BOX-OFFICE U.S. : DES FILMS ET DES CHIFFRES

Toute proportion gardée, la lecture de l’article m’a évoqué certains aspects de l’édition de bande dessinée en France. Notamment le lettrage. Le recours à des dessinateurs étrangers, certains étant habitués aux méthodes américains (en l’occurrence : dessiner seulement les images, pas les bulles), amène l’éditeur à faire le lettrage après le dessin. Et bien souvent, soit c’est fait en interne (par des gens dont ce n’est pas le boulot), soit c’est commandé à des studios qui proposent des tarifs défiant toute concurrence (mais pour lesquels la moindre modif est payante, donc on fignole pas).
Le résultat, c’est un bullage moche, mal placé, inélégant, et un lettrage bancal. De la post-prod au rabais. Des phylactères qui se voient. Une lecture gênée. Et au final, des albums qui n’attirent pas l’œil et qui se vendent mal.

Et je me dis que la logique doit demeurer, même si on change de support, de média et d’échelle. Travailler au rabais ne profite jamais au produit. Et si effectivement on fignole les effets spéciaux après la sortie en salle, c’est un aveu d’échec, en creux. Et vraiment, ça, je ne comprends pas.

Jim

Ta aussi ce cas dans la production de séries d’animation japonaise qui doivent tenir les délais hebdomadaire tout en ayant vu ses cout diminuer comme neige au soleil. Si tu cherches un peu tu trouves facilement des cas d’épisode à vomir du caca par les yeux qui sont finalisé après la diffusion télé pour le replay ou autre supports.

C’est assez consternant à ce niveau

(j’ai revu Jurassic Park il y a quelques jours et je me disais que même 30 ans après les SFX de Tippett & Co mettaient la misère aux Jurassic World. C’est comme pour d’autres secteur. Ta raboté à mort, ta fait partir les gens et l’expérience ne s’est pas transmise et s’est perdue)

Complètement d’accord. Et c’est dans plein de métiers.

(D’ailleurs, le deuxième Jurassic World propose des tas de scènes où les acteurs jouent avec du concret, des trucs en durs animés par des gens qui tirent sur des leviers et des cordages, à l’ancienne : et d’un coup, ça redonne un cachet, une étincelle en plus.)

Jim

J ai appris d ailleurs avec la vidéo que dans l industrie du cinéma hollywoodien, le secteur des effets visuels n a pas de syndicat, contrairement aux costumes par exemple et que donc il peut etre plus interessant de faire assumer par les sfx des choses que les costumiers pourraient très bien faire, éventuellement avec un meilleur rendu, mais pour plus cher.

C est que, ai je entendu quelque part, les sfx avaient été pensés dès la prod et que la réalisation avait été pensée en fonction alors qu aujourd’hui les sfx seraient souvent renvoyés à la post prod.

Dans l article au dessus, est pointé d ailleurs que les jeunes réalisateurs indé de marvel manquant d expérience et de formation ne seraient pas en mesure de faire ce travail de prod et real vis à vis des sfx.

Et dans la vidéo, c est cette organisation renvoyant les sfx à la post prod qui est incriminée comme empêchant l eclosion d un zemeckis moderne qui saurait tirer parti dans leur réalisation des possibilités des sfx d aujourd’hui.

Je pense que quand James Cameron va sortir son Avatar 2, ça va remettre un coup. L’homme sait penser en matière de sfx avant et non après.

C est sur.

Par contre, sur moi, le premier volet n avait pas fonctionné du tout. Je ne l ai vu qu une seule fois d ailleurs.

Peux-etre devrais je lui redonner une chance, reste que la sortie du deuxième volet me laisse froid.

Ca n’a pas trop fonctionné sur moi, à cause de l’histoire, mais en termes de SFX c’est une franche réussite.

Certaines personnes avaient été si immergées lors de la séance qu elles decompenserent à son terme, avais je lu à l époque.

Idem.
C’est techniquement et technologiquement sublime, mais extrêmement creux et simple (simpliste ?) dans l’histoire.
Or, à titre perso, en cinéma mais aussi en comics, l’histoire est ma priorité.

C’est logique. Quand tu passes à des SFX à base d’animatronique, de maquillage etc., à des SFX numérique, la production change forcément.

Ceci étant dit, la création physique existe encore et la production numérique se doit d’être préparé en amont pour être de qualité sans oublier le fait qu’il existe tout un environnement différent de création tel tout ce qui environne la performance capture dont est adepte un Zemeckis qui a attendu cela toute sa vie (sans compter Lucas par exemple). C’est pour cela que la réflexion de cacalarge est vite limité à la réalité des expériences d’artistes différent qui attendaient, justement, un tel système de production pour se dégager de certaines contraintes.

(sans compter le fait que le système de production qui à vu exploser des gens comme Spielberg ou Lucas fut lui-même critiquer parce que pouvant empêcher l’éclosion de talent équivalent aux vieux bricards)

Ouais. Je n’ai pas été subjugué quand je l’ai vu.

Bah qu est ce qu ils vous ont fait ecran large ?

Ca aurait été Fred qui aurait écrit, tu aurais pris ça pour une faute de frappe.

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Rien spécifiquement mais c’est comme si tu me demandais de prendre au sérieux une « critique » ciné de TF1 ou une majorité de site basée sur un modèle économique dépendant de la publicité. Fondamentalement c’est du travail de récupération et de l’analyse limité conditionnée aux besoins de faire de l’audience.

Contrairement à qui ?

À ici, voyons.

Of course.

Je sais pas ce qu’i te faut. Le film est entièrement en effet spéciaux, c’est hallucinant.

Comme je te répondais, j’allais dans ton sens. Donc je parlais du scénario.