Il est pas mal, ce texte.
les pieds de qui ? 
Merci. C’est juste une analyse de tout ce que j’ai lu sur ce comic (critiques, appréciations sur des forums et blogs) et sur l’analyse de ma lecture.
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Personnellement, c’est ce qui m’a charmé le plus. Pas tellement le principe de base (le compte à rebours vers la mort). Mais plutôt la capacité des auteurs à réinjecter certains des éléments, parfois désuets, qui ont fait le charme de Superman : Lois dotée de pouvoirs, les bras-de-fer contre des héros mythologiques, les Superman du futur, ce genre de choses. La vision de Bizarro est étourdissante, par exemple. Morrison est allé chercher les éléments un peu kitsch et ringards, il les a modernisés, mais surtout il leur a donné un sens du merveilleux qui leur va très bien.
Bon, après, la narration de Quitely propulse le récit à des hauteurs incroyables. C’est d’une finesse. L’une de mes scènes préférées, c’est Clark qui bouscule un piéton afin de l’écarter du chemin du pot d’échappement qui se détache du train suspendu. C’est absolument génial à tout niveau, mise en scène, caractérisation…
Jim
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Et dans un sens, ça m’a rappelé le Suprême de Moore.
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Le côté meta en moins.
C’est pas le sujet dans l’analogie.
Oui, c’est amusant aussi de voir toutes les maladresses de Clark qui parfois permet de protéger son entourage ou lui-même 
Et la représentation par Quitely, qui montre un Clark voûté et un Superman altier, référence évidente à l’interprétation de Christopher Reeve.
Jim
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C’est plus du pompage… en même temps, tous les scénaristes font ça. Reprendre les idées des autres ou de ce qui a été fait.
Merci pour cette info ! Là, tu m’apprends quelque chose que j’ignorais complètement et je n’aurais même pas trouvé cette référence tout seul !
Je ne sais pas si c’est du pompage. Pour moi c’est un hommage à sa façon.
Que ça se recoupe avec Moore n’a rien de surprenant. Superman reste Superman.
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Sourire.
Oui, je rajoutais juste. Mais tu pinailles.
Je peux aussi :
« Dans ce sens » plutôt que dans « un sens » alors parce que « un » laisse possible d autre sens desquels je retranche le meta.
Pas tant : les deux approches partent du Superman version Weisinger.
Dans Supreme, ça passe par la reprise de tout le catalogue des kitscheries, mais ça va jusqu’à inviter Jim Mooney, dessinateur historique de Supergirl, pour qu’il illustre les aventures de Suprema. Moore essaie de retrouver la saveur des comics d’antan, d’y porter un regard critique.
Dans All Star Superman, Morrison s’intéresse davantage aux idées et tente de voir de quelle manière elles pourraient fonctionner dans une narration moderne et pour un lectorat contemporain.
Jim
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Dans une narration moderne, oui, pour un lectorat contemporain, c est peut-etre plus discutable au sens où cela n a pas donné de petits viables pour les lecteurs contemporains.
Disons que je compense ton habituel décentrage par du recentrage. Si j’avais voulu parler du Meta, je l’aurais fait.
Hehe.
D ailleurs, on pourrait aussi dire et à contrario que le all star est tout à fait meta mais dans la tête du lecteur qui sait apprecier la modernisation.
Oui, c’est sûrement un hommage !
Ça, on s’en fout : il a démontré que c’était faisable. Que personne ne le suive, c’est une autre affaire, et ce n’est pas de son ressort.
Et puis, en le mettant dans la collection machinchose dont j’ai oublié le nom, DC a clairement sorti le récit de la continuité, et donc du jeu d’influence qui va ordinairement avec.
Jim
Et peut être pas plus mal. Quand on voit ce que ça a donné après Wachmen de qui vous savez …
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