1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE WOLVERINE !

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J’ai donc relu ce Wolverine / Punisher : le sanctuaire du mal, que j’ai en VF depuis longtemps mais dont une seule péripétie me revenait à la mémoire : la recherche de la terre mythique d’Erewhon.

Le principe est simple : le Punisher est à la recherche d’un génie du braquage, surnommé Napoléon. Il détruit son réseau et le traque personnellement (ce qui occasionne quelques scènes amusantes où l’humour noir des dialogues est bien retranscrit par la science de la narration que maîtrise Lee Weeks).

Le premier épisode est entièrement consacré à l’activité du Punisher qui traque d’abord le Napoléon des voleur puis un autre individu jusqu’à l’arrivée de Wolverine qui, de son côté, cherche le même homme afin de le ramener à la justice (sans plus d’informations.

Bien sûr, bagarre, action, engueulade, jusqu’à ce que les deux justiciers fassent la paix. C’est amené avec un certain décalage : ils se calment parce qu’ils sont fatigués et que leur proie vient de se barrer. Il y a dans la construction comme une sorte de commentaire implicite des rencontres entre héros. C’est pas flagrant, Milligan reste dans le suggestif, mais on sent qu’il s’amuse avec les codes et que le vrai sujet est ailleurs.

Et quel est-il, ce vrai sujet ? Plutôt un commentaire sur la société. Car Erewhon est un ville au milieu de nulle part (« Erewhon », c’est presque « Nowhere » à l’envers) habitée par des bandits ayant payé le droit de vivre en paix loin des emmerdements et de la justice. Mais rapidement, l’endroit prend les allures de colonie pénitentiaire ayant édicté sa propre loi. On parle, dans cette mini-série de règles, de politique, de foi, de religion, bref, d’un système social qui tente de se pérenniser, de se reproduire. On y parle également de sacrifice, de ces morts qui calment le peuple et assurent la paix sociale.

Pour explorer ce monde, la figure d’un petit comptable insignifiant est convoquée, personnage intéressant et véhicule d’humour, mais qui permet aussi de mettre en action les ressorts sous-tendant la société.


Et pour enfoncer le clou, Milligan convoque le spectre du nazisme, comme pour nous signifier que le régime hitlérien a fait des petits : peut-être pas seulement dans des républiques bananières d’Amérique du Sud, mais peut-être aussi un peu partout. Comme pour nous dire que, finalement : « les Nazis ont gagné ». Et que tout système politique vit au dépend de ses administrés, et que le pouvoir appartient à celui qui en connaît les rouages, ces derniers reposant sur la peur.

La parabole politique frappe dure, cogne assez juste, à mes yeux, avec ce qu’il faut de satire et d’outrance. L’absurde est d’autant mis en évidence que les eux héros, à la fin, s’en vont, sans réellement avoir résolu quoi que ce soit, laissant cette société à ses tracas internes. Plus ramassé, par exemple sous la forme d’un prestige format ou d’un gros graphic novel, ça aurait peut-être été plus efficace. Là, c’est un peu long, seul reproche. Reste le dessin formidable de Lee Weeks, bien encré par Tom Palmer, qui rend l’ensemble agréable à suivre.

Jim

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