1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE WOLVERINE !

Serval vs Blade par Jaka

Dent de Sabre par Derrick Griffin

Sean Chen :

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Jim Lee

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Les couvertures US des épisodes de cet album :

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Serval et Lobo par Riley Rossmo

Serval et Typhoid Mary par Dennis Calero

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Serval et Batman par John Byrne

Alan Davis (80’s Storm & Wolverine commission process) :

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En référence à une couv de Green Lantern, il me semble bien.

Jim

Serval face aux Broods par Bryan Hitch

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SERVAL : FAUVE BLESSÉ

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Dans la collection Super Héros de Comics USA, il y a un album qui contient à la fois du Daredevil et du Serval. Le point commun entre les deux épisodes concernés n’est pas seulement le fait que Semic ne les ai jamais publiés, c’est surtout la présence de Barry Windsor-Smith au crayon.
L’épisode à l’envers de celui de Daredevil n’est pas issu de la série Wolverine, mais de Uncanny X-Men, le #205.

J’avais complètement oublié ce que racontait cet épisode, et je dois dire qu’il ravive d’autres souvenirs et qu’il fait la jonction avec pas mal de chose.
On retrouve Katie Power, Energie de Puissance 4, en balade scolaire dans un New York enneigé, qui va se retrouver au milieu d’un combat entre un « Monsieur Logan » dans un état second, sauvage, blessé, et des cyborgs. La petite va le sauver par l’entremise d’un taxi (qui finira carbonisé), ce qui permettra à son facteur autoguérisseur de réparer son cerveau et de retrouver toute sa lucidité, alors que la benjamine des Power commençait à avoir peur de lui.
A partir de ce moment, le chassé devient le chasseur et les trois cyborgs qui accompagnaient Lady Saeva finissent démembrés. Quant à celle que Serval a connu en tant que Yuriko Oyama, elle s’est infligé une transformation radicale, par l’entremise de Spiral, et est devenue plus qu’une cyborg, une vraie arme vivante afin de tuer celui qui, à ses yeux, a volé le travail de son père sur l’adamantium.
Mais Serval a retrouvé toutes ses capacités et elle ne fera pas le poids face à l’expérience du Canadien. Il refusera même de l’achever, la jugeant non méritante car en se transformant volontairement, elle a renoncé à son humanité.

Ici, Chris Claremont nous parle de choix de vie, de volonté d’avancer ou de vivre avec le passé, de perte d’humanité. On a un personnage qui a débuté l’épisode en état de régression, mais qui accepte son état et tente d’avancer avec. Et on a un autre qui a fait évoluer son corps, qui semble plus moderne et plus posé, mais finalement, ne le fait que pour des raisons liées au passé. ça peut paraître assez basique, mais cela dit, c’est plutôt bien fichu. J’ai bien aimé le côté Serval bestial, mais qui garde son instinct, sachant à qui il pouvait faire confiance, mais en faisant malgré peut à la petite de 5 ans. Y a un côté crédible dans les attitudes.
Quand on regarde dans le rétroviseur, on voit un personnage qui a évolué rapidement mais presque naturellement en trois épisodes, du Daredevil où on la découvre, en passant par le Alpha Flight où débute sa vengeance, et avec celui-ci où elle se transforme pour atteindre son objectif (paradoxalement; ce n’est pas avec Mantlo qu’elle le fait). C’est la naissance de celle qui ne s’appelle pas encore Lady Deathstrike que l’on voit véritablement ici, une sorte de chaînon éditorial manquant pour ma part. Et c’est aussi une préformation des Reavers (qui seront une vraie équipe que deux ans plus tard). Je n’avais pas fait le lien avec Spirale, pensant que Pierce était à l’origine de ces transformations (cela dit, quand on voit l’apparence de Mojo, ce n’est pas étonnant).
Enfin, j’ai toujours aimé quand des séries se parlaient, avec une certaine régularité. On peut ne pas aimer Puissance 4, mais force est de constater que les Mutants n’étaient, à l’époque, pas aussi autocentrés que cela.

Barry Windsor-Smith n’avait pas encore réalisé son célèbre Arme X, mais avait encré Machine Man un grosse année auparavant. Et on voit bien que la gestion de la technologie et des tuyaux, il maîtrise et qu’il n’était pas que l’encreur de la mini-série de l’homme machine. Au delà de cela, l’ambiance enneigée est bien présente et fait son office, le combat entre les deux griffus est orchestré presque comme une danse, et là aussi, les gros plans sur le visage de Serval font leur office.

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Tiens, Comics USA avait eu le droit d’utiliser « Serval »…

Je me suis fait la même remarque quand je l’ai relu.
Avaient-ils demandé ?

Ils ne l’ont pas mis dans le titre, cela dit, mais dans un petit encadré d’identification.
Ils ont refait le coup pour Serval & Havok :

Jim

C’est le prochain, ça.

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