AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Bah personne ne dit le contraire. Juste que ce sont tous deux de très grands runs.

Bataille de riches que voilà

Et thor aussi est un moment de mutation artistique de diminson.
Deja les deux passent au statu de scenariste et vont donc pouvoir se lacher graphiquement.

Encore une fois je compare pas les deux artistes mais le 1er run de miller sur dd (sans born again) et le run de simonson sur thor
Et je les trouve tres similaire pour la serie, pour l auteur…

La vrai differnce c est que derriere defalco casse tout ou presque avec un retour a kirby

Et il faut se rappeler qu au depart defalco et fenz voulaient reprendre daredevil… ils se voyaient pas sur du cosmique
Donc dd aurait pu avoir un back to basics et pas thor sans l editeur des 2 titres macchio
Et si englehart avait eu la serie ca se serait pas mal eloigne aussi de miller…

La voix de la sagesse.

Voilà. Comme Manhunter ou Thor l’ont été pour Simonson.
Thor a été si important que l’esthétique et les thématiques ont débordé sur le monde des mutants. Ce qui n’est pas un mince exploit.

Jim

Débordé tout en ayant pris un peu dans sa source

(enfin bon, Simonson a eu le malheur d’en reste au super-slips et de ne pas faire de roman graphique)

Voilà. Simonson redynamise l’univers de Thor et Claremont rétorque avec son « Asgardian Wars ».

C’est un peu l’une des grandes forces de Shooter. Il a des titres surprise qui fonctionnent, qui montrent la voie à suivre, qui deviennent des porte-drapeaux. Au lieu de prendre l’auteur et de lui dire « tu vas faire du mutant », il le laisse faire, multipliant les réussites.
De nos jours, on prend le gars et, chez DC par exemple, on le fout sur Batman.

Jim

Techniquement, il en a fait un sur ses Star Slammers dans la collection MGN de Marvel (mais la relance de ces personnages-là dans les 90’s a été loin d’égaler le succès de Sin City).

Il aurait fait son ragnarock actuel à l époque, la donne aurait été différente.

Un roman graphique c’est une histoire adulte et sombre qui parle des vrais problèmes de la vraie vie.
C’est sérieux


déjà

Collection qui, au départ, devait abriter Ronin. Qui a pris une forme nouvelle quand Miller a entamé des discussions sérieuses avec Jenette Kahn.

Jim

Ou on lui faire un Evènement.

Et on le rince en cinq dix ans maxi puis il est jeté.

Obsolescence programmée.

Ouais, aussi.
Malgré son tempérament de dictateur et ses coups de tête, Shooter a su, pendant un temps, préserver ses auteurs et les faire mûrir (effectivement, les trois auteurs complets que furent Miller, Byrne et Simonson, mais aussi Stern ou Claremont, et d’autres…). De leur côté, Kahn et Levitz savaient aussi offrir à leurs auteurs un certain confort de travail. Ça aide à faire émerger des vedettes.

Alors ouais, l’époque n’est pas pareille. La concurrence des Indépendants, susceptibles d’offrir un environnement éditorial propice, est plus forte, les plateformes sur la toile offrent aussi un milieu favorable. De plus, la génération de Shooter, Kahn ou Levitz est en gros à la retraite, et les générations plus jeunes ont une mentalité un peu plus corporate et songent surtout à faire des events, comme souligné.
Tout ça mélangé rend l’émergence d’un nouveau Miller ou d’un nouveau Byrne, voire d’un nouveau Moore ou d’un nouveau Gaiman, plus difficile.

Jim

Je ne trouve pas.
En général c est eux qui decident.
Pour moi le souci est la pitchisation…
Les gars viennent pas ecrire Batman… Ils viennent ecrire leur histoire de Batman. Ensuite ils partent faire un pitch pour films ou serie TV en indé.

Le publisher les rincent meme pas…
Coipel il est aps rincé… il gagne assez pour ne faire que ce qu il fait, je pense.
Assez rapidement les trés bons dessinateurs tu les vois que sur un arc ou un event ou une mini.
Les secanristes partent vite en indé, gagner la vraie thunes tout en gardant un pied chez le big two pour les ventes de comics.

Je trouve au contraire que les publihsers n ont pas du tout la main.
Ils n editent d ailleurs plus… ils disent oui ou non à l histoire puis foutent la paix tant que les deadlines sont respectées… le gars sait pas rhytmer? tant pis.
On est quand même revenu depuis 5 ou 10 ans à des séries qui graphiquement n ont plus le niveau de 2000-2010… on prend un peu qui veut bien venir… et en scenariste on accepte que hickmann ou ellis ou gaiman viennent juste faire un arc en 6 pour lancer une idée…

Franchement, je trouve au contraire que c est un peu la fetes au auteurs:artistes… Bon ben je mets ma série X mois en pause (saga, lazarus…)

J exagere bien sur mais Shooter était un connard avec colan, gerber … mais ses editors… ils editaient… ils donnaient des conseils faisaient reecrire… j ai pas l impression que ca se fait… ou alors mal. Je parle d editer comme on edite un livre… conseiller l auteur quoi… le relire, lui dire peut etre de couper telle ou telle partie, rallonger une autre…

Là encore, quesada a joué un grand rôle, je dirais, la jonction du creatif et du corporate, il a joué son role dans la consolidation de cet esprit/pratique.

On a bien moins l impression aujourd’hui que les creatifs et les editors sont en bisbilles. Ironique puisque le système mis en place par shooter qui etait tant decrier par la deuxième génération des auteurs, offrait finalement un cadre beaucoup plus propisce à l épanouissement creatif qu aujourd’hui.

Je dirais que c est cela les rincer. L editeur le met sur trois quatre série à pitch, ça passe ou ça casse. Quand le public est lassé, on prend un nouveau pour faire la même chose.

On peut avoir l impression que c est super artistfriendly mais c est aussi assez violent.

Le cates en trois ans, il fait son event, multiplie les series. Il finit sur les rotules et il a pu decevoir un paquet de monde au passage.

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Avengers #65

Scénariste(s) : Jason Aaron
Dessinateur(s) : Javier Garron, David Curiel
Couverture : Javier Garron, David Curiel
Date de sortie : 01/02/23

Synopsis : AVENGERS ASSEMBLE, PARTIE SIX : LE SECRET DE L’AVENGER PRIME. Il est le Vengeur le plus important du Multivers. Il a passé des années à tenir seul une tour de guet au cœur de toute la création. Maintenant, son histoire peut être racontée, car il ne se retrouve plus seul, mais entouré d’un incroyable rassemblement de héros. | LEGACY #765 | SUITE D’AVENGERS FOREVER #13 / SE POURSUIT DANS AVENGERS FOREVER #14.

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