1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Oui.^^

Diable. Mais quoi donc ?

Le choc des Titans

Hook ou la revanche du capitaine Crochet

Alien
Les star wars originaux

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L’Empire contre-attaque.

Et grâce à Al Williamson, l’adaptation de Flash Gordon est même mieux que le film…ce qui n’est pas difficile diraient certains…^^

Je crois me rappeler que tu avais bien aimé celle d’Outland

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Oh oui outland!!!

Dracula de mignola…aussi je pense que c est mieux que le film

Yep, le Dracula est très bien…

Goodwin/Simonson, c’est toujours un succès (comme dirait l’autre).

Super-Team Family : Les Super-Friends et le Punisher

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J’ai pas vu le film. Mais c’est vrai.

C’est pas Coppola qui adapte Mignola ?
:grin:

Carlo Pagulayan

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PUNISHER WAR ZONE #1-6

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Le début des années 90, c’est la période de gloire du Punisher avec 2 séries régulières, des one-shots, des numéros spéciaux, des Graphic Novel, … bref, c’est donc dans un fauteuil que sort en mars 1992 cette 3ème série régulière, avec une couverture « wraparound », légèrement découpé sur la partie supérieure droite, pour permettre de voir une partie du crâne de l’illustration intérieure de la première double page (je le sais pour l’avoir ce 1er épisode VO). Même si l’époque était aux couvertures variantes en tout genre et sous tout format, les moyens étaient vraiment mis pour la version standard de ce premier épisode.

Pour lancement, c’est Chuck Dixon qui se charge du scénario. Il opère depuis plusieurs années déjà, sur beaucoup de séries, notamment Moon Knight, Nam, Savage Sword of Conan, etc… donc ce n’est pas un personnage porte-flingue qui le dérangera.
Et pour le dessin, ce n’est pas moins la super-star de Marvel de l’époque, peut être celui qui a dessiné tous les personnages de la maison des idées : John Romita Jr.

On retrouve donc Frank Castle et Microchip dans leur planque, échangeant sur un différent « créatif » suite à la dernière sortie du justicier. Cependant, ce dernier pense que son ami a perdu la foi et en l’espionnant, provoque son ire et donc son départ, que l’anti-héros pense temporaire. Continuant ses petites affaires, il attrape Mickey Fondozzi, l’une des petites mains des Carbone, deux frères qui règnent sur une partie de New York. Il a pour idée d’infiltrer le gang en se faisant passer pour le cousin de Mickey. Et comme ils ont besoin d’hommes…
Et cela devient du pain béni pour le Punisher. Sous son rôle de cousin, il se débarrasse des ennemis des Carbone, et en parallèle, il tue également ses « coéquipiers » et démonte des opérations que seul quelqu’un de l’intérieur ne peut connaître. Craignant de se faire répérer, il trouve le bouc-émissaire idéal : le frère de l’aîné de Carbone, et le laisse mourant dans les eaux glacées de la campagne newyorkaise. Cependant, l’un des sous-fifres du frangin ne croit pas en la supercherie de Castle, et le duo est démasqué.
Alors que Castle se retrouve attaché dans une voiture avec du C4 près à exploser en copilote, et qu’il ne peut pas compter sur Microchip, apparaît Shotgun, ancien camarade de l’armée, et mandaté par une organisation gouvernementale secrète pour se débarrasser du gang Carbone, qui cherche à faire alliance avec une famille européenne. C’est en voyant les photos qu’il a fait le lien et décidé d’en savoir un peu plus … et qu’il sauva et s’allia au Punisher.
La donne change complètement, car le duo va tout d’abord libérer Mickey, puis rejoindre toute la famille sur l’ile aux Requins. Mais il ne seront pas les seuls à s’inviter à la fête : le petit frère Carbone, Salvatore, a finalement survécu, mais en ayant complètement perdu la mémoire et la raison, si ce n’est un instinct qui le ramène auprès des siens, mais avec de violents sentiments. Tout cela va finir en tuerie générale, avec les deux frangins partis pour s’entretuer au milieu des requins, devant la fille du chef de famille.
Sauf que Salvatore, sous l’effet de la folie, semble avoir une force intérieure hors du commun, puisqu’il survit aux requins, à al noyade et aux balles du Punisher… mais sa vengeance sera une autre histoire…

Toute ressemblance avec Un flic dans la Mafia n’est sûrement par fortuite, mais avec un peu plus de violence. Chuck Dixon ne fait pas trop dans la demi-mesure, même si visuellement, cela reste encore acceptable par rapport à ce qu’on lire chez Garth Ennis dans la décennie suivante. Disons que, comme d’habitude, il n’y a pas de fioriture, surtout avec la présence de Shotgun, qui lui, en plus, semble prendre plaisir à tuer. C’est accentué par les dessins de JR² qui montre un Punisher fortement amocher sur la seconde partie de l’album, à l’instar de ce qu’il a fait avec Spider-Man plus tard.
La construction de l’histoire est très classique, avec 1 premier épisode de lancement (où Dixon en profite pour se débarrasser de Microchip), 2 épisode de montée, 1 épisode pour de descente et 2 épisode pour l’attaque finale.
Toujours est-il qu’il n’y a pas vraiment de moment de pose, même quand Castle fricote avec la fille Carbone.

Du blockbuster assez facile d’accès donc, avec John Romita Jr qui fait parler son coup de crayon massif. J’aime beaucoup cette période du dessinateur, qui donne énormément de poids, d’énergie à ses pages généreuses qui ne laissent pas trop place vide. Pour chaque épisode, il fournit une double page qui se lit dans un sens qui demande de retourner le comic book d’un 1/4 de tour, afin de profiter de plus de profondeur.
Il diversifie aussi ses plans, et ceux très rapprochés donnent encore plus d’impact au récit.

Pas d’une folle originalité (mais un Pupu dans la Mafia, ça s’est pas souvent vu), mais une histoire qui envoie du bois avec des dessins au diapason.

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Couvertures de ces 6 premiers épisodes

Va falloir que je me l’achète un jour, cet album…

Je pense que si tu es fan du JR² de cette époque, ouais. Après, c’est du Pupu pur sucre, sans fioriture (mais j’ai lu largement pire et plus ennuyant)

J’ai pas mal de Punisher de cette période en V.O. mais pas ceux-là (mon premier War Zone doit être le 8)…mais bon, pas le temps de relire tout ça je suis déjà assez occupé avec DD…^^

Manix Abrera

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PUNISHER : BORN

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Août 2003 (d’après la couverture) : alors que Garth Ennis n’avait pas encore entamé l’arc de la série Marvel Knight Les Rues de Laredo, il se lance dans la première mini-série en 4 épisodes du Punisher pour le label Max, dit « pour adulte », et relate ses origines du Punisher.

On retrouve Frank Castle dans une base du Cambodge, en octobre 1971, moins deux ans avant la fin du retrait des Etats-Unis de cette guerre. Le camp n’est pas organisé par un colonel qui se noie dans l’alcool, et qui pense qu’ils sont voués à mourir par manque d’assistance. Alors qu’un général vient inspecter la base et annonce sa prochaine fermeture (et donc le rapatriement des soldats), Castle s’arrange pour que ce dernier se fasse tuer « accidentellement » par un sniper.
Plus tard, lors d’une patrouille, il punit mortellement l’un de ses camarades qui a violé une Vietcong.
Et puis alors qu’il est en manque d’hommes et de munitions, le camp se fait attaquer, définitivement, juste avant que les bombardiers déversent le feu dans la campagne. Quand les hélicoptères atterrissent une fois le napalm éteint, les soldats découvrent tous leurs camarades morts … tous ? Non, car un Frank Castle à moitié calciné, avec un regard hagard, a survécu … tel un vrai diable.

Alors, si je ne me souvenais pas du déroulé de l’histoire, je me souvenais en revanche de l’idée globale distillé par Ennis, à savoir que le Punisher n’est finalement qu’un suppôt de Satan (personnellement, c’est à lui que j’identifie la voix intérieure du récit), un homme qui a fait un pacte avec le diable, qui aime trop la guerre pour s’arrêter. Et que le prix à payer est la mort de sa famille, qui lui servira également d’excuse pour sa croisade perpétuelle.
Que Castle ait un code d’honneur, en soit, ce n’est pas étonnant. La scène du viol et ce qui en découle sont plutôt assez cohérents avec ce qu’on peut lire du Punisher. Que Castle aime la guerre, je veux bien l’entendre. Qu’il tue un gradé, aussi bête soit-il, pour qu’il puisse la continuer, là, Ennis commence à façonner le personnage à sa manière. L’auteur donne l’impression de dire que tout est tracé, que Castle était voué à devenir le Punisher, d’une manière ou d’une autre. C’est dans son ADN, il n’y a pas de place au hasard.

De ce que je ressens à la lecture de cette histoire (qui a deux conteurs : un compagnon d’arme pour relater la réalité, et le Diable pour évoquer les pensées de Frank), c’est que le meurtre de sa famille n’est pas un accident, un manque de chance, un traumatisme qui aura fait retourner l’ancien soldat à peine remis du Vietnam.
Non, la mort de sa famille est la suite d’une décision égoïste d’un mec qui ne veut pas s’arrêter, qui ne vit que pour tuer et guerroyer. Indirectement, Ennis explique également pourquoi son Punisher ne vieillit pas (cf. plusieurs remarques que j’ai pu faire sur cet aspect pendant le run d’Ennis) et comment il passe au travers de blessures mortelles (au-delà du sense of wonder déformé). Il est protégé afin d’alimenter Satan de l’âme de pauvres diables.
Et là, pour une fois, je ne suis pas sûr de suivre totalement le sarcasme d’Ennis. Peut être suis-je trop « romantique » avec ce personnage (si on peut utiliser ce terme avec lui :yum:), mais je trouve qu’il y a une sorte de déterminisme fantastique que je n’accepte pas, ici (je ne sais pas si j’utilise le bon terme) et qui, à mon sens, change totalement ses origines. Et 20 ans plus tard, mon avis n’a pas vraiment changé sur ce point.

Au dessin, on note le retour de Darrick Robertson, 8 mois après son dernier épisode sur le personnage. Et cette fois-ci, je en sais pas si c’est kla présence de Tom Palmer à l’encrage qui donne cela, mais le côté grotesque a disparu. On a ici des visages et de carrures plus réalistes, des expressivités plus naturelles (et il y en a beaucoup, d’autant plus qu’il y a d’excellentes séquences sans paroles), un encrage moins gras, tout en ayant un travail sur les ombres importants et fort à propos. Et je trouve également que la couleur Paul Mounts joue parfaitement son rôle dans l’ambiance, que ce soit dans la forêt, au crépuscule, en pleine nuit avec le napalm ou dans le baraquement du colonel.

Donc, même si je ne suis pas forcément d’accord avec cette vision des origines du Punisher, j’ai apprécié l’histoire dans sa globalité, magnifiée par un duo Roberston/Palmer.

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Couvertures de la mini-série