves (il est apparu dans les Uncanny X-Men de Claremont et Kubert, faut vraiment que je relise ça, parce que j’en ai un souvenir très diffus…).
L espèce est apparue dans excalibur précédemment, crois je avoir lu récemment.

On file droitvers liefeld, alan et paul kupperberg, austen, kaminsky… dans les threads bon anniv…
Merci pour toutes ces bonnes idées…
Jim

L espèce est apparue dans excalibur précédemment, crois je avoir lu récemment.
C’est le monde pseudo-johncarterien de fantasy, avec la Princesse Anjulie, non ?
Jim
J ai pensé à ça, oui.
Le corner box d’Uncanny X-Men au fil du temps (de John Byrne jusqu’à Jim Lee) :
Walt Simonson :
« X-Factor #13 cover. Pen and India ink. 10 x 15. 1986. »
Walt Simonson: « Apparently, I drew this picture around the logo and corner box somehow, but no idea how I did it now. There are some cut lines on the cover, really more grooves, along the perimeter of the logo and corner box. In the printed version, there’s a little bit of drawing over the logo itself. So it may be that the logo was added first, and then I did the final inking. It’s a mystery. »
Sean Chen