BOX-OFFICE U.S. : DES FILMS ET DES CHIFFRES

Absolute nemo : t’as l!impression d’être saoul avant d’avoir fini de lire son message

Y a un concept. Parce que ca passe à l’éthylo et c’est pas blindé de taxes.

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Recommandé pour la santé

La préquelle de The Hunger Games (budget : 100 millions) conserve la première place avec 28,8 millions et un total cumulé de presque 155 millions de dollars au box-office mondial.

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Le Napoleon de Ridley Scott (budget : plus de 150 millions) est deuxième avec 32,5 millions et un cumul de 78,8 millions avec les premiers chiffres hors U.S.

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Echec pour le nouveau Disney Wish : Anna et la bonne étoile (budget : 200 millions) avec un démarrage mondial à 49 millions qui se répartissent ainsi : 31,7 millions aux U.S. et 17,3 millions dans le reste du monde.

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Et pendant ce temps, The Marvels dégringole à la sixième place et reste bloqué sous les 190 millions de dollars de recettes.

Le dernier qui n’a pas connu l’échec ?
(ou alors, c’est qu’ils ne m’ont pas marqué)

Cette année, il y a eu le Pixar Elémentaire dont les résultats ont été moins pires que prévu (presque 500 millions alors que ça avait mal démarré). En 2022, Buzz l’Eclair s’est planté. En 2021, Raya et le dernier dragon a été un échec. Encanto a fait mieux même si le résultat n’était pas excellent…et il y a des films qui ont été bazardés sur Disney + comme Luca et Alerte Rouge

J’aime bien les 3

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Ah, bien ce qui me semblait.

Je sais que Disney ne risque rien au fond, mais c’est quand même une succession de mauvais résultats. Avec Marvel qui n’est pas dans une bonne dynamique, Indiana Jones qui s’est planté, Star Wars juste en séries…

South Park a d’ailleurs sortit un épisode spécial sur Disney avec le franc parler South Parkien qui fait pas mal parler.

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Encore heureux si c’est franc, comme parler.

Ça la fout mal pour les 100 ans.

C’est un film qui a fait sa carrière sur la longueur. C’est rare mais j’ai l’impression que c’est un peu plus le cas qu’avant.

Ca serait bien si les gérants de salle se gravaient cela un peu plus dans la mémoire…
Je voulais emmener Mme voir Complètement Cramé et 2 semaines après sa sortie, il ne reste que des séances pour les chômeurs ou les retraités.

Quand tu bosses et que tu veux te faire un ciné à 20h, faut presque que les étoiles s’alignent pour y aller. Je ne parle pas des trucs blockbusters ou identifiés comme mais du reste de la production.

Sans compter que j’habite à 20mn de Lyon hein, avec 7 ou 8 cinémas sur mon périmètre… Pas 1 séance potable…

Ca dit quoi ?

C’est une problématique plus globale liée à la surproduction et l’idée (à mon sens de plus en plus fausse) que l’exploitation d’un film se fait dans ses deux premières semaines (voire la 1ère). Les salles font leurs programmations sur ces deux semaines, dégagent les films qui font le moins d’entrées pour y mettre les nouveautés aussi etc. Mais les distributeurs font également le forcing pour mettre le plus de séances possibles sur les premières semaines. Tu verrais mes collègues en charges de la programmation (parce qu’en plus nous on a la particularité de faire une programmation au mois), ils s’arrachent les cheveux face aux demandes ubuesque des distributeurs (ouais sur ton documentaire sur la reproduction des palourdes et le lien entre l’origine de l’univers et le ragout de mouton il va remplir quatre séances par jour pendant deux semaines) et nos propres contraintes.

Et en effet on se dit souvent que moins de séances mais sur une durée plus longue permettrait à des films de trouver leurs publics au lieu de dire bonjour/au-revoir et, pour les salles, d’avoir plus de latitude pour composer une grille de programme plus riche et variée

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Pour le coup, ça ne va vraiment pas dans le sens du consommateur / spectateur en plus…

Sur les plateformes, j’ai ce que je veux quand je veux. Et si je vais au cinéma, faut que je me précipite pour ne pas louper le film. C’est complètement c…

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C’est à dire ?

De tout de manière au jeu de la comparaison avec les services de SVOD la salle de cinéma est perdante comme la télévision de flux. A partir du moment qu’on « impose » des horaires et des films on sera forcément moins intéressant qu’un service où le client choisi de regarder un film quand il le souhaite dans un catalogue imposant. Parce qu’en fait on ne propose pas la même chose tout simplement. C’est comme si on comparait spotify avec une salle de spectacle. Ce n’est pas la même approche et la même expérience de visionnage.

C’est déjà différent entre un multiplexe et une « petite » salle ou une salle indé, alors entre celle-ci et Netflix il y pas photo. La question en fait est de savoir ce que l’on recherche et l’un n’est pas opposé à l’autre. La SVOD donne le choix dans un vaste catalogue (enfin perso je trouve les catalogue assez minable sur les grandes plates-formes dès lors qu’on veut taper dans l’ancien) mais le meilleur home-cinéma du monde ne remplacera pas le visionnage en salle (déjà parce que les copies des plates-formes de SVOD sont pas bézefs surtout en terme de mixage son)

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Excuse la réponse tardive !

Ben je me dis que c’est bizarre pour les entreprises du secteur de se plaindre de la désaffection pour les salles quand (au-delà du prix que ça coûte une place à tarif plein) ils ne font pas cet effort de proposer une offre un peu plus large que le dernier Marvel sur 15 salles, 8 séances par jour…

Si Flunch restreignait son offre à frites + 2 autres légumes, il y aurait moins de monde je pense (même si beaucoup prennent des frites ^^).

Perso, ça m’a gavé de voir qu’un film sorti moins de 3 semaines avant n’était plus dans mes disponibilités horaires. Dans une foutue métropole !

Renaissance, le documentaire/concert de Beyoncé, a pris la première place du box-office avec un week-end à 21 millions de dollars (total cumulé : 27,4 millions).

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La préquelle de Hunger Games (budget : 100 millions) passe à la deuxième place avec 14,5 millions et 244 millions de dollars récoltés au box-office mondial.

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Godzilla Minus One (budget : 15 millions) est troisième avec 11 millions de dollars et un total cumulé de plus de 34 millions de dollars.

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Suivent les films d’animation Trolls 3 (plus de 160 millions de recettes mondiales) et Wish de Disney (seulement 81,5 millions). Le Napoleon de Ridley Scott est 6ème (136 millions) et The Marvels est toujours bloqué juste en dessous des 200 millions de dollars.

Quand tu fais jouer des animaux en premier rôle, ça coûte moins cher visiblement.