Alors oui, j’ai apprécié la modernité de ce comic. Mais l’histoire et cette vision (son caractère, sa facon d’être, etc.) de Superman… pfff… mais quel ennui ! Il est plus que parfait, quoi !
Bah pour New X-Men, il a été viré, qui fait qu’il ne l’a pas pu finir… Alors que pour ce Superman…
Edit : ok tu as précisé par la suite. Alors oui, ce serait faisable mais ça ne serait pas aussi bon et fort que cette version que nous connaissons, je crois.
C’est vrai c’est tellement mieux Batman le type qui refuse de se payer une séance de psy et qui préfère tabasser les méchants la nuit, le grand justicier qui es tellement plus intelligent que tout le monde qui prévoit tout même quand c’est pas prévu, l’homme parfait.
Beurk.
J’ai pris Batman, mais je peux faire ce même type de raisonnement avec tout les personnages de Marvel ou DC.
Je peux comprendre que l’on aime pas Superman, mais ce type de phrase clichée, mon dieu.
Oui je sais Jim, il ne faut pas relever, mais c’est plus fort que moi.
Pour moi il est juste repartit chez DC excédé des changements de dessinateur impromptu.
Sachant que le renvoi de Jemas a été officiellement annoncé à la mi-octobre 2003 et que le run de Morrison se termine moins de six mois plus tard à la mi-mars 2004.
Je ne dirais pas que le all star superman soit parfait.
Il a une personnalité et à l occasion il est concon et fait benêt.
Qu est ce qu on dit lorsqu on dit de quelqu un qu il est benêt ? Il y a là une stupidité de pointée mais une stupidité bien particulière, une stupidité qui n est pas dangereuse. Une méconnaissance de quelque chose qui rend inoffensif. Si l on peut s exclamer d un homme qu il est benêt lorsqu il ne s aperçoit pas qu il plait ou qu il est dragué, on pourrait avoir envie de dire que le benêt ne sexe-clame pas, précisément, ce en quoi se fonde sa non dangerosité.
D ailleurs, c est à remarquer que superman semble avoir fait un tour complet (ou un tour et demi) puisqu il commence sa carrière en surhomme, virile ô combien, pour etre aujourd’hui marqué par cette non-toxicité qui caracterise le benet.
De virile à ignorant du sexe. Et si les femmes n aiment rien tant à l occasion que de voir dans le virile le benet, c est qu elles savent qu on ne peut finalement pas etre le premier sans le second.
Il me semble qu il part de new x men parce qu il avait fini à la suprise même de l editeur. L agacement des changements de dessinateurs, c etait au debut du run et d ailleurs du à quitely alors que sur la fin du run, les arcs etaient bien par dessinateurs.
Le conflit avec marvel est un conflit avec qesada, je crois me souvenir et tourne autour de marvel boy dont les deux mini suivantes prevues ne seront jamais réalisées à notre tres grand regret à tous dont nombre de scenaristes qui ont repêché le perso régulièrement : aaron, bendis, gillen, ewing.
« Arrivée à ce stade (Planète X), je me retrouvais en conflit régulier avec le flamboyant nouveau directeur de publication de Marvel, Bill Jemas. Impossible de nous entendre sur la direction à donner à mes histoires ni sur leur exécution. Il avait été embauché pour moderniser la maison, avec Joe Quesada comme rédacteur en chef, et ils avaient commencé à travailler ensemble en bonne intelligence. Mais lentement, Bill me donna l’impression de ne pas comprendre les aspects « mode » des comics de super-héros grand public, et leur besoin de s’adapter aux époques. »
« Je l’appréciai d’emblée (Dan DiDio), et particulièrement son respect pour mon travail, alors que Bill Jemas m’écrasait de son désintérêt croissant. »
« Dan me demanda de venir immédiatement travailler chez lui, m’offrant de publier les Seven Soldiers et un projet de Superman en douze épisodes, dessiné par Jim Lee. Il me restait six petits mois à tirer sur mon contrat avec Marvel, ce qui signifiait que j’allais louper la fenêtre de tir pour avoir Lee, mais. le projet Superman s’est finalement fait avec Frank Quitely. »
« J’ai tenté de baisser la tête en serrant les dents, et de boucler ma grande épopée des X-Men avec une histoire illustré par un super dessinateur (et accessoirement ponte d’un empire médiatique), Marc Silvestri. Cela permit à la série de rester en tête des ventes jusqu’au bout de cette saga d’adieu. »
"Quelque part vers la fin de ces six mois, Marvel décida de rebooter la franchise X-Men en opérant un retour aux costumes de super-héros et aux histoires plus classiques, plus en phase avec les canons de la série. Les fabricants de jouets avaient décidé qu’ils n’aimaient pas ces uniformes usés d’employés de la voirie, frappés de grands X fluorescents, que nous avions concoctés avec Frank Quitely en relançant la série en 2001. La tradition était de retour, et le futur avait été annulé comme une soirée en ville dont on aurait découvert qu’on ne pouvait se le permettre.
« Il fut annoncé à la conférence DC de la San Diego Comic-Con, l’équivalent pour cette industrie d’écrire sur la Lune en lettre de deux cent kilomètres, que j’allais revenir dans le giron de DC Comics avec à la clé un contract exclusif, et un poste de « réinventeur » chargé de revitaliser et de relancer de vieux concepts en sommeil. Mon calepin avait suffisamment impressionné Dan pour qu’il ajoute cette dernière clause. La nouvelle ayant été donnée, un spectateur bondit de son siège et fila ventre à terre jusqu’au stand Marvel. »
"Kristian et moi, nous avons essayé de nous convaincre que nous pourrions échapper aux conséquences directes de cette déclaration de guerre en partant sans regarder derrière nous. Le seul regard en arrière que je me suis néanmoins permis eut l’énormité tragique de celui d’Orphée : il me montra Joe Quesada nous suivant au pas de charge dans le hall. Nous avons continué à marcher, plus lentement, nous attendant à sentir une main s’abattre lourdement sur nos épaules.
« J’étais très mal à l’aise. Jamais beaucoup Joe, et je le lui avais dit. C’est à son patron que je reprochais la rupture de mes brèves relations avec Marvel. J’étais mal à l’aise, mais j’étais surexcité aussi : le barrage était sur le point de céder. J’avais hâte de laisser derrière moi l’espèce de psychodrame permanent et fébrile des X-Men. J’avais hâte de montrer ce qu’il était possible de faire avec de vieux personnages oubliés de DC, à peine vendables, y compris les fonds de tiroir de Kirby comme le Gardien et Klarion l’enfant sorcier. »
« C’était, je crois, ce que j’avais essayé d’expliquer à Bill Jemas, mais il fallut sept ans de plus à Marvel pour être d’accord avec moi et lancer ce que les éditeurs ont appelé « l’âge héroïque », et arrivé à ce stade, Bill était parti se faire pendre ailleurs. »