1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

PUNISHER : DOUCE NUIT

Alors que le Punisher s’apprêtait à faire un tir aux pigeons, il reconnait en ses cibles des hommes d’un mafieux indélogeable depuis qu’il est en place. Il s’arrange donc pour en cuisiner un et il apprend donc que le mafieux, Junior Calvani, va enfin sortir de son trou et se rendre dans un orphelinat, celui de Saint Nicolas, la veille de Noël pour tuer lui-même la balance qui a dénoncé son père quelques années plus tôt.
Castle retrouve celui qui va jouer le père Noël à l’orphelinat, un ex-taulard qui avait lui-même tout dit à Junior concernant la présence de la balance, puisque, hasard et coïncidence, c’est ce dernier qui l’a embauché.
L’ex-taulard et le Punisher vont jouer un duo de Pères Noël, et s’introduisent donc dans l’orphelinat, la veille de Noël. Quand arrivent Junior Calvani et sa bande, le Punisher fait rapidement le ménage, et finit son travail en poursuivant Junior dans un traîneau tiré par deux rennes. A son retour, la balance a droit au même sort, si bien qu’au petit matin, les orphelins et le prêtre retrouvent dans la cour un homme mort recouvert d’un costume de Noël…

Andy Diggle ne cherche pas à faire dans la dentelle pour son histoire de Noël, officiellement sortie en février 2006, mais dans les bacs en décembre 2005. Il fournit une histoire au déroulé plutôt efficace, mais classique, il faut dire, où aucun malfrat n’en ressort vivant, même quand ils aident le Punisher (là aussi, pour éviter les états d’âme, le faux père Noël est tué par la balance).
Le fait d’arme de cet épisode est de voir Castle poursuivre une voiture en traîneau tiré par des rennes, et de voir cet « engin » passer par-dessus a voiture comme une moto sur un tremplin.
Ah, et c’est assez rigolo de voir ce père Castle qui ne fait aucun effort pour rentrer dans le rôle, commander des bonhommes de neige aux enfants, comme s’il était à l’armée. Décalage parfait.

Et puis il y a Kyle Hotz, toujours à l’aise quand il s’agit de faire dans le grotesque visuel (et là, avec la trombine du faux père Noël, il ne fait pas semblant). On retrouve, dans ces planches, tout son style caractéristique, généreux en détails et ombres, et qui donne un côté humoristique à l’histoire, même dans la dernière page qui n’a rien de drôle.

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Mark Texeira pour Marvel Knights #1

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PUNISHERMAX: HOT RODS OF DEATH

Quand Billy Finn, un ancien camarade de l’armée, vient le solliciter pour l’aider à se débarrasser d’une bande de motards, embauchée par une société pétrolière, qui sévit violemment dans leur village et faire pression pour que les villageois partent, depuis que de l’uranium a été trouvé sur leurs terres, Frank Castle n’hésite pas et part pour cette région désertique à bord de sa punishermobile. Sauf que Billy a été suivi, et que les motards ont préparé un comité d’accueil explosif qui tua Billy. Ils laissent sécher le Punisher sur le bord de la route, histoire de le faire souffrir, mais il est libéré par une des jeunes femmes du patelin. C’est alors qu’il fait réparer sa voiture et organise la révolte en une nuit, avant de lancer les hostilités face aux motards qui meurent les uns après les autres.
Les grands pontes de la Roxxon en sont quitte pour repartir dans leur hélicoptère dans la foulée de leur arrivée, non sans avoir essuyé des tirs de paintball à la peinture d’uranium.

Sorti en novembre 2010 (d’après la couverture), soit pendant la première partie du run de Jason Aaron, ce one-shot est réalisé par Charlie Huston, qui fait partie de la vague des romanciers typés crime / horreur ayant rejoint Marvel courant des années 2000. Il avait déjà tâté du Punisher de manière peu glorieuse dans le dernier épisode - choral - de la première série Max, mais avant, il avait quand même eu le temps de s’exercer, avec plus ou moins de réussite, sur d’autres personnages de la Maison des Idées, dont une bonne année et demi sur Moon Knight.
Autant dire que je ne pars pas avec envie sur cette lecture, qui fut assez rapide, puisque l’histoire est très orientée action, qu’il y a peu de bulles, et que la narration, est somme toute, assez efficace (les chagrins diraient que c’est pare qu’il n’ y a rien dans le scénario, mais gardons un peu de cet esprit de Noël qui ballote dans notre estomac). Disons qu’à travers ce récit, Huston dénonce l’exploitation des sols des campagnes américaines, et ce n’est pas sans me rappeler l’histoire des gaz de schistes. Mais tant qu’à faire, à mon sens, le récit aurait été plus percutant en le disant clairement et en étant un peu moins gros bras.
Sinon, on peut noter qu’au travers de quelques bulles, Huston intègre bien son récit dans l’univers Max, que le Punisher a sa voiture logoté sur le capot et que tout cela rappelle un peu l’Agence tout risque, dans sa construction et les événements (sauf qu’il y a des morts, ici).

Je n’ai pas souvenir d’avoir beaucoup lu de comic books de Shawn Martinbrough, mais j’aime bien son style à gros traits (qui étrangement, me rappelle un peu Peter Kuper), qui va bien avec le récit avec ses bagnoles et des motos. ça fait aussi de belles gueules, quitte à faire dans le gros durs, avec des cases assez marquantes. Et puis il y a quelques mises en pages intéressantes, avec un travail sur les couleurs par Felix Serrano plutôt adéquat et joli.

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PUNISHERMAX : UN HORRIBLE PETIT MONDE

Quand le Punisher fait une descente dans un appartement transformé en laboratoire d’amphétamines, il ne sait pas qu’il va créer une vocation chez Bobby Boorsteen, le voisin d’en face. Complètement dérangé après le suicide de sa mère avec qui il avait une relation incestueuse, il découvre qu’il peut compenser son incapacité sexuelle, liée à une amputation, par une étude approfondie d’un corps mourant laissé par le Punisher.
Il décide donc de le suivre sur le prochain lieu de rencontre qu’il appris du mourant, et se cache, attendant de pouvoir récupérer un presque mort… sauf que le Punisher les tue tous, ce qui le fait sortir de sa cachette, complètement azimuté, accusant un Punisher incrédule de détruire sa vie parce qu’il n’en a pas laissé un encore un peu vivant, jusqu’au moment où il fait tomber le bocal qui contenait … sa verge. Castle se rend compte qu’il ne peut rien pour lui, s’apprête à partir, jusqu’à ce que Boorsteen lui dise qu’il l’a empêché d’être fort pour tuer une fille. Et là, le justicier applique le remède définitif pour soigner sa folie.

Quand on voit Lapham au générique, il n’y a pas à douter, ça va être glauque. Et quand il ajoute un semblant de quotidien par-dessus, ça ne fait pas semblant. A travers cet horrible personnage, David Lapham évoque les drames de l’inceste, avec les conséquences directes et indirectes, avec pour premiers fautifs les parents. Et de manière plus générale, en filigrane au début de l’épisode, de la violence faite aux enfants et des drames provoqués par un environnement inadéquat.
La deuxième partie du récit montre surtout le psychopathe qu’est devenu Boorsteen, avec ses actions et son schéma de pensée. Lapham nous fait alterner entre réalité et fiction, uniquement pour montrer l’horreur qu’il pourrait être un homme lambda dont la maladie n’est pas identifiée et qui n’est donc pas suivi. Je ne sais pas si Lapham prône la méthode du docteur Caslte, toujours est-il que dans une telle série (et pourtant, le Punisher n’est ici qu’un perso secondaire), et dans une telle collection, il était évident que cela allait se finir comme cela.

Et si on a l’impression que le quotidien est bien visible, c’est aussi grâce au coup de crayon de Dalibor Talajić, qui donne un côté normal, innocent au personnage, que ce soit par son physique, mais aussi son expressivité. Par exemple, à la fin de l’épisode, le passage de l’énervement innocent, par sa manière de parler au Punisher, à sa détresse folle qu’il ressent sont très bien rendus, tout autant que l’attitude du Punisher.

Bref, ce récit est paru un mois après celui ci-dessus d’Huston, et on voit bien une différence scénaristique entre les deux.

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Eh bien, ça en fait des trucs que je n’ai pas lus…^^

Attends… j’ai pas fini.

Pinaise…

Oui l’année était trop courte. Je finis juste les Max et après je m’arrête.

PUNISHER MAX: X-MAS SPECIAL #1

Le soir de Noël, alors que le Père Punisher distribuait des bastos dans un bar, à côté, des tueurs payés par Don Maranzano profite de la sortie de Castellano à la maternité pour l’accouchement de sa femme pour tenter de le tuer, lui et toute sa lignée.
Sauf que le Punisher avait fini son ménage et que le bruit des armes l’a attiré. Quand il découvre qui il vient de sauver et qu’il voit la femme prête à accoucher, il les emmène dans un hippodrome et s’occupe de faire sortir le bébé. Sauf que les « rois mages » de Don Maranzano et un gang local ont découvert où ils se cachaient, et décident donc de participer à la fête. Tout ce petit monde s’entre-tue ou se fait trucider par Castle, qui arrive à gérer l’accouchement en parallèle (quel homme !). Une fois le bébé sortie, il tue le père, car mafieux, et la mère, car elle s’est vengé sauvagement de l’ancien petit ami de sa fille.
Puis dépose le nouveau-né à l’église…

Un an avant qu’il prenne en main la série PunisherMax, Jason Aaron avait donc eu l’occasion de prendre le pouls du personnage, le temps d’un épisode de Noël qui, s’il en a des ingrédients légèrement déformés (naissance dans une écurie, les trois rois tueurs,…), n’en a pas la saveur, Punisher oblige. Mais là, j’avoue que dès le début, l’auteur nous joue une scène assez effroyable quand un des tueurs de Don Maranzano tire une salve de mitraillette dans la nurserie où se trouve une douzaine de nouveaux-nés 'en parallèle de la scène où le Punisher tire sur les malfrats dans le bar). On la sent venir, mais en tant que lecteur, on ne veut pas y croire. De même qu’à la fin, quand Castle tue la mère, on peut se poser des questions sur le côté extrême du juge, juré et bourreau.

Le dessin est assuré par Roland Boschi, l’homme aux mille styles, et je dois dire qu’on est sur un jour pas mal. Il y a du rythme, les personnages bougent plutôt bien, et il ne fait pas l’économie de scène un peu sanglante. Et le rendu des scènes fortes est bien là.

Un épisode de Noël qui pourrait être banal, mais qui prend le soin de choquer.

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PUNISHER MAX : BUTTERFLY

On suit une ex-tueuse à gage d’un mafieux qui cherche à sortir un livre sur ses mémoires, une sorte de catharsis. Cependant, cela ne plaît évidemment pas à son employeur, qui après avoir éliminé son potentiel, fait tuer sa petite amie sur le chemin de la Hongrie, alors qu’elle le fuyait en prétextant des vacances.
Puis, dans un hôtel du Mexique, à deux doigts d’être étouffée, elle tue ses deux ex-assassins. Et après qu’elle ait décidé de poster son manuscrit sur le net, elle se retrouve nez à nez avec le Punisher, qui ne lui laisse aucune chance.

Voici peut être le premier comic book de Valerie D’Orazio (mai 2010, d’après la couverture), ex-editor chez DCet bloggueuse très active pour évoquer le sexisme dans l’industrie des comic books (ce qui lui attira, comme vous vous en doutez, les foudres de certains de ses confrères). Il n’est donc guère étonnant de la voir mettre en avant un personnage féminin dans un comic book du Punsiher, qu’on ne verra que sur 4 pages, et par ce biais, d’évoquer les abus sexuels faites aux femmes, de l’enfance à l’adulte, et même en cas de début de consentement. Pour autant, elle ne la présente pas comme une victime faible, mais plutôt comme une femme qui se prend en main, mais qui n’est pas inconsciente pour autant (pour preuve quand elle évoque la tuerie du centenaire de Don Massimo Cesare, elle est littéralement impressionnée et effrayée par le Punisher).
La narration est au départ un peu troublante, puisqu’elle nous apprend que petit à petit le contexte, donc on vit mes premiers événements sans savoir pourquoi cela se passe, et avec quelques allers-retours dans le passé au milieu de l’épisode. Et puis afin d’apporter de la matière à son histoire, elle joue avec la tête de son personnage qui voit et échange en permanence avec le fantôme de son éditeur.
Et comme c’est une nouvelle fois Laurence Campbell qui réalise le dessin, l’ambiance un peu sombre, mais rehaussée par moments par des couleurs chaleureuses de Lee Loughridge, est garantie, tout en assurant une bonne densité de cases et de détail, et une narration claire. Et j’avoue que les 4 planches où est présent le Punisher sont magnifiques.

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PUNISHER MAX : GET CASTLE

Quand il apprend que le fils de Yorkie, Dan Mitchell, membre du SAS, s’est suicidé, alors qu’il était infiltré par son père qui avait des doutes sur les extra-activités des membres de cette unité, Frank Castle se rend dans la foulée au Pays de Galles, sûr d’y trouver des preuves du contraire. Dans le bar du patelin où séjourne le SAS, il ne prend pas de gant et annonce qu’il est ici pour le meurtrier de Dan. Forcément, cela fait grouiller la fourmilière. Mais c’est la jeune Donna qu’il rencontre en premier et qui l’amène chez Kevin, l’ex-dealer du coin, afin de faire avancer son enquête. Il comprend alors que le SAS trempe d’un trafic de coke et qu’ils ont remplacé les vendeurs autochtones. Quand Donna le ramène à la grange où il crèche, Castle flaire le piège et élimine deux militaires venus le tuer. Puis il retourne chez Kevin, attirent d’autres membres et se sert du dealer comme leurre pour les éliminer. Ce qui agace fortement le major qui l’attaque à coup d’hélicoptère … sauf que le Punisher est venu avec son lance-roquette et l’hélico et ses occupants ne font pas un pli.
Avant de repartir, il se rend chez Donna, afin de lui faire avouer que c’est elle qui avait dénoncé tout le monde, dont Danny. Pus, il fit ce qu’il a à faire.

Ce one-shot de Rob Williams s’appuie sur une brindille d’éléments du run d’Ennis, mais c’est toujours intéressant de voir qu’il est possible de créer des ramifications d’histoire, mêle par d’autres auteurs, ce qui permet d’étendre l’univers, comme on dit. L’espace d’un épisode ne permet pas de développer un intrigue importante, mais on ressort de la lecture sans l’impression d’avoir eu une histoire creuse ou bâclée. Les éléments de mise n place sont intégrés rapidement et efficacement, et l’intrigue se déroule petit à petit, avec ce qu’il faut de surprise pour ce genre de récit. Williams en profite pour faire un petit aparté sur le sentiment de Frank vis à vis de ce qui s’est passé dans le parc avec sa famille, et c’est intéressant de noter qu’il y a une petite similitude avec l’histoire d’Aaron, alors qu’en mars 2010 (d’après la couverture), on est quand même loin d’avoir ces éléments.
En tout cas, nous avons ici un récit classique mais efficace, qui s’inscrit dans la continuité du label Max, et qui est, encore une fois, dessiné par Laurence Campbell parfait, qui n’a pas son pareil pour faire des pages avec un Punisher charismatique, même dans les ombres.

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PUNISHER MAX : HAPPY END

Quand Joseph Bonner entre sur un coup de tête, pour la première fois dans un salon de « massage » nocturne, suite à une dispute avec sa femme, il ne s’attend pas à être pris entre le Punisher, Luigi Bassi et ses hommes de main, et un hôtesse de luxe appelée Gi-Gi. Cette dernière a en sa possession un CD qui contient des secrets de son employeur, le donc fameux Bassi, et souhaite donc faire pression sur celui-ci, quitte à la vendre au plus offrant, pour changer de vie. Evidemment, il cherche à se débarrasser de la fille, qui a embarqué dans cette histoire un Joseph qui se découvre bien courageux, et à récupérer le CD. Sauf que c’est le moment où le Punisher a décidé de s’occuper du gang Bassi, et donc, de boite de nuit à bureau du chef de Joseph, en passant par le taxi et l’appartement de Gi-Gi, les balles fusent et celels du Punisher finissent par tuer Bassi et ses sbires, tandis que Gi-Gi part libre, mais sans monnaie d’échange.
Quant à Joseph, cette aventure lui fait décider de quitter son cocon de banlieusard marié pour une toute autre vie…

Peter Milligan livre un épisode qui va à 100 à l’heure, sans jamais s’arrêter.
Il n’ y a vraiment pas grand chose à dire, si ce n’est que le Punisher n’est là que pour faire le ménage, en observateur lambda, et que je ne sais pas quoi penser de cette morale (ou s’il faut en penser quelque chose). A la fois, je comprends qu’il faut vivre la vie qu’on souhaite, mais en même temps, la manière dont c’est fait, je trouve cela peu courageux (à l’inverse de ce qu’a fait le personnage pendant l’épisode) et égoïste.

Le dessin est assuré par Juan José Ryp, et donc le sang gicle, les vitres et les voitures exploses, les corps se disloquent, mais il faut quand même avouer qu’il n’est pas avare en détail et que son storytellling suit le rythme imposé par Milligan.

Assurément, pas le meilleur du lot des one-shots.

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En 2012, Marvel lance une série de 5 épisodes qui étaient auparavant destinés à devenir un one-shot (pour le #1) ou des épisodes (pour les 4 suivants) de la série PUNISHERMAX à la suite du run d’Aaron. Changement de plan éditorial, donc.
Voici leurs histoires.

UNTOLD TALES OF PUNISHER MAX #1 : LA COLLISION

Jimmy Frisco joue un peu trop… enfin, il perd un peu trop. Si bien que son créancier lui exige de tuer un jockey pour éponger ses dettes. Entre doutes et culpabilité, il va finir par le faire dans le temps imparti, sauf qu’il y a un témoin, un petit vieux, qui n’a vu que la voiture puisqu’il a eu un accident avec lui. Comme il tient un garage, il la répare et change la couleur, sauf qu’il ne peut pas prendre de risque… et tue donc le témoin et sa femme. Cette tuerie ne plaît à son créancier qui envoie ses hommes en finir avec lui … et c’est là qu’apparaît le Punisher qui filait ces hommes depuis quelques temps, puisqu’il avait le créancier, accessoirement dealer de drogue, dans le viseur. Castle demande à Frisco d’organiser une rencontre, ce qui lui permet de tuer tout le monde. Frisco se dit que c’est son jour de chance, qu’il a enfin tiré le gros lot … sauf que le Punisher avait tout compris et l’élimine lui aussi.

Jason Starr, connu avoir écrit l’inoubliable Wolverine Max, s’en sort plutôt pas mal avec cet épisode d’une trentaine de pages, d’autant plus qu’il joue un peu avec le lecteur, puisque les toutes premières pages nous montrent les derniers moments du récit, avant que le Punisher ne revienne vers Frisco. Puis, flashback. Classique, mais dans le cas présent, plutôt efficace et pertinent.
Le dessin est assuré Roland Boschi, qui n’est ni dans un bon, ni dans un mauvais jour, graphiquemetn parlant. Par contre, au niveau du dynamisme et de l’expressivité de Frisco, ça le fait bien.

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En 2012, Marvel lance une série de 5 épisodes qui étaient auparavant destinés à devenir un one-shot (pour le #1) ou des épisodes (pour les 4 suivants) de la série PUNISHERMAX à la suite du run d’Aaron. Changement de plan éditorial, donc.
Voici leurs histoires.

UNTOLD TALES OF PUNISHER MAX #2 : LÀ OÙ LE DIABLE NE RESTE PAS

Quand le Punisher s’attaque à une famille de fournisseur de came dans une zone isolée de la campagne américaine, forcément ça fait des dégâts. Mais ce qu’il n’avait peut être pas anticipé, c’est que même en ayant été attrapé et pendu par les pieds, rien qe sa présence sème sa la zizanie au sein de la famille, entre ceux qui veulent le tuer part vengeance et ceux qui veulent le garder vivant pour le revendre. Et puis il y a petit jeune, qui hésite entre le tuer et le libérer pour sauver sa peau face à son cousin… forcément, quand on relâche un Castle même mal en point, ça finit de la même façon pour tout le monde.

A travers 3 personnages représentant quasiment 3 générations, Jason Latour conte une histoire de famille, avec toutes les exagérations qu’un récit sur le Punisher entraîne. avec la montre qui passe de mort à vivant, il y a quand une forme de couronnement pour celui qui la porte (où qui prend le pouvoir dans le cas présent). Il se passe finalement ce qui arrive quand un patriarche part et quand en plus un grain de sable (ici à tête de mort) s’ajoute.
Et à travers le jeune cousin, il arrive à transmettre des sentiments assez touchants et plutôt inattendus (on n’est pas dans une famille de dégénérés du Texas, si vous voyez ce que je veux dire). Sentiments que le Punisher ne ressent pas, lui en revanche.
Je ne connaissais pas du tout le travail du canadien Connor Willumsen, qu’on peut néanmoins voir dans la bd Bradley à Bradley. Son style est plutôt indépendant, pas du tout dans la stylisation et le beau dessin (l’école de Lemire, je pense, et que je me demande s’ils ne sontpas de la même génération). En revanche, quand il s’agit de mettre en avant les blessures et de montrer les sentiments que ressentent ses personnages, c’est plutôt pas mal du tout. Bref, un style inattendu pour ce type de récit.

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En 2012, Marvel lance une série de 5 épisodes qui étaient auparavant destinés à devenir un one-shot (pour le #1) ou des épisodes (pour les 4 suivants) de la série PUNISHERMAX à la suite du run d’Aaron. Changement de plan éditorial, donc.
Voici leurs histoires.

UNTOLD TALES OF PUNISHER MAX #3 : LE RUBAN

Cela fait plusieurs fois que Mel voit à l’arrêt de bus à son retour du travail, cette jeune femme en maillot de bain. Il est à la fois curieux et séduit et un jour, décide de la rejoindre dans le bus, de papoter et de l’accompagner sur son lieu de nage… qui se trouve être un lieu qu’il connaissait bien. ça fait 20 ans qu’il n’y ait pas venu, et pour cause : c’est là qu’il assassina violemment et impunément son flirt estival, qu’il avait mise enceinte, alors qu’il avait sa vie à la fac, avec sa copine de là-bas. Il vit avec cela en arrière-plan dans sa cerveau, mais ce qu’il ne sait pas, c’est que sa sœur était au courant de cet amour… et que c’est elle qui l’a attiré sur ce lieu bourré de souvenirs et qui a demandé au Punisher de la venger…

J’ai été obligé de fouiner un peu pour trouver trace d’une référence « comics » dans la bibliographie de Meggan abbott, auteure, entre autres, de romans policiers. Hormis cette histoire du Punisher, qui me semble être son 1er comic book, elle a écrit en compagnie d’alison Gaylin, Normandy Gold.
Ces romans mettent en avant des femmes fortes, qui n’ont pas peur de mettre les moyens pour atteindre leurs objectifs, et il est ici peu étonnant d’avoir donc ce récit signé de sa main, surtout que je trouve que c’est rudement bien amené et sacrément efficace avec son air de Cold Case vengeur. Dommage par contre que le style de Matteo Buffagni manque un peu de caractère, il est à mon sens trop sage, trop lisse.

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En 2012, Marvel lance une série de 5 épisodes qui étaient auparavant destinés à devenir un one-shot (pour le #1) ou des épisodes (pour les 4 suivants) de la série PUNISHERMAX à la suite du run d’Aaron. Changement de plan éditorial, donc.
Voici leurs histoires.

UNTOLD TALES OF PUNISHER MAX #4 : CHASSE À L’HOMME

A la demande d’un père chinois endeuillé, le Punisher accepte de le venger de ceux qui ont enlevé sa fille pour la vendre comme esclave sexuelle. Son enquête l’amène à Hector Risso. Il se rend à sa villa, tue toute la bande, s’apprête à l’interroger, quand apparaît le père, qui tire sur le Punisher. En effeet, M. Wang est en fait M. Xiang, qui travaille pour une organisation chinoise qui veut s’installer aux Etats-Unis en prenant la place de Risso. Sauf que le Punisher a un costume en kevlar, et finit par tuer les deux rivaux.

Comme le dit lui-même le Punisher, Nathan Edmonson s’appuie sur la fibre paternel pour lancer son récit (et créer la motivation de son personnage). Le reste n’est que classicisme en ce qui concerne le personnage, mais je me demande si l’auteur n’avait pas idée en tête concernant les nouvelles forces économiques et commerciales du monde…
Fernando Blanco fournit un travail facile d’accès, propre et efficace. Il faut dire que le scénario n’est pas très fourni.

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En 2012, Marvel lance une série de 5 épisodes qui étaient auparavant destinés à devenir un one-shot (pour le #1) ou des épisodes (pour les 4 suivants) de la série PUNISHERMAX à la suite du run d’Aaron. Changement de plan éditorial, donc.
Voici leurs histoires.

UNTOLD TALES OF PUNISHER MAX #5 : LA MEILLEURE REVANCHE

Un jeune homme cherche à se venger de la mort de son père, comptable. Il se rend donc sur la tombe d’une personne qu’il ne connait pas, mais qui est à côté de celle de la famille de Frank Castle. Il joue celui qui est infirme, grâce à des béquilles, ce qui amène le Punisher à l’aider et à le ramener chez lui. Et c’est là qu’en prétextant vouloir lui préparer un repas, il sort une arme… sauf que le Punisher avait tout anticipé, puisqu’il avait remarqué que l’enfant le suivait depuis quelques temps. Il avait donc vidé le chargeur. Il expliqua à l’enfant que même s’il le comprend, il a mieux à faire que se venger d’un père qui savait pour qui il travaillait et qui blanchissait de l’argent, et rentrer dans une spirale négative à vouloir se venger en permanence, comme se construire une vie … leçon qu’il a bien comprise, puisque le jeune homme est devenu père et qu’il apprend à son propre fils à être plus malin que se venger des garçons stupides et à se construire une vie.

Pour terminer la série, Skottie Young un épisode plutôt bien trousser, assez efficace dans la construction car il nécessite d’assez peu de dialogue (et aucun récitatif). Et il a même le temps de faire monter la tension sur quelques pages, au moment où le fiston et le Punisher sont dans l’appartement. Et la leçon de morale du Punisher est clairement une auto-critique de lui-même, comme vous l’aurez compris. Cela donne une autre facette du personnage, moins aveugle.
Mirko Colak fournit des pages assez clair, avec un début assez fourni en cases, puis une deuxième partie moins dense, qui laisse la place à la montée de la tension. Il a un style assez clair, qui donne une certaine « douceur » au Punisher dans l’attitude.

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Et c’est fini pour moi pour ce sujet anniversaire. Mes prochains Pupu seront dans les sujets idoines …

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Tu es pluriel comme Maddox ?

Ce soir je suis surtout plus rien.

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