ANT-MAN (Peyton Reed)

Histoire d’origine, encore plus d’humour, même vilain sans charisme, aussitôt apparu aussitôt « mouru », la recette marvel au pied de la lettre : ce serait pas le 10ème films à tester la formule, j’aurais pu y trouver des points positifs.

Mais là non.

J’en sors.

J’en Pense que…

On va la faire rapide: j’en pense exactement comme Jim.

Voilà.

[quote=« Jim Lainé »]Film très agréable.

Je songe aussi à certaines remarques lues ici, signalant les inquiétudes au sujet de l’aspect spectaculaire du récit. En ce qui me concerne, le film semble tirer profit du concept de base : placer des personnages riquiquis dans des décors disproportionnés, mais également jouer sur l’aspect minuscule des fourmis, ce qui permet de faire bouger des objets sans raison. Il y a une balance assez fine entre petitesse et gigantisme, et des plans larges qui joue sur la relative gravité des choses (spectaculaire quand on est tout petit, tout bête quand on est à taille humaine).[/quote]

Je te rejoins. Le film se sert bien de ces outils SFX et cela end l’intrigue bien rythmée, bien enlevé. C’est surement la qualité première de ce film à la sortie de la salle.

Je suis d’accord sur tout le reste.

Deux scènes post? Mince, je n’en ai vu une seule…

Sinon je m’étais posé une question sur Janet lorsqu’Ant-Man est au niveau subatomique. Allait-il la rencontrer? :wink:

On la verra, tôt ou tard. Et probablement dans un rôle important. Parce que le mystère entretenu sur son personnage et le fait que l’on cache son visage en permanence tend à laisser penser que Marvel confiera le rôle à une actrice cotée.

[quote=« n.nemo »]Histoire d’origine, encore plus d’humour, même vilain sans charisme, aussitôt apparu aussitôt « mouru », la recette marvel au pied de la lettre : ce serait pas le 10ème films à tester la formule, j’aurais pu y trouver des points positifs.
Mais là non.[/quote]

Seigneur. C’est à se demander comment tu fais pour lire encore des comics. Parce que dans l’art de répéter une formule… :slight_smile:
Ce que je retiens, c’est surtout la critique de George RR Martin, postée sur Allociné ce jour. Il a indiscutablement raison quant aux bad guys. Un défaut que l’on ne retrouve toutefois pas dans Cap 2, qui se nourrit intelligemment du MCU, tout en proposant une histoire super bien construite et originale.

[quote=« sylvain cordurié »]
Ce que je retiens, c’est surtout la critique de George RR Martin, postée sur Allociné ce jour. Il a indiscutablement raison quant aux bad guys. Un défaut que l’on ne retrouve toutefois pas dans Cap 2, qui se nourrit intelligemment du MCU, tout en proposant une histoire super bien construite et originale.[/quote]

C’est pas faux, ce qu’il dit.
Après, c’est également en prise avec la nature de l’univers Marvel, qui s’est lentement développé sur le système du double négatif. Ça a commencé avec Doctor Doom version Kirby, ça s’est développé avec Magneto version Claremont (mais plein d’indices dans la période Kirby l’annonçait déjà…) et le Red Skull version Gruenwald, les Avengers sont plein de doubles maléfiques (qui tournent au gentil parfois…), etc etc.
(Chez Spider-Man, c’est différent : les vilains sont des figures paternelles négatives, Raimi l’a bien compris.)
Ça fait partie du charme (le méchant est un héros qui a mal tourné), mais force est de reconnaître que, lorsqu’un scénariste nous sort un vilain inattendu, ça cartonne : je vais encore citer les épisodes de Roger Stern sur Spectacular Spider-Man, avec le Beetle en ennemi effrayant.

À part ça, depuis le temps qu’on sait que Martin adore les super-héros (surtout Marvel), je me demande si les éditeurs l’ont approché pour écrire des trucs. Je serais étonné qu’ils ne l’aient pas fait.

Jim

Je suis quand même très mitigé sur Ant-Man. Il est difficile de ne pas penser à Edgar Wright pendant le film. En « écoutant » l’histoire, on imagine cet art du cut effréné, ses séquences rapides, ses inserts brutes qui ont fait la renommée de Spaced, Hot Fuzz ou encore Scott Pilgrim Vs. The World.
Le scénario s’y prête mais le réalisateur n’en comprend la mécanique. Résultat, sans un montage aux accents comiques, tout ce qui touche au dramatique tombe comme un cheveux sur la soupe (toute une barbe même), énoncé bien trop sérieusement devant la caméra pour être sincère tant le tempo du film ne s’y prête pas (et que les personnages se prennent le bec ou se racontent des grands secrets toutes les deux séquences, comme s’ils voulaient absolument présenter le contexte à un spectateur invisible).
Un loupé à l’image de « l’ignominique » Corey Stoll qui récite sa partition avec cœur sans comprendre qu’il est parfaitement ridicule. On lui donne des sentiments, de l’intensité, des convictions qui rendent le personnage encore moins logique dans sa démarche (Tu es fier de moi ? Non ? Je vais voir l’Hydra. Et maintenant, t’es fier, hein ? - Euh…). De l’art du concis à la maladresse incontrôlable.

Mais outre que Peyton n’est pas Wright (on s’en doutait), je trouve que le film est quand même assez chiche. Son plus gros problème, c’est que le genre visé, le film de braquage, est finalement assez peu développé. Les scènes de préparation et de mise en pratique sont bateau (celle où il doit infiltrer la base des Vengeurs aurait pu être une riche idée) et, pour le reste, on finit par une Mission Impossible tellement peu innovante que le spectateur n’a pas le temps de s’apercevoir que le nœud du film est passé (je note tout de même la très bonne intégration du « microverse » à la dernière minute qui donne une scène assez chouette, mais c’est peu).
Pour le reste, on retombe dans les travers des premiers films Marvel, le « syndrome Iron Man » ou lorsqu’un réalisateur assume le tournage mais est complétement paniqué quand il enfile le costume. Il laisse donc l’action à l’équipe des effets spéciaux qui conçoit des petites scènes en images de synthèse pas trop dégueulasses mais qui manquent clairement d’une direction dynamique et d’une compréhension du personnage. C’est la différence avec les frères Russo ou Sam Raimi, ils s’impliquent lorsqu’ils tournent ce genre de films.

Ant-Man est un film qui se loupe lorsqu’il s’agit d’être véritablement drôle au profit de petites blagues potaches; un spectacle qui manque d’intensité (pourquoi ils veulent arrêter Cross déjà ?), de sincérité (Pourquoi ils veulent arrêter Cross déjà ?) et d’originalité (pourquoi ils veulent arrêter Cross déjà ?).
« Un film amusant mais vite oublié » pourrait-on dire. Sauf que ça fait 10 ans maintenant que Marvel Studio se développe sur le marché. Si cette excuse fonctionne avec Iron Man, on ne peut plus être aussi indulgent devant le résultat d’Ant-Man.
Il va falloir que Marvel sorte de la recette prototypique, qu’elle instille un peu de personnalité à ses productions (on retombe plus ou moins sur l’éviction de Wright mais ce n’est clairement pas le problème majeur du film). Surtout qu’après les succès critiques des crossovers Avengers portés par le fanboy Joss Whedon ou le thriller 70’s Captain America: Winter Soldier, on sait qu’ils en sont capable.

On croise les doigts pour Docteur Strange.

Voici l’analyse complète de George R.R. Martin sur le film Ant-Man:

[quote]Me and Ant-Man

Speaking of movies…

… I saw ANT-MAN last night at the Violet Crown down the street from the Cocteau, and loved it.

(It’s not playing at the JCC, though I wish it was. Alas, we have only the one screen).

Now, I have to confess, as an old – VERY old – Marvel fanboy (I was once a member of the Merry Marvel Marching Society), I was a little disappointed going in when I heard that this would be the Scott Lang Ant-Man and not the original Hank Pym Ant-Man of my youth. Scott Lang came in just about the time when my regular comics reading was falling off, so I did not know the character very well, whereas I knew and loved Hank and Janet, Ant-Man and his winsome Wasp. I was there at the dawn of time when they first started adventuring through the pages of TALES TO ASTONISH, after all. They were never as popular as the other heroes that Stan Lee created back then – Iron Man, Spider-Man, Thor, and such – but Lee always seemed to have a soft spot for Ant-Man, and I did too. Ant-Man was the ultimate underdog, after all, the little guy in a very literal sense who somehow held his own with gods and monsters whose powers dwarfed his own. The ants were cool too, and gave him a definite edge in my mind over his rival itty-bitty hero over at DC, the Atom.

And I loved his partnership with the Wasp. At a time when every other comic was playing the endless « romantic tension » card, or the older and hoarier « I must hide my secret from my girlfriend » trope, here was a man and a woman who adventured together, who loved each other without question, who even helped found the Avengers together… that was revolutionary in the early 1960s, like much of what Stan Lee did… (and sad to say, it would even be sort of revolutionary today).

http://imageshack.com/a/img540/1422/gXbbpw.jpghttp://imageshack.com/a/img905/2053/WGk4lR.jpg

The original Ant-Man had a short run compared to the other first generation Marvel heroes like Thor and Iron Man. In an effort to make the character more popular, Lee and his successors began to fiddle with the concept, giving Hank Pym the power to grow as well as shrink. Ant-Man became Giant-Man became Goliath (same powers, different costumes) became Yellowjacket became « Hank Pym, Scientific Adventurer » (I did you not). Truth be told, I never liked any of those revamps half as well as I liked the original Ant-Man, and when the writers (not Lee, new people had come on board by then) decided to make Hank mentally unstable and then turned him into a wife-beater… well, I really hated that. (I did, however, like some of what happened subsequently, when the Wasp came into her own and became the leader of the Avengers). After that was the Scott Lang era, I guess… and then a couple more Ant-Men after him… none of which I followed, or gave a damn about.

Given all this history, I had a lot of trepidation when this movie was announced. Would they do it right, would they capture the original Ant-Man from TALES TO ASTONISH and AVENGERS #1, the character I’d loved… or would they fuck it up?? I was eager for the film, but apprehensive about it as well, especially when I heard it would be about Scott Lang, not Hank Pym.

I am relieved and delighted to report that they did it right.

Scott Lang is the featured Ant-Man, yes, and Paul Rudd makes him a sympathetic and engaging protagonist, but due honor is done to Hank and his own career as the first Ant-Man as well, with Michael Douglas turning in a fine performance as Pym. There’s a lot of humor in this film, but it is not a farce, as I feared it might be. There’s a lot of action too, but not so much that it overwhelms the plot and characters, which was my problem with the last AVENGERS film… and the one before it, to think of it. A superhero movie needs a fair share of smashing and bashing and stuff blowing up, of course, but IMNSHO that stuff works best when it is happening to people we actually know and care about, and if you jam in too many characters and don’t take time to develop any of them properly, well…

ANT-MAN has a proper balance of story, character, humor, and action, I think. A couple reviewers are calling it the best Marvel movie ever. I won’t go that far, but it’s right up there, maybe second only to the second Sam Raimi/ Tobey McGuire Spider-Man film, the one with Doc Ock. I’ve liked most of the Marvel movies, to be sure, I’m still a Marvel fanboy at heart (Excelsior!), but I liked this one more than the first AVENGERS and a lot more than the second, more than either THOR, more than the second and third IRON MAN and maybe just a smidge more than the first (though I liked that one a lot too).

Oh, and I loved the ants!

Quibbles? Yeah, a few. Where was the Wasp? We got a few glimpses, and a set up for the next film. But I wanted more Wasp, and I loved the old original Hank/ Janet dynamic (before they got to the wife-beating stuff). Also, while Yellowjacket makes a decent villain here (in the comics, of course, he was actually one of Hank’s later identities, after Giant-Man and Goliath), I am tired of this Marvel movie trope where the bad guy has the same powers as the hero. The Hulk fought the Abomination, who is just a bad Hulk. Spider-Man fights Venom, who is just a bad Spider-Man. Iron Man fights Ironmonger, a bad Iron Man. Yawn. I want more films where the hero and the villain have wildly different powers. That makes the action much more interesting).

But those are quibbles, as I said.

Overall, I had a swell time. For a few hours I was thirteen years old again.

And did I mention that I loved the ants?[/quote]

Source: www.grrm.livejournal.com

J’ai (enfin !) pu voir le film hier soir.

J’ai passé un très bon moment et je crois que c’est la qualité première du film : c’est distrayant. Il y a une certaine modestie dans ce projet qui le rend sympathique, ce n’est pas renversant mais très agréable. Bien entendu, le résultat manque d’originalité, aussi bien dans le déroulement de l’histoire, qui accuse de déplorables faiblesses (Yellowjacket apparaît trop tard et sans qu’on sache évidemment comment Darren Cross est devenu un combattant aussi redoutable - comment aurait-il pu s’entraîner alors que son équipement ne fonctionne pas auparavant ?).
Mais « Ant-Man » fait plaisir après « Avengers 2 » et sa démesure un peu bancale, trop démonstrative. L’intégration du personnage au MCU est intelligemment faite (avec le Faucon qui assure la transition), avoir inscrit le récit dans un genre éprouvé mais un peu décalé par rapport aux super-héros (le film de braquage) est malin et efficace (d’ailleurs le cambriolage aurait certainement suffi à animer le film, sans y ajouter Yellowjacket mais en se servant de ce dernier comme d’un obstacle supplémentaire potentiel).
Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est le rôle donné à Hank Pym, qui joue un mentor à plusieurs niveaux (vis-à-vis de Scott Lang bien sûr, mais aussi de manière plus mythologique quand il était lui-même Ant-Man, avec la Guêpe comme partenaire, se permettant de relativiser l’importance de Tony Stark - c’est très bien imaginé, ça). Michael Douglas incarne Pym avec une jubilation communicative et une vraie classe (y a pas à dire, quand on a un acteur aussi charismatique, tout le film en profite, acquiert une autre dimension).
Le casting est impeccable : Paul Rudd est sobre, Evangeline Lily convaincante (même si je la préfère avec les cheveux longs… Et que je trouve l’idée de la romance entre Hope et Scott peu inspirée).
Bon, la réalisation est plus quelconque : sans doute, effectivement, qu’avec Edgar Wright (même si je n’ai vu que « Scott Pilgrim ») ça aurait eu plus de style, de personnalité. Mais (à part peut-être « GOTG »), les films Marvel sont tous très formatés, ce sont des films de producteurs, sans grand souci esthétique.

Les deux scènes du générique de fin sont prometteuses, mais difficile de les évoquer sans spoiler.

Bref, j’ai bien aimé.

[quote]Les studios Marvel ont confirmé qu’un nouveau film Ant-Man sortira en 2018. Le premier film, sorti cet été, avait rapporté 410 millions de dollars (363 millions d’euros) au studio. Hier, ils ont annoncé sur leur blog que la suite appartiendrait à la Phase 3 de leurs productions, qui démarrera ce printemps avec Captain America : Civil War. «La suite des aventures de notre héros verra Scott Lang revenir au côté de Hope Van Dyne le 6 juillet 2018, dans Ant-Man and the Wasp, ont-il annoncé. Il s’agira du premier film Marvel baptisé d’après son héroïne.»

Le premier film mettait en scène Paul Rudd, Michael Douglas et Evangeline Lilly, qui interprétait Hope Van Dyne mais n’apparaissait pas dans son costume de super-héroïne. Le studio n’a pas précisé si les comédiens reprendraient leurs rôles, mais l’annonce a déjà suffi à réjouir les fans. «Donc ils ont annoncé une suite à #AntMan pour 2018, p**tain c’est trop bien !», a lancé un fan sur Twitter, alors qu’un autre attendait de nouvelles annonces. «#Marvel butte tout, merci d’offrir une suite à #Antman ! Et si on parlait d’une suite à #Hulk@Marvel», a écrit un autre.

Les studios Marvel n’ont en effet pas encore annoncé un film de Hulk depuis que Mark Ruffalo a commencé à incarner la créature dans Avengers. Mais la Phase 3 possède déjà quelques projets très marquants. «Par ailleurs, la sortie de la suite d’Ant-Man chamboule les dates de sortie des films déjà annoncés. Black Panther sortira désormais le 16 février 2018, et Captain Marvel le 8 mars 2019. Enfin, trois nouveaux titres sortiront le 1er mai 2020, le 10 juillet 2020 et le 6 novembre 2020», ont fini par annoncer les studios Marvel dans leur communiqué.[/quote]

Tu veux parler d’Ant-Man and the Wasp, donc ? Le film dont on parle aussi sur le sujet du New York Comic Con et sur la page d’accueil du site !

Peut-être, j’y passe jamais sur la page d’accueil du site. :mrgreen:

Le bêtisier :

Bon c’ètait pas mal, j’ai vraiment bien aimé, c’est bien foutu. Je regrette juste d’avoir encore vu la même trame bien calibrée, qu’on retrouve un peu partout. Mais sinon, c’était bien, malgré les 2h j’ai pas vu le temps passer.
Après on peut toujours tiquer sur des éléments comme le méchant qui n’a pas besoin de s’entraîner et qui maitrise son costume alors que le gentil y a passé du temps, mais c’est vraiment si on veut chercher la ptite bête (hahaha, fourmi, ptite bête, hem bon).

J’ai apprécié l’univers partagé avec le Faucon en guest, j’aime bien ce genre de choses.

J’aime bien cette mise au rabais de Stark, ça montre qu’il y a d’autres inventeurs de génie dans l’univers Marvel, et si Marvel reprend les FF, on pourrait avoir des trucs sympas à l’avenir.

Le final avec le combat gigantesque à taille de fourmi et les répercussions à notre échelle était une chouette idée.

Ouaip, pas mal.

Vraiment très sympa ce film, le premier film de super-héros qui réussit à me tenir captivé jusqu’à la fin depuis Superman Returns (qui avait été une belle surprise après tous les retours négatifs dont j’avais entendus parler à son sujet).

Belle idée d’introduire autant d’humour, et n’ayant pas suivi les informations autours du films les surprises se sont joliment enchaînées.

Un chouette résultat !

C’était très, très bien Superman Returns.

Non, ce n’est pas très très bien. C’est passable.
Mais comme c’est un hommage vibrant aux Superman de Donner - y compris dans leurs aspects les plus kitschissimes - on lui trouve des vertus.

Perso, je me suis emmerdé une bonne partie du film. Et j’ai détesté le passage de vulnérabilité sur l’île. Mais vraiment détesté. Parce qu’à ce moment, Sups se résume à ses pouvoirs. Quand il les perd, c’est une lavette. Pour moi, c’est aussi insupportable que le Superman de Snyder rasant Metropolis sans se retourner sur les probables victimes. Une jolie destruction de la dimension mythologique du héros.

Quant à l’usage de la kryptonite, ça devrait justifier en soi le renvoi de tout scénariste encore assez courge pour en faire un ressort essentiel dans un long métrage.

Sinon, oui, il est bien ce Ant-man. Divertissant, sans plus. Mais comme c’est sa seule ambition…

Ce n’est pas mon avis.

Pour ma part je le trouve divertissant, bien fait et captivant.

:laughing: Avoir de l’ambition, noble but.

Pour ma part je suis depuis longtemps et même avant de connaitre Marcel Duchamp partisan que celui qui regarde fait ce qu’il regarde.
À condition qu’il y ait quelque chose à voir. :slight_smile:

Y voir quelque chose de « divertissant, sans plus », j’aime bien le « sans plus » au passage, ça me rappelle ceux qui voient dans tel ou tel écrivain non pas un écrivain de science-fiction par exemple ou de polar mais un écrivain tout court, entendu qu’un écrivain de S-F n’est pas vraiment un écrivain, là le divertissement c’est un peu la cinquième roue du carrosse, sans plus, donc disais-je ce qu’on voit c’est avant tout ce que voit celui qui émet une opinion, indépendamment de ce que l’auteur y a mis ou a voulu y mettre. :wink:

Je ne suis absolument pas d’accord.
En vérité, je n’ai que peu de souvenirs des Superman de Donner, vus quand j’étais très jeune ; ils m’ont plu, mais ça ne m’a pas vraiment marqué, et la re-vision ne me touche pas plus que ça. Donc je n’ai pas aimé Superman Returns car c’est un hommage aux Superman de Donner.
Non, j’ai aimé ce film car il traite bien les aspects messianique et surtout éminemment positif de Superman. Superman est un symbole d’espoir, l’ultime boy-scout d’une bonté sans pareille, perdu au sein d’une Humanité qu’il veut protéger et intégrer malgré les différences qui le feront toujours se sentir à part (au fond, d’ailleurs, ce qui sépare vraiment Superman du reste du monde, ce ne sont pas ses pouvoirs, mais plutôt son optimisme, sa bonté, son côté positif si peu présents actuellement).

Superman Returns est un film positif, qui traite Superman comme un guide pour l’Humanité qui essaye de la sauver, même quand elle mord la main tendue (Luthor).
Ouais, j’ai vraiment beaucoup aimé Superman Returns. C’est un beau film sur Superman, qui a vraiment épousé ma vision du personnage.

Voyons, me dire ça à moi qui ne fais que de la BD de genre. :slight_smile:
Sûr que je nourris un mépris caché…

Le « sans plus » est plutôt le reflet du cahier des charges de ce film qui n’atteint pas des sommets d’écriture ou de réalisation. Je peux dire qu’un film est bien tout en relativisant ? Je ne trouve rien de honteux à faire un pur divertissement. Libre à toi d’y voir plus.

Quant à Superman Returns, vous êtes quelques-uns à avoir aimé. Et votre ressenti reste un mystère pour moi. Peut-être parce que le Superman boy-scout m’a toujours prodigieusement soulé, que le Lex Luthor/génie du crime entouré de bras cassés me gave tout autant, que je hais le lycra depuis ma prime jeunesse…

Oui, BenWave, c’est un Superman positif. Maintenant, coller cet adjectif au film, ça ne me vient pas aussi spontanément. En fait, si je dis celui qui me vient à l’esprit, on va me taxer de méchanceté gratuite…
Les intentions dont tu parles, je les vois, mais traduites maladroitement. Ce qui prend sur toi me laisse totalement impassible. Et crois-moi, ce n’est pas parce que je suis une petite boule de haine fielleuse, conformément à l’image de gremlin blasé qu’on me colle parfois. J’ai juste trouvé le film plat.

Sinon, de la bonté, de l’optimisme, on en trouve toujours. Peut-être pas dans les médias ou la presse qui se nourrissent un peu trop du malheur d’autrui… Mais chez nos conjoints/tes, nos enfants, nos amis et tout un tas de proches, de la bienveillance et des marques d’amour ou d’affection, on en trouve. Le marasme ambiant n’y change rien.