Joli.
Jason Aaron livre un bel épisode sur Tony Stark, piégé à l’époque préhistorique sans savoir pourquoi. Il croise les Prehistoric Avengers, puis subit régulièrement des tentations attaques de… Mephisto. Qu’on découvre suivre depuis longtemps Tony, notamment via un accord ancien avec Howard Stark, qui aurait promis l’âme de Tony à Mephisto. Tony l’affronte avec une armure en miettes mais reconstruite via des éléments en glace, et apprend que Mephisto a la Gemme du Temps. Mephisto le renvoie dans le présent, et Tony confronte Mephisto à Vegas, où on découvre après qu’il a toujours comme sbire Howard Stark. Le vrai, ou celui ressuscité par Arno Stark dans Iron Man 2020 ? L’histoire ne le dit pas.
C’est bien, vraiment. Jason Aaron livre un très bon portrait de Tony Stark, avec un peu d’humour, de bagout, mais surtout une vraie rage de survivre contre des éléments contraires. C’est bien la qualité principale du personnage, et l’auteur le comprend bien, puis le sert bien dans une belle approche.
Bon, l’opposition est inéquitable, mais ça fonctionne bien. Les liens avec le passé de Tony sont pertinents, l’intrigue sur tout ça me donne envie d’en savoir plus, et j’en viens à me dire que, finalement, ce personnage pourrait être bien LE grand ennemi de volume d’Avengers. Avec plusieurs subplots dans d’autres titres, ça donne envie.
Graphiquement, c’est un festival ; forcément irrégulier, mais dans l’ensemble réussi et joli. C’est efficace et inspiré.
A l’heure actuelle, mon numéro préféré de la série.
Description: What do the King of Atlantis, the Lord of the Vampires, the deposed duke of Hell, a mysterious Russian assassin and the secret boss of Washington, D.C.'s greatest super-team have in common? They all really hate the Avengers. And so there came a day, a day unlike any other, when Earth’s mightiest villains found themselves united against a common threat.
Dans les dernières interviews, Aaron avoue presque à demi-mot qu’il s’amuse bien mais qu’il n’a as encore eu le temps de se consacrer pleinement au tire (entre War of the Realms et tout le reste). D’où cette sensation de flottement.
Heureusement, il dit aussi que Avengers est sa nouvelle priorité pour les années à venir chez Marvel. Faut vraiment enclencher la deuxième.
C’est assez révélateur de l’impression générale, que je partage (peut-être trop) régulièrement ici.
Il y a très souvent de bonnes choses, ça démarre bien ou ça se lance bien, mais ça retombe un peu trop souvent, sans qu’on ne sache trop où ça va.
Au #31, je suis bien en peine de dire ce que veut faire Jason Aaron ici, hormis évoquer les Prehistoric Avengers et évoquer un vague conflit géopolitique des superhéros mondiaux.
C’est pas franchement un problème en fait le coté « grand plan », architecte etc. je crois qu’il faut pas non plus surestimer le truc aussi ou le poser comme condition sine qua non d’un run. Parce que en soi ce n’est pas un critère de valeur, ce qui compte étant l’écriture in fine.
(Bendis aussi avait un grand plan résultat c’est surtout un petit plan de quartier qu’il nous a fait)
Du coup moi j’aime bien ces Avengers que je lis en rattrapant mon « retard » en revue presse. C’est bien rythmé, je trouve qu’il y a une bonne alchimie d’équipe, un truc moins forcé qu’auparavant et une bonne gestion avec des duos antagonistes et/ou complice qui fonctionne bien. Mon seul souci étant dans le dessin où la valse des dessinateurs me gonflent un peu (ceci dis je vient de lire l’épisode sur la première Iron Fist et j’ai été agréablement surpris de voir que c’était Sorrentino à la barre comme quoi)
Bref j’aime assez. C’est très classique mais en même temps je demande pas les Watchmen à chaque épisode
Oh, je ne recherche pas un grand plan, mais j’ai l’impression que Jason Aaron ne sait pas où aller, « bondissant » sur une nouvelle idée à chaque saga, pour orienter le titre par là. Sauf que ledit titre me semble étiré entre beaucoup, beaucoup d’orientations, d’idées, de thèmes, tous assez pertinents, mais rarement vraiment poussés ou utilisés.
Du coup, c’est frustrant, quoi.
Moi, j’ai plutôt l’impression qu’il sait absolument où il va mais qu’il ne veut pas s’emballer parce qu’il a trop de trucs sur le feu ailleurs.
Et pour répondre à Lord, c’est possiblement vrai qu’une série n’a pas besoin de voir sur le long terme - avec un véritable plan - pour être sympathique. Il y a d’ailleurs des scénaristes qui misent trop sur le gros plan pour offrir assez de substance à la semaine (je pense aux X-Men de Hickman pour ne pas faire langue putassière). Mais force est de constater qu’un scénariste qui te donne envie de revenir au delà des 24 pages (et aujourd’hui, c’est plutôt au delà des 160 pages) parce qu’il y a une énigme à élucider à la clé, c’est toujours très plaisant.
Pour la comparaison, les Avengers de Aaron me font beaucoup penser à la JLA de Morrison. C’est toujours énorme, les menaces sont plus folles les unes que les autres, c’est ronflant, il y a une bonne dynamique, mais je préfère toujours ses séries où il sous-tend un fil rouge (Batman en est le plus bel exemple chez DC - mainstream - pour un run sur le très long terme) (je me demande même si je ne préfère pas ses X-Men pour la maturation de la série) (Je dis ça parce que je découvre que je ne me suis jamais posé la question).
Quelqu’un m’explique comment la série a bondi de dix numéros dans sa numérotation « Legacy » ? Comment le 17 était le 707e épisode, et le 18 est devenu le 718e épisode ?
Autrement que par « ils ne savent pas compter », je veux dire ?
Personnellement, j’ai commencé à décrocher à partir de la course aux enfers et j’ai fini de le faire en voyant l’Iron Window of the Galaxy et la Ghost Mobile of the Space … Ni les intrigues ni les personnages n’arrivent à m’accrocher.
Je trouve Jason Aaron décevant sur le titre. Pour info, je viens de terminer l’arc des vampires en VF.
Je ne lui reproche pas son approche super héroïque, qui est à saluée, par rapport à ce qui a pu se faire avant lui. Mais il y a un gros soucis de caractérisation. Le scénariste fourni le minimum syndical, il y a même des perso qui semblent différents d’un titre à l’autre (Thor ou Odin) pourtant écrit par Aaron. Les liens entre les perso sont extrêmement basiques et seuls la Panthère et Ghost Rider semblent intéresser Aaron. Le 1er prend une dimension de vrai leader et l’autre est le personnage auquel le lecteur peut s’identifier : il découvre en même temps que nous certaines intrigues petites intrigantes par exemple.
Sauf qu’en dehors de ça, il faut subir une Miss Hulk que je trouve embarrassante, que se soit dans sa représentation d’un Hulk avec des bichons, ou dans sa romance avec le fils d’Odin qui ne fonctionne pas non plus.
Mais… J’accepte encore ces moments de flottement, où Aaron essaie d’intégrer au cast des membres légers issus d’anciennes séries (L’homme gorille ou Broo), sans retrouver la flamboyance de Wolverine & The X-Men.
J’accepte aussi qu’Aaron prenne son temps pour poser les bases de sa grande histoire (qui risque d’être une guerre de royaumes, qu’ils soient sous-marin, cosmiques ou internationaux), mais le gros point noir du titre, qui m’insupporte régulièrement, c’est Ed McGuinness!
Si je trouve le dessinateur agréable quand il illustre du Loeb qui n’a rien à raconter de bien excitant, sur les Avengers, j’ai la désagréable sensation de lire systématiquement le même épisode ! C’est paresseux, dessiné en mode automatique, sans idées narratives… C’est vide ! Je ne suis pas un grand fan de Marquez, mais ses épisodes étaient solides.
Sur les previews, certaines pages de McG fonctionnent (ou sont assez tape à l’œil pour rendre curieux), mais une fois en main… Je lis les mêmes planches, les mêmes gros plans, les mêmes compositions paresseuses… Ça + des histoires qui ronronnent… J’avoue avoir fait une pause. Et pourtant, voir les Vengeurs dans l’espace, un Thor/Brood face à Gladiator,… J’ai envie de lire ce genre d’histoires… Quelle frustration!