Il y a des états pires que la mort…
Quand les chantres du techno-solutionnisme bouffis de capitalisme puant rencontrent la réalité et des bigfoots, c’est l’occasion d’une grandiose remise à plat d’une idéologique malsaine et dangereuse et d’un survival qui tient en haleine du début à la fin
Un livre que j’aime énormément et que j’ai adoré relire dans la dernière édition de Callidor : Les habitants du mirage d’Abraham Merritt.
Les illustrations de Virgil Finlay sont superbes.
Chez le même éditeur, il faut que je me fasse offrir La nef d’Ishtar qui est le roman de Merritt que je préfère.
Un lien youtube pour découvrir la collection Abraham Merritt et Virgil Finlay aux éditions Callidor - YouTube
je suis étonnée qu’il n’y ait pas encore eu d’auteurs de BD pour l’adapter en albums ainsi que les autres romans de Merritt.
ginevra
J’imagine : c’est très tentant.
Jim
Allez… pour quasiment finir l’année et parce que ça m’a occupé le semestre… et parceque j’ai trouvé ça vachement intéressant pour comprendre ses ouvrages.
La Quête du Graal, c’est une série de huit livres dont l’humour déjanté et l’irrévérence envers les récits arthuriens classiques ont marqué de nombreux lecteurs. Dans ces aventures, vous incarnez Pip, un héros malgré lui, chargé par Merlin de retrouver le Graal. Mais attendez-vous à tout sauf à une quête solennelle : entre des dialogues absurdes, des personnages qui brisent le quatrième mur, et des situations complètement délirantes, chaque tome est une parodie hilarante du genre.
Les titres de la série, qui vont de Le Château des Ténèbres à La Légende de la Vengeance, vous feront traverser des contrées pleines de dangers… mais surtout d’anachronismes et de blagues absurdes. Que vous soyez confronté à un dragon bureaucrate, à une princesse capricieuse, ou à des chevaliers un peu trop attachés à leurs épées, votre voyage est rythmé par des décisions parfois sérieuses, souvent loufoques, et toujours mémorables.
Cette série, mêlant jeu de rôle et récit interactif, est un incontournable pour les amateurs d’aventures décalées et de second degré. Bref, La Quête du Graal, c’est un Monty Python version papier où le lecteur tient les rênes… ou au moins essaie !
La Quête du Graal compte huit tomes au total ! Voici la liste complète :
- Le Château des Ténèbres
- Les Portes de l’Au-delà
- Le Voyage de l’Effroi
- L’Antre des Dragons
- L’Enlèvement de la Princesse
- Le Royaume de l’Oubli
- Le Tombeau des Maléfices
- La Légende de la Vengeance
J’adorais cette série de « Livres dont vous êtes le héros » J’avais eu tous les volumes et je les ai lus quand j’avais… 11 ans
Ça ne me rajeunit pas, merci!
Oui pareil, j’avais dans cet âge-là, peut-être plus précisément 12 ans… Et le pire est que je m’en suis débarrassé de pleins. Je n’ai gardé que mes préférés et bizarrement du même auteur, pour les séries Loup Ardent et Épouvante.
J’ai aussi Sorcellerie, mais très peu joué et je crois que je vais m’y plonger un jour pour mieux connaître
« Sorcellerie » était ma série préférée, j’avais les 4 tomes (le dernier était énorme dans les souvenirs), avec « Quête du Graal ». Par contre, cette série était compliquée à finir sans tricher.
J’avais aussi une grosse quantités de stand alone de la série « Défis Fantastiques ».
Et il ne m’en reste rien… Tous mes bouquins d’ado ont disparu (les Stephen King/Lovecraft/…) et ce n’est personne…
Marrant que tu aies écrit « Tous mes bouquins d’ado ont disparu (les Stephen King/Lovecraft/…) », parce que, pareil, mais j’ai quand même réussi à en garder quelques-uns. Les autres, je n’ai pas compris leur disparition… Est-ce ma mère qui s’en est débarrassée ? Est-ce des amis d’époque qui ne me les ont pas rendu ? Tout restera un mystère… Les « Sorcellerie » sont vraiment un hasard, je les ai retrouvé dans une boîte à chaussures…
Les Défis fantastiques !!! Ah là là !!! Et les plus faciles à jouer : Dragon d’Or ! Après, je sais que La Voie du tigre était trop compliqué pour les combats pour moi et Loup Solitaire, paraît que c’est l’une des meilleurs séries de LDVELH, mais je n’ai pas su les apprécier…
La Légion des Morts et Le Temps de la Malédiction ne sont pas dans ta liste, alors qu’ils sont bien sur l’image que tu as mise…
Dans cette série, je n’ai eu que La Légion des Morts, qui comprenait une erreur de traduction qui m’a empêché de le finir, jusqu’à ce que je comprenne qu’un objet portait deux noms différents…
Tori.
C’était un test ! Je voulais voir s’il y aurait des réactions… Voilà les vrais titres :
- Le Château des Ténèbres
- L’Antre des Dragons
- Les Portes de l’Au-delà
- Le Voyage de l’Effroi
- Au Royaume de l’Epouvante
- Le Temps de la Malédiction
- Le Tombeau des Maléfices
- La Légende des Morts
À cette époque, je n’étais pas vraiment très à cheval sur cela, faut savoir que j’ai commencé à être chiant dans la vingtaine !
Mais là, on ne parle pas d’une petite erreur : au moment où tu trouves l’objet, il s’appelle « diamant de Phébus », et au moment où tu es censé l’utiliser, on te demande si tu possèdes « l’aventurine »…
En anglais, dans les deux cas, c’est « Sunstone », d’après ces messages :
Tori.
Je n’ai pas ce souvenir ! Possible que je n’y avais pas prêté attention… c’est vieux tout ça et je suis épaté que tu te souviennes de cette erreur.
C’était mon premier LDVELH… Je l’ai recommencé de nombreuses fois, avant de comprendre qu’il y avait une erreur. Ça marque.
Tori.
Petit clin d’œil au Doc… mon 1er King, spécifiquement choisi pour moi par ma prof de français de 5ème, dans le lot des livres offerts en fin d’année scolaire. Avec le recul, je me dis qu’on était peut-être peu à aimer lire dans ma classe…
En tout cas, une partie se passe pendant cette période de l’année… et c’est très gai.
Joyeux Noël
Et je termine avec La Ligne Verte…j’ai ressorti mes librios récemment après avoir revu le film et j’ai à nouveau dévoré cette histoire que j’adore…
Pour le 23e jour, avec :
L’Album zutique : l’irrévérence à l’état pur
L’Album zutique, véritable ovni littéraire du XIXe siècle, est le fruit des délires d’un cercle de poètes et d’artistes anticonformistes rassemblés autour d’Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Cros, et bien d’autres. Ces esprits brillants et provocateurs, souvent attablés dans un Paris bohème, mêlaient leur créativité à une bonne dose de moquerie. Leur mission : parodier, pasticher, et tourner en dérision les conventions poétiques de leur temps, mais toujours avec une plume acérée et un esprit caustique.
L’ambiance des Zutistes était marquée par une franche camaraderie, un humour mordant, et des soirées où l’on consommait des confitures d’un genre particulier : un mélange artisanal à base de cannabis. Ce doux breuvage, qui titillait autant les papilles que l’imagination, ajoutait une touche psychotrope à leurs créations débridées.
Dans cet album, qui n’était pas destiné à être publié, la poésie se faisait libre et irrévérencieuse, portée par un esprit de transgression. On y trouve des satires sociales, des critiques acerbes, et des jeux de mots espiègles, le tout dans une écriture volontairement insolente. Si les Zutistes se permettaient tout, c’est aussi parce qu’ils partageaient une quête d’évasion hors des sentiers battus, buvant, fumant, et expérimentant les plaisirs de la vie.
L’Album zutique, à l’image de ses créateurs, reste une œuvre marginale et inclassable, où la poésie s’émancipe des codes pour flirter avec le scandale et l’absurde. Une célébration de la liberté d’expression, sur fond de rires, de fumée, et de douce folie littéraire.
Et je tiens à préciser que ces esprits brillants et provocateurs, souvent attablés dans un Paris bohème, se retrouvaient notamment à l’Hôtel des Étrangers, situé au cœur du Quartier Latin, un lieu qui devint le théâtre de leurs créations irrévérencieuses.