1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Ryan Barger :

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2009’s Punisher #3 interior art by Jerome Opeña and Dan Brown. Part of the very good first arc of Rick Remender’s run, during the start of the dark reign era (before the fun period « FrankenCastle »).

Le Punisher figure en bonne place dans la série Marvel Knights, animée par Chuck Dixon et Eduardo Barreto.

Jim

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Le Quesada de l’époque, c’était vraiment bien ! Que se soit sa collaboration avec Nowlan sur Batman : Sword of Azrael, jusqu’aux X-Factor avec Peter David, j’étais très fan.

Dakota Alexander :

Tony Moore (FrankenCastle Commission from the 2011 New York Comic Con) :

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Ramon Villalobos (son hommage à un arc de Punisher War Journal situé à Hawaï) :

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Moebius (1991) :

Rediff’ :

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Wolverine/Punisher #1-4 : Révélation

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Le Bronx, Castle discute avec Lucy, une jeune fille qu’il a juré de protéger. Après l’arrêt d’un casse, ils reprennent leur route jusqu’au moment où notre tête de mort est appelée par des êtres supérieurs.

Ailleurs dans New-York Logan prend un verre avec Caley, une jeune et jolie jeune fille dont il semble s’être entiché. Leur discussion est arrêtée lorsque la jeune fille reçoit un appel du projet qu’elle mêne dans les sous sols de Manhattan, un bout de tunnel s’est effondré et en a ouvert un inconnu. Trois hommes sont bloqués en bas, Notre griffu descend pour leur porter secours. Sur place nos héros découvrent quelque chose qui se ranime. Wolverine est en première ligne et se défoule car son amie vient de tomber, victime de ce qui semble être un gaz toxique. Pupu envoie balader le conseil des anges et retourne chez lui, il voit des gens agonisant dont Lucy, il part mener sa propre enquête et se retrouve contre des robots qui cherchent une certaine Révelation. Après l’affrontement, il tombe sur notre X-Men préféré qui vient de se prendre une rouste par la jeune fille qu’il cherchait à aider. Notre canadien favori se réveille confus et agresse Franck. Après un court combat les deux héros s’allient face à une horde de robots qui tentent de tuer la jeune fille mortelle. Au risque de leur vie, Wolverine et Punisher s’allient pour arrêter le fléau provoqué par la jeune fille, tout en faisant en sorte qu’elle reste vivante.

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Après avoir replacé Frank Castle en tant que soldat de dieu, Christopher Golden et Tom Sniegosky nous en rajoutent une couche sur les devoirs divins du Punisher, tout en lui faisant faire un bon crossover dans la plus pure tradition des familles, les deux héros ont de bonnes raisons de se trouver là, ils sont invulnérables et cherchent la même chose, lors de leur première rencontre ils se frappent mutuellement, puis s’allient devant la menace. Ben ouais, voilà, c’est tout du pur classique tellement classique que l’on s’y ennuie à mourir.

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Pat Lee, le dessinateur de cette mini est alors auréolé du succès de Darkminds. Là, à part la couverture du #1 et du #4, rien n’est au niveau de Darkminds, il dessine trop vite : " Sur Wolverine Punisher, j’ai réussi à dessiner six pages en une journée mais d’habitude je fais plutôt deux pages bien faites par jour. Avec les décors, les bulles et tout le reste. " Du coup les dessins ne semblent pas aboutis, la mise en couleur est agressive et l’ambiance, sombre et glauque qui devrait être fournie par les tunnels, ne l’est pas. Seul le découpage sort son épingle du jeu.

Cette mini est une horreur à lire et n’apporte rien aux deux personnages, si ce n’est de survendre avec Wolvie.

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C’est l’epoque où je découvrais que le Pupu pouvait avoir une série à suivre (ouais, avant je parlais qu’avaec moi des comic books … autant dire que j’étais limité). Et cette BD m’a horrifié sur ce qu’on pouvait faire avec le Pupu.

Mes goodies Punisher

C était annoncé comme une mini.
Au départ MK est conçu autour de 4 séries:
DD et BP en ongoing
Inhumans en maxi
Pupu en 4 numéros (et ils sont pas remerciés si vite puisque la mini suivante est aussi par eux tu en parles ci dessus)
BP sera même transféré en Marvel lamba au bout d’ un an pour libérer une place

Mais oui c est clairement le mouton noir sur les 4

Depuis le lancement de la première série régulière, par Mike Baron et Klaus Janson, le Punisher a démontré qu’il pouvait être une locomotive sur le marché de la bande dessinée américaine, avec de nombreuses apparitions ici et là, deux autres séries mensuelles, Punisher War Journal puis Punisher War Zone, et d’innombrables numéros exceptionnels, de prestige ou de graphic novels.

Les choses changent en 1995. Les ventes baissent-elles ? L’éditorial veut-il resserrer les activités de leur liquidateur en chef ? Ou reconnecter ses exploits au reste de l’univers Marvel ? Ou simplement créer l’événement ? Toujours est-il que Marvel met un terme aux trois séries et lance la saga Double Edge, une histoire en deux numéros épais, qui connaît quelques répercutions dans Daredevil #344, Doctor Strange Sorcerer Supreme #81, Ghost Rider #65 et Incredible Hulk #433.

Le principe de cette saga musclée est simple : Frank Castle pète un câble et s’en prend à Nick Fury. Ça bastonne, ça explose, ça défouraille, ça mitraille.

Double Edge Alpha, daté d’août 1995, est écrit par Larry Hama. Ce dernier est durablement associé à GI Joe, mais aussi à Wolverine, autant dire que ses scripts font la part belle à l’action. Le dessin est assuré par Kerry Gammill et Tom Morgan, sous un encrage de Tom Palmer, qui ont tous du répondant dès qu’il s’agit de récits musclés.

Tout commence avec le transfert de Frank Castle, organisé par le SHIELD. L’équipe est attaquée par un commando à la solde de Rosalie Carbone, la princesse mafieuse présentée par Chuck Dixon dans le premier arc de Punisher War Zone. Depuis, le personnage a fait plusieurs apparitions dans les séries et entretient un profond grief à l’égard du Punisher.

Mais en fait, le SHIELD a pris la précaution de faire deux convois, et celui qui est attaqué escortait un LMD du Punisher, un double robotique (Life Model Decoy en anglais, Leurre Mécanique Dupliqué en français). Le vrai Castle est placé sous haute surveillance et confié aux soins du Docteur Leonard Samson, qui tente sur lui une psychanalyse.

Bien sûr, ça se passe mal, à tous niveaux. Baston avec le praticien, analyse qui dérape, hypnose en cachette… si bien que Frank, à la faveur d’une attaque extérieure, s’évade, plus psychotique que jamais, plus violent que jamais.

Ces événements sont évoqués dans les différents épisodes mentionnés plus haut, mais la suite réelle de l’action se déroule dans Double Edge Omega, daté d’octobre 1995, sous une couverture de Joe Quesada. Cette fois, ce sont John Ostrander et Kim Yale qui se chargent du scénario, illustré par Doug Wheatley. Ce dernier, encore jeune dessinateur, n’a pas développé la maîtrise qu’on lui connaît sur ses titres Star Wars. Pour l’heure, il semble vouloir marcher dans les pas d’un Michael Golden, et de nombreuses cases évoquent plutôt Flint Henry. C’est généreux, dense, parfois joli, et le dessinateur n’économise pas ses efforts.

Le scénario, toujours très musclé, est assez roublard. Persuadé par un ennemi que Nick Fury est responsable de la mort de sa famille, le Punisher s’en prend carrément au SHIELD. Il vise Fury mais il s’attaque à toute l’institution. Pour brutal qu’il soit, le justicier n’en demeure pas moins retors.

On reconnaît le scénariste de Grimjack, de Suicide Squad ou des aventures de Quinlan Vos. Par exemple, ayant déjà détruit un LMD à l’effigie de Fury, Castle part à la recherche des entrepôts cachant les réserves de doubles robotiques, privant Fury de sa protection via doublures.

Au-delà de ces ruses de Sioux qui permettent de faire rebondir l’action, ainsi que des scènes imposées où Ghost Rider et Daredevil se doivent d’apparaître, Ostrander et Yale prennent le temps de donner à Fury des moments calmes d’intimité afin de mettre en avant les fragilités du vieux soldat.

En définitive, le personnage d’Ostrander, dans ce récit, c’est Nick Fury. Les fantômes de son passé sont présents dès la première planche, et s’évanouissent à sa mort, après la capture de Castle. Ostrander réintègre aussi le personnage de Mikel Fury, fils illégitime de Nick portant alors l’identité de Scorpio. Le scénariste s’intéresse à la continuité, dont il tire une matière évidente.

À la fin de Double Edge, Fury est mort et Castle, capturé, est condamné à l’exécution capitale. La mini-série, au-delà de l’événement éditorial, a une fonction éditoriale. Elle sert de jonction entre les trois séries publiées précédemment et la prochaine, qui sera lancée à la fin de l’année 1995 et durera dix-huit numéros : une série où Castle, échappant in extremis au couloir de la mort, sera engagé par un gang mafieux, reprendra le nom italien de Castiglione (on vous en reparle bientôt) et jouera les agents doubles pour le compte du SHIELD. Produit de son temps (couvertures à gadgets, couleurs criardes, accent mis sur l’action, décisions éditoriales brutales), ce diptyque offre un divertissement sympa, les scénaristes sachant tirer profit d’un pitch bas du front.

Jim

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Les aventures de Frank Castle, à raison de 225 numéros en huit ans, sont de qualité inégale, et riches d’un univers foisonnant, pour ne pas dire broussailleux. Le trop étant l’ennemi du bien, le public se lasse du personnage. Marvel décide d’annuler les trois séries et de repartir avec un titre unique. Le Punisher est escamoté à l’occasion du cross-over «Countdown», où Castle, aux abois, se retourne contre son seul allié, Microchip. Il est au centre de l’événement Double Edge, en fin 1995, comme on vient de le voir.

En novembre 1995, en couverture de Punisher #1, Frank Castle passe sur la chaise électrique. Aux commandes, John Ostrander, réputé pour l’excellente série de science-fiction Grimjack chez First, et ses reprises astucieuses de Firestorm, Hawkworld ou Suicide Squad chez DC. Il est servi au dessin par Tom Lyle, dont le trait laborieux a déjà prouvé son efficacité sur la série Robin.

Frank Castle est sauvé de la peine de mort par Don Geraci, parrain de la pègre qui veut faire de lui son héritier. Castle comprend bien vite que mettre la main sur une puissante famille mafieuse lui permettra de poursuivre sa croisade contre le crime tout en lui donnant accès à une logistique que sa campagne solitaire ne lui avait jamais accordée.

la parenté entre Castle et la mafia italienne renvoie à «The Sicilian Saga», récit de Mike Baron. Vinnie Barbarossa, l’homme de main, et Leslie, la fille de Don Geraci, l’appellent Don Castiglione.

Rosalie Carbone, personnage inventé par Dixon et Romita Jr dans Punisher War Zone fait un retour remarqué (dans le numéro 5, dessiné par Pat Broderick) au milieu d’une réunion de la pègre, où le Punisher rencontre Tombstone, ennemi de Spider-man. Mais elle trouve la mort dans la fusillade. Ça bouge, ça secoue : Ostrander gère la continuité, mais n’hésite pas à faire un sort à des personnages qui sont là depuis des années.

Le SHIELD découvre que Frank Castle est encore vivant dans le numéro 7 et se lance aux trousses du nouveau parrain. Castle affronte Jigsaw (#9-10), puis s’associe à l’agent Bridge du SHIELD (#11) dans le cadre du cross-over «Onslaught».

En plus de jouer les agents doubles pour le SHIELD, Castle, enfin Castiglione, s’approche de l’univers de mutants dans «Total X-Tinction» dans les numéros 12 à 16, ce qui ne semble pas tellement aider le titre, qui s’arrêtera quand même au numéro 18.

Le dernier épisode abandonne le personnage à l’issue d’une bataille sanglante, où il affirme ne plus savoir qui il est, mais connaître sa mission. Sur la couverture, le héros porte la barbe, mais il s’est débarrassé de son costume et agit en civil. Le Punisher version Ostrander s’est débarrassé de tout son attirail qui avait rendu les versions précédentes sans doute trop caricaturales.

C’est donc un Punisher amnésique, hanté par des souvenirs diffus de sa vie passé mais convaincu d’avoir une mission qui se trouve désormais disponible. Il sera repris dans une version surnaturelle labellisée « Marvel Knights ». Mais l’amnésie aux frontières de la démence dans laquelle Ostrander le laisse à la fin de sa série servira aussi à Garth Ennis pour balayer d’un revers de la main les mini-séries précédentes : tout ça, ce n’était que des hallucinations, et Ennis reprend à zéro, finalement là où Ostrander avait laissé le personnage.

Jim

Jim Mahfood :

Goran Parlov :

Matteo Scalera :

Eduardo Risso :