PUNISHER : DOUCE NUIT
Alors que le Punisher s’apprêtait à faire un tir aux pigeons, il reconnait en ses cibles des hommes d’un mafieux indélogeable depuis qu’il est en place. Il s’arrange donc pour en cuisiner un et il apprend donc que le mafieux, Junior Calvani, va enfin sortir de son trou et se rendre dans un orphelinat, celui de Saint Nicolas, la veille de Noël pour tuer lui-même la balance qui a dénoncé son père quelques années plus tôt.
Castle retrouve celui qui va jouer le père Noël à l’orphelinat, un ex-taulard qui avait lui-même tout dit à Junior concernant la présence de la balance, puisque, hasard et coïncidence, c’est ce dernier qui l’a embauché.
L’ex-taulard et le Punisher vont jouer un duo de Pères Noël, et s’introduisent donc dans l’orphelinat, la veille de Noël. Quand arrivent Junior Calvani et sa bande, le Punisher fait rapidement le ménage, et finit son travail en poursuivant Junior dans un traîneau tiré par deux rennes. A son retour, la balance a droit au même sort, si bien qu’au petit matin, les orphelins et le prêtre retrouvent dans la cour un homme mort recouvert d’un costume de Noël…
Andy Diggle ne cherche pas à faire dans la dentelle pour son histoire de Noël, officiellement sortie en février 2006, mais dans les bacs en décembre 2005. Il fournit une histoire au déroulé plutôt efficace, mais classique, il faut dire, où aucun malfrat n’en ressort vivant, même quand ils aident le Punisher (là aussi, pour éviter les états d’âme, le faux père Noël est tué par la balance).
Le fait d’arme de cet épisode est de voir Castle poursuivre une voiture en traîneau tiré par des rennes, et de voir cet « engin » passer par-dessus a voiture comme une moto sur un tremplin.
Ah, et c’est assez rigolo de voir ce père Castle qui ne fait aucun effort pour rentrer dans le rôle, commander des bonhommes de neige aux enfants, comme s’il était à l’armée. Décalage parfait.
Et puis il y a Kyle Hotz, toujours à l’aise quand il s’agit de faire dans le grotesque visuel (et là, avec la trombine du faux père Noël, il ne fait pas semblant). On retrouve, dans ces planches, tout son style caractéristique, généreux en détails et ombres, et qui donne un côté humoristique à l’histoire, même dans la dernière page qui n’a rien de drôle.