Soyez excellents les uns envers les autres…et que la fête continue !
Et la fête continuera en 2020 ! Alex Winter et Keanu Reeves ont repris cette année les rôles de Bill & Ted (quasi-inconnus en France mais cultes aux Etats-Unis) pour un troisième volet réalisé par Dean Parisot (Galaxy Quest, Red 2…).
Ci-dessous, les premières photos (avec le retour de William Sadler dans le rôle de la Mort et Brigette Lundy-Payne et Samara Weaving qui incarnent les filles de Bill & Ted) :
Keanu Reeves, Alex Winter, Brigette Lundy-Payne, Samara Weaving, William Sadler, Kid Cudi…
INFOS
Long métrage américain
Genre : comédie/fantastique/musique
Année de production : 2020
SYNOPSIS
Theodore « Ted » Logan et William « Bill » S. Preston ont désormais la quarantaine et sont devenus pères de famille. Ils ne sont jamais parvenus à concrétiser leur rêve : devenir des stars du rock. Un messager venu du futur leur demande d’écrire la chanson qui pourrait changer la destinée de tout l’univers. Les deux compères vont pouvoir compter sur l’aide de leurs filles, de vieux amis et de célèbres musiciens…
C’est un défaut assez récurrent dans son « jeu ». Si Reeves est un incroyable interprète pour les scènes d’action (cf. les décérébrés mais très jouissifs « John Wick »), il a un peu un balai dans le cul pour toutes les autres scènes.
Pour ce que j’en sais, c’est une rumeur qui court depuis longtemps, comme pour d’autres artistes.
Perso, je n’y crois pas. Sa principale fantaisie, c’est d’avoir vécu pendant des années dans des chambres d’hôtel. Il y a aussi des retours « d’experts » sur son langage corporel.
Pour diagnostiquer un Asperger, ça fait juste.
L’excentricité, ça ne traduit pas nécessairement ce syndrome.
Après les deux premiers Bill & Ted (voir mes billets dans le ciné-club pour en savoir plus), il n’y a pas eu de plans immédiats pour un troisième volet, les acteurs et les scénaristes ayant suivi leurs propres chemins. Les discussions sur un troisième film n’ont commencé que dans les années 2000 et Keanu Reeves, Alex Winter, Chris Matheson et Ed Solomon ont alors travaillé sur un script pendant une longue période. Mais les studios approchés n’étaient pas intéressés par un retour à cette franchise très ancrée dans son époque et qui ne reposait que sur son statut culte…et après le dernier Matrix, la carrière de Keanu Reeves a végété pendant un temps. Ce n’est qu’après sa « renaissance » grâce aux John Wick que le projet a pu connaître un certain élan…même s’il a encore fallu plusieurs mois pour compléter le financement…
Dans Bill & Ted sauvent l’univers, réalisé par Dean Parisot (l’excellent Galaxy Quest), les deux indéfectibles potes n’ont toujours pas réussi à créer cette fameuse musique dont la prophétie disait qu’elle apporterait la paix à l’univers. Leur groupe n’a pas duré, leurs mariages et leurs carrières sont au plus bas et le temps et l’espace sont sur le point de s’effondrer. Ils sont alors approchés par la fille de leur vieil ami Rufus qui leur annonce qu’ils n’ont plus que quelques heures pour écrire enfin leur musique et sauver l’univers…
Les suites tardives donnent des résultats divers. Bill & Ted sauvent l’univers réussit à bien s’inscrire dans la tradition des deux premiers : comme les longs métrages de 1989 et 1991, c’est aussi fun qu’inégal, inventif et barré, reprenant les éléments qui ont fait le charme des deux précédents épisodes (les voyages dans le temps à bord de la cabine téléphonique, la virée en enfer) dans un ensemble qui célèbre à sa manière particulière le pouvoir de la musique et la force de la transmission à la génération suivante (j’aime beaucoup les personnages des filles des deux héros et la quête parallèle qu’elles mènent).
C’est une histoire qui a du coeur, qui joue en partie sur la nostalgie (je pense…mais je me trompe peut-être…qu’il faut avoir vu et aimer les deux autres pour vraiment apprécier) mais sans que cela se limite à cet aspect. Car avant tout, c’est aussi l’histoire de deux amis, deux frères, deux quinquas qui sont restés aux fond d’eux des éternels ados et qui ne se sont jamais vraiment adaptés à la société qui les entoure. Et ils sont vraiment attachants, ces deux grands nigauds…
Bon, le film n’a pas eu de V.F. , il n’y a que le doublage québécois de dispo et ça me fait saigner les oreilles à chaque fois, dommage…