Sympa’, mais presque trop sage.
Jason Aaron livre un #1 sympathique, qui se fixe sur la Terre-818, qui devait intégrer un âge d’or de l’Humanité, car Odin devait s’en occuper comme de son enfant après le décès de Thor alors enfant. Mais les Multiversal Masters of Evil ont massacré les Prehistoric Avengers, et ce monde est infernal. Ici, Tony Stark a grandi avec une mère passionnée du futur mais morte jeune, et un père fixé sur le présent et crispé sur la boisson. Tony a rejeté chaque voie, et est devenu archéologue, incapable de finaliser ses projets hormis les War Machines, armures utilisées par les sbires du Wastelord, et un assistant comme fourmi androïde. Tony a aussi trouvé, en expérimentant dans une cellule, les Particules Stark et est devenu Ant-Man. Il retrouve Mjolnir et voit Robbie Reyes qui s’en prend aux War Machines avec un Deathlok. Robbie est interpellé par le Wastelord, en fait Black Skull, le Red Skull Venom tandis que Tony rejoint les Plus Grands Losers de la Terre. En parallèle, les trois petites-filles de Thor du futur errent dans le Multivers.
C’est sympa’, oui. Mais… juste sympa’, en fait.
Je suis très friand des univers alternatifs, et j’aime bien ce que je lis. Mais ça ne m’emporte pas plus que ça. L’idée d’un énième Wasteland, après tout ce qu’on a vu sur l’univers Old Man Logan, me laisse assez froid. On passe aussi trop de temps sur ce Tony / Ant-Man, sympathique, mais on sent que Jason Aaron galère à justifier sa passion pour le passé, qui est assez artificielle. Robbie est bien écrit, mais devient soudain trop badass alors qu’il hésitait plus dans les 50 premiers épisodes d’Avengers.
Mais ça se lit bien, c’est agréable bien que le fun soit limité. Aaron Kuder propose des planches solides, un peu sales, et c’est bien. Mais ça manque de décors, ce qui l’arrange bien que le Wasteland justifie ça.
C’est sympa’, mais sans plus. J’espère qu’on ne restera pas trop longtemps sur cette Terre, car sinon je ne resterais pas trop sur ce titre.