Tu as raison mais à mon avis cela s’explique par sa rareté.
Un malheureux dessin et ça devient presque un évènement.
Et d’un autre côté, sa position d’éditeur et maintenant de figure de DC l’a transformé en une sorte de Stan Lee moderne.
D’une certaine manière, il reste omniprésent sans bouger le petit doigt.
Disons qu’il faut pas être addict au sexe dans ce cas
Le fait que le lectorat se renouvelle peu aide aussi à maintenir le succès de Jim Lee : ceux qui l’ont découvert et ont aimé sont encore là, et demeurent une bonne part du public.
La rareté c est comme celle de Quesada… il est parti faire un autre boulot… un peu comme Mcfarlane qu on revoit quand mêm aps tant que ca derriere sa planche…
Je te suis pas…
Je suis pas d accord car Byrne c etait quand même pas trés differend…
Le souci aussi est qu il y a pas eu de passage de relais… et que les stars du dessin depuis sont souvent devenus des absents… vous citiez Charest mais ca vaut pour Madureira, McNiven, Coipel…
Immonen était differend mais on ne le voit plus…
Apres est ce que le fait d etre peu regulier chnage quelque chose?? Si on prend en travail régulier Michel Golden ou Arthur ADams ou Mignola …
Là déjà on avait un changement dans l industrie qui étaient du surement à ce que Jim racontait avec l avenement du marché indé, de la vente en comic shop… une star du comics n etaient plus forcément un dessinateur régulier… et ca a amplifié avec la famille Image comics puis les années 2000 et ce qu on demande à un dessinateur de fournir comme planche (plus des esquisses)
Bon moi je veux bien qu on me dise que Charest c est nul mais j ai souvenir qu a l epoque de ses Wildcats … c etait quelque chose… et qu il a pu ensuite vendre son spacegirl…
Les quelques planches qu il livre sur Captain America en complément de Bennet…
Mais oui on voyait que ca allait etre au mieux comme Arthur Adams ou Golden et le voir sur quelques numeros par an … bon il a pris la tangente Maduereira… (bon sauf que lui charest c est bien car mad… c est mignon quoi au mieux)
Je rebondissais sur ton « excitant ».
J’aurais peut-être dû utiliser nymhomane.
Il avait un style qui sortait du schema Image Comics… Plus europeen presque…
Enfin, bon j ai souvenir qu a l epoque c etait positif… et Là j ouvre encore wildcats ou Captain AMerica… je trouve trés bon.
C est pour moi le seul qui sortait du style de l epoque chez cet editeur… Pour ca que bon… l influence de Jim Lee…
Dont il a fini par se détacher (là où des dessinateurs actuels sont toujours en mode « clone de Lee » comme Ardian Syaf).
Il n’y a pas eu de passage de relais durable après Jim Lee, oui.
John Byrne a été remplacé par les Image Boys, desquels n’ont survécu que Jim Lee. Tu évoques les Charest, Madureira, McNiven et Coipel, mais ils n’ont pas pu ou su s’implanter dans la durée comme Jim Lee.
Qui revient quand même « irrégulièrement régulièrement », à savoir une fois de temps en temps, pour signer des redesigns, une mini-série ou un épisode spécial afin de maintenir le buzz et l’aura le concernant.
Il y a aussi le fait que maintenant ce sont les scénaristes qui sont devenus les stars.
Tout à fait!
Le truc c est que les choses ont pas mal changé dès 1985 ou 86… Je trouve que le parcours de Mike Zeck est assez parlant.
Jusqu’à Secret Wars, c est un dessinateur qui tient sur des titres réguliers puis il va pas tenir Secret Wars, pas punisher (bon marvel ne la ide sur aucun des projets) et puis ne plus jamais rester sur plus qu un arc et surtout faire des covers.
C est la meme periode où Arthur Adams devient une superstar sans jamais rester sur un titre c… et comme d autres feront (Nowlan)…
C est la periode aussi ou Sienkiewicz, Miller, Golden mais même Gibbons, Mignola… ne font plus de run (sienki sur shadow on va dire) puis Mazzucchelli…
Mais bon c est surtout Adams qui va relever cela… etre une star des comics sans aucun run réel à donner
Les big two ont sans doute retenu la leçon : fini les stars du dessins, trop dangereux.
Finalement les scénaristes stars se seront montrés bien plus dociles et lorsqu ils finissaient par ne plus l etre, ils partaient sans dommage dans leur petit coin, vivoter de leur truc.
Jim te dirait qu il y en a eu avant comme Stan Lee mais surtout l epoque Englehart, Gerber, McGregor, peut etre Moench qui commencent à etre suivis puis Claremont…
Mais encore aujourd hui tu lis des trus en france ou aux USA où on te dit que ca reste les dessinateurs qui font vendre.
C etait alonso quand il était EIC de Marvel qui regrettait qu on puisse pas faire plus de comics avec Coipel et McNiven pour entrainer plus de lecteurs.
Moi j ai toujours été plutot suiveur de scenaristes… je veux dire qu un scenariste je le suis avec un mauvais dessinateur… un dessinateur… non…
Donc il semblerait que le dessinateur continue de compter plus qu un scenariste dans les ventes à niveau égal de reconnaissance
Oui Marvel a moins souffert en vente du depart des Brubaker, Fraction, Remender… mais étaient ils si star?
En star on a eu Bendis… Millar (même si comment savoir vu qu il prend des dessinateurs stars…) Morrison, Hickmann???
Apres je ne sais pas… je trouve qu un scenariste semble moins assurer des ventes… s il a pas un dessinateur reconnu avec lui.
Des scenaristes ont ils tenté la création d une maison d edition ? D un univers partagé ?
Il y a eastman avec tundra, moore avec abc et ?
La génération d’avant aussi dans une moindre mesure, BWS fait une break puis revient (il papillonne sur différentes séries), les runs de Paul Gulacy sont de moins en moins longs, etc… Un peu comme si Jim Steranko leur avait montré la voie (pas si productif que ça dans le fond, ou de moins en moins).
Et reviennent quand même souvent signer une petite saga, pour se rappeler au bon souvenir des lecteurs et financer des projets indépendants.
Ca aurait pu / dû avec Substack.
Malibu… univers partagé fondé sur les secanristes (Englehart, Hudnall, celui qui a été condamné)
Millar bien évidemment.
Le seul de sa génération qui aura tenté de faire bouger les choses, non ?
Tu découvres pour le dessin.
Tu reviens pour l’histoire.
Dans le monde du franco-belge, et dans le cas d’une série (on est de plus en plus sur un paysage éditorial du one-shot ou du diptyque, donc ça change un peu la donne par rapport à ce qu’on me disait dans les années 1990), tu achètes le tome 1 pour le dessin, mais tu reviens au tome 2 pour l’histoire.
Donc le scénario.
Un truc frappant : quand tu demandes aux gens ce qu’ils ont aimé, la plupart du temps, dans la très vaste majorité des cas, ils te donnent un détail qui relève de l’histoire. Donc du scénario. S’ils aime La Quête de l’Oiseau du Temps, c’est par exemple à cause de la révélation finale sur Pelisse, genre. Un truc qui s’est passé, un moment fort, un dialogue marquant. C’est pas la qualité du dessin, le brio avec lequel machin ou truc réalise telle ou telle planche, ni même le choix du gaufrier ou la narration off… C’est, dans bien des cas, une péripétie. Qui relève donc du scénario.
Dans bien des cas. Pas tous, mais très souvent.
Jim
Plus ou moins. Disons que son désir d’univers partagé visait moins à raconter des histoires en comics qu’à proposer des pitchs pour des adaptations cinéma et TV.
Ca fait relativiser la démarche, même si elle impressionne par sa durée et, au fond, sa réussite.
Certes.
Mettre le projecteur sur les scénaristes plutot que les dessinateurs pouvait donc etre un geste tout à fait calculer de la part des editeurs.