AVENGERS EXTRA # 1-12

Le retour de Rogers a même été un peu retardé, si je me souviens bien, par rapport aux plans initiaux de Brubaker et Marvel, devant le succès du Cap’ Bucky…
Même si c’était une contrainte, je trouve effectivement que Brub’ s’en est sorti comme un chef. On ne donnait pas cher de l’idée sur le papier, et pourtant il a vraiment bien négocié son affaire.

[quote=« Jack! »]
…] C’était une décision de Marvel avec laquelle le scénariste a dû composer (talentueusement diront certains).[/quote]

Très bonne idée de **Marvel **dans ce cas.

Pour l’auteur je ne sais pas, en ce qui me concerne j’aurais et de loin, aimé garder Bucky en Captain plus longtemps.

Oui, bien d’accord avec toi.

as tu lu la mini Steve Rogers de Brubaker?
comicsvf.com/us/4872.php
apres tu as aussi Marvel Projects et Secret Avengers … y a des trucs qui completent quand même…

[quote=« Fred le Mallrat »]as tu lu la mini Steve Rogers de Brubaker?
comicsvf.com/us/4872.php[/quote]

Merci, oui j’ai trouvé cette mini assez faible ou disons plutôt très moyenne.

Oui, ça par contre ça était une très belle surprise, j’ai bien aimé.

Celle de Nick Spencer c’est ça ?
Non, ça n’a pas fonctionné avec moi.

Pour rester dans le sujet, je pense que Fred parle de celle de Brubaker, qui a écrit les 12 premiers épisodes du volume 1.

J’aurais dû deviner, merci ; c’est paru dans **Marvel Stars **?

Oui !

C’était pas trop mal dans mon souvenir, avec une utilisation surprenante des ‹ couronnes magiques › créées par Roy Thomas (?!?) dans Conan (?). Malheureusement, Brubaker ne se sentait pas à l’aise sur le titre et il finit par le quitter au bout de douze numéros.

Je recommande surtout la période chapeautée par Rick Remender pour ma part, celle dessinée par Matteo Scallera et qui vient un peu après.

C’est la Couronne du Serpent liée à Set, peut-être inventée par Thomas sur « Conan » en effet, et ré-utilisé par Steve Englehart dans les pages de « Avengers », puis vu à de multiples reprises ailleurs (dont « Marvel Two-in-one », pour une chouette saga avec Perez aux dessins).
Le run de Brubaker sur ce titre, c’est beaucoup de potentiel et beaucoup de frustration, malheureusement. De bonnes bases pas exploitées. Je préfère moi aussi la suite signée Remender, même s’il bazarde un peu vite (comme un truc imposé) les trucs mis en place par Brubaker…

Le truc, c’est que c’était aussi une sorte d’équipe « fonction », avec un panel assez large pour essayer d’avoir un max de représentativité ! Par exemple, à l’époque, la présence du Fauve est surprenante (ce serait aujourd’hui, ça le serait moins)

je dis ca car ca finit quand meme un subplot commencé dans Marvels Project justement avec Steel (même si là aussi Brub le refera avec Jupiter…).
Bon apres il permet aussi la reapropriation de Fu Manchu… (v Secret Wars Master Of Kung Fu ou Fearless defenders avec Fah Loo Sue… enfin son nouveau nom)

Au contraire, je trouve qu’il est assez sympa de s’appesantir dessus (à la demande de Tom Brevoort). J’ai le souvenir d’un arc sans temps mort et qui permet une coupure bienvenue dans son grand plan avec les Descendants.

En lui-même, l’arc ne m’avait pas déplu, mais je n’ai précisément pas aimé ce qu’il a fait avec le fameux John Steele ; c’était pourtant une chouette idée de Brubaker que d’exhumer ce perso. Il y aurait eu de quoi faire…

C est un point chez Brubie aussi de deterrer des personnages soit pour les tuer soit pour moins que ce qu on attend.
Il a tué comme cela Jack Monroe ou D-Man
Et ramené le Cap des 50’s, jupiter, Steele, The man with no face… même faustus (qui a survécu donc à une balle dans la tête… enfin on sait pas puisque c est jamais évoqué…alors qu il suffit de dire qu il a manipulé encore Jack Monroe pour lui faire croire qu il l avait tué…)

Je suis pas exhaustif peut etre mais c est ce qui me vient à l esprit…

Hier, en errant sur la toile, je suis retombé sur cette image (sans doute parce qu’elle constitue la couverture du TPB américain, je ne sais plus). Et c’est le nom de Chris Samnee qui m’a interpelé : j’avais l’impression de ne pas avoir lu ce chapitre, ou bien de confondre avec autre chose. Je cherche donc dans mes TPB, et ne voyant pas l’ouvrage, j’en conclus que je l’ai peut-être en VF. Sorti en octobre 2012, il arrive dans la période où j’arrêtais progressivement mes lectures en VF, me concentrant sur la VO. Et les sommaires d’anthologies telles qu’Avengers Extra constituaient le menu de mes dernières lectures dans la langue de Molière.

Effectivement, je l’avais lue, cette histoire, mais elle est noyée dans le boxon éditorial associé au passage de Brubaker de l’incarnation précédente (à la numérotation historique) à l’incarnation suivante de la série. Ce qui fait que j’avais un peu zappé le truc, d’autant que les histoires dans le passé, si elles s’avèrent potentiellement touchantes, n’ont au final aucun impact sur les personnages et la connaissance qu’on a d’eux.

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L’histoire est très bien. On revisite la carrière de Bucky, racontée par lui-même : donc aucune surprise, quelques mises à jour (la présentation de Bucky à Cap, par exemple), mais une narration élégante servie par le trait étourdissant de Samnee. Le récit ne manque pas de passages forts, notamment, bien entendu, la découverte des camps de la mort. La caractérisation est plutôt sympa (les pages consacrées à Sub-Mariner sont très bien). L’astuce autour de l’identité de l’interlocuteur auquel s’adresse Barnes est assez poignante, outre qu’elle est amenée avec suffisamment de discrétion pour que cela soit une « surprise ». Enfin, l’édition française est plutôt bien traduite, l’adaptation des textes étant confinée à Benjamin Rivière qui livre un travail tout à fait souple et honorable, évitant de moderniser à outrance le vocabulaire et offrant une vraie fluidité à l’ensemble.

Jim

y a des trucs dans le présent apres… mais j en garde pas des souvenirs… vivaces. c etait joli en général

Ressortant quelques numéros VF, j’ai relu cet Avengers Extra #5 hier soir.

C’est pas mal. Francavilla est en mode minimaliste, on l’a vu plus détaillé (bon, c’est pas un adjectif très usité à son endroit, mais vous voyez l’idée…) et Asmus aux dialogues est presque monosyllabique, là où un peu plus de viande autour de l’os aurait été pas mal.
Question intrigue, on reconnaît les fixettes de Brubaker : une menace venue du passé, un secret dévoilé, c’est encore et toujours la même recette. Mais ça fonctionne.
Ici, le récit commence avec la convocation de William Naslund et de Fred Davis Junior dans le bureau du Président Truman. Nous sommes à la fin de la guerre, les vrais Captain America et Bucky sont portés disparus et considérés comme morts, et pour ne pas entamer le moral des troupes, la Maison-Blanche décide de trouver des remplaçants. Saut dans le présent : désormais un vieillard, Fred Davis témoigne de son rôle de remplaçant de Bucky (longtemps gardé secret) quand il est attaqué par un androïde. La machine, vaincue par Cap, est analysée par William Naslund troisième du nom (une idée très Roy Thomas, ça), qui découvre une sorte de « boîte noire » dans la carcasse. Hélas, il s’agit d’une sauvegarde d’Adam II, l’autre androïde créé après Human Torch. Devenu Adam III, l’androïde métamorphe prend l’apparence de Cap et entreprend de conquérir l’humanité. Le reste du récit relève du pif-bang-boum, une sorte de terminatorerie à la sauce Marvel, un peu rapidement évacuée. Mais le récit reste sympathique et dynamique.

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Le sommaire est complété par deux histoires courtes, l’une dessinée par Jason Latour (sur une cache d’armes secrètes d’Hydra, petite métaphore du libéralisme et de la pauvreté), l’autre par Paul Grist, auteur que j’aime beaucoup et à qui les Envahisseurs correspondent assez bien.

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La traduction est un peu lourdingue, sans saveur ni souplesse, et le lettrage manque de finesse, alignant les césures incongrues. L’ensemble est donc nettement moins bon que le précédent numéro.

Jim