CALENDRIER DE L'AVENT LIVRES

Parce qu’il n’y a pas de raisons qu’il n’y ai que les histoires avec des dessins et des bulles

Un jour, un bouquin

Allez du 1er au 8 décembre









Je lis une histoire du 87e District entre deux autres romans ou essai. Un régal. J’adore la vie de ce commissariat de la ville d’Isola et j’aime suivre la vie de ses inspecteurs. La fournée de cette année commence en 1973 et se termine en 1980. Et, encore une fois, c’est particulièrement intéressant de voir l’évolution de la société américaine à travers ses récits.

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Y a quelques couvertures magnifiques.

Jim

Je ne vais pas être original …

(je ne vais jamais pouvoir tenir jusqu’au 24, moi)

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J’ai relu plusieurs Ray Bradbury cette année et j’aime toujours beaucoup son évocation de l’Hollywood de l’âge d’or.

Dans Les Fantômes d’Hollywood , Bradbury parle de sa passion du cinéma, de son amitié avec Ray Harryhausen, sujets qu’il intègre à une étrange enquête sur la possible réapparition d’un patron de studio présumé mort. Une déclaration d’amour à l’âge d’or hollywoodien pétri de références, le suspense, le fantastique se mêlant une nouvelle fois aux souvenirs réels de l’écrivain…

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Il est chouette celui-là parce qu’il fait partie de ceux où McBain change sa narration et le point de vue. Ici c’est deux récits qui s’entrecroise. L’enquête et la confession du coupable.

Un passionnant livre de SF que j’ai découvert il y a peu de temps et que je n’ai pas encore fini de lire :


Il est donné comme ayant inspiré 1984, mais je n’ai pas vu le rapport entre les 2 pour le moment.

Je suis en pleine plongée dans les dystopies en SF.

ginevra

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Parce que c’est Holly et qu’elle le vaut bien :

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Hum…

À propos d’Evgueni Zamiatine (je l’ai posté ailleurs, et je l’ai écouté, il est assez éclairant) :

Jim

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Bon, faudrait que je le lise, maintenant !

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Je viens de le retrouver dans une pile : je pensais ne pas l’avoir encore acheté.

Jim

9 décembre :


Une belle bête

10 décembre :

« Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d’enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ? »

Canevas classique mais très bien troussé notamment parce qu’il distille peu à peu un sentiment d’incompréhension face aux événements décrits. On se doute qu’il y a anguille sous roche mais quoi ? Et c’est ce questionnement doublé d’une belle maîtrise dans l’écriture qui tient le lecteur en haleine jusqu’à une fin pertinente et réussie renversant alors beaucoup de conventions et révélant toute la nature de l’histoire et le talent de son autrice.

Ray Bradbury avait aussi sa « Famille Addams » :

De la Poussière à la Chair (traduit par Patrick Marcel) est un très beau recueil de nouvelles, écrin dans lequel Bradbury avait rassemblé ses nouvelles sur les habitants d’une mystérieuse maison en les accompagnant de nouveaux textes. Ce qui donne quelques doublons quand on possède ses autres anthologies mais ce n’est absolument pas gênant tant la forme très agréable à lire permet de redécouvrir le destin des habitants du pays d’Octobre à travers le regard d’un enfant humain adopté par des fantômes, vampires et autres créatures de l’esprit (ces histoires avaient été illustrées par Charles Addams à l’époque de leur première publication, ce qui est somme toute assez logique).

Tiens donc. Tu m!intéresses.

Moi aussi

itoo

La saga du Bourbon Kid, débutant avec Le Livre sans nom, est un mélange explosif de thriller, fantastique, gore et humour noir. Située à Santa Mondega, une ville imaginaire à la frontière mexicaine, l’histoire s’articule autour d’un anti-héros mystérieux, le Bourbon Kid, accompagné de personnages improbables : un Elvis tueur de vampires, des moines assassins, et bien d’autres.

L’intrigue est imprévisible, rythmée par une écriture incisive et des références variées, allant de Tarantino aux westerns, slashers et classiques de la pop culture. Chaque détail compte dans cette fresque déjantée où violence, mystère et humour décapant se mêlent.

Publié d’abord anonymement en ligne, le succès fulgurant a donné lieu à dix tomes, offrant une expérience unique aux amateurs de récits décalés et percutants. Une lecture à la fois chaotique et parfaitement maîtrisée, pour ceux qui n’ont pas peur de plonger dans un univers déroutant et bourré d’action.

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L’Os de Dionysos de Christian Laborde est un roman qui mélange poésie, philosophie, et une bonne dose d’irrévérence. Le livre s’articule autour de thèmes comme la liberté, la sensualité, et la vie sous toutes ses formes, avec une écriture vive et passionnée.

Le titre, intrigant, joue sur une double symbolique : Dionysos, dieu grec de la fête, du vin et des plaisirs, évoque la célébration de la vie et de ses excès. L’os, quant à lui, renvoie à l’essence, à ce qu’il reste quand on dépouille tout. L’auteur y explore le plaisir de vivre, d’aimer et de rire, avec des personnages souvent truculents et un style qui ne s’embarrasse pas des conventions.

Christian Laborde a un talent particulier pour mêler lyrisme et provocation, rendant ses œuvres uniques et souvent marquées par une forme d’exubérance. Ce livre s’inscrit dans cette veine, invitant à réfléchir tout en célébrant les joies simples et parfois folles de l’existence.

Mon chien Stupide de John Fante est un roman plein d’humour acide et de mélancolie. Il s’agit d’un récit semi-autobiographique où Henry Molise, alter ego de l’auteur, affronte une crise existentielle alors qu’il approche de la cinquantaine. Écrivain désabusé et père de famille dépassé, il se heurte à l’échec de sa carrière, au départ imminent de ses enfants, et à son mariage qui bat de l’aile.

L’arrivée d’un énorme chien paresseux, vulgaire et doté d’une sexualité envahissante (surnommé « Stupide »), bouleverse son quotidien. Le chien devient un catalyseur de tensions, révélant les frustrations et absurdités de la vie de famille. Mais il offre aussi à Henry une échappatoire et une réflexion ironique sur la liberté, les regrets, et la quête du bonheur.

Avec un ton mordant, Fante explore les déceptions de la vie adulte, mais aussi l’acceptation des imperfections. Mon chien Stupide est à la fois hilarant et touchant, un miroir de l’humanité dans toute sa splendeur et ses travers.

Un incontournable pour les fans de Fante ou ceux qui aiment les récits caustiques et émouvants.

Evguénie Sokolov de Serge Gainsbourg est un court roman qui illustre parfaitement le génie provocateur et l’esprit iconoclaste de son auteur. Publié en 1980, ce texte est à la fois une satire mordante, un récit grotesque, et une réflexion sur l’art et la création.

L’histoire suit Evguénie Sokolov, un peintre talentueux mais atypique, qui doit son succès artistique… à ses flatulences incontrôlables. Atteint de météorisme chronique, il exploite ses spasmes intestinaux pour tracer des lignes sur la toile, créant ainsi un style unique et reconnu dans le monde de l’art. Derrière cette absurdité se cache une critique acerbe de l’industrie artistique, de l’ego des créateurs et du snobisme culturel.

Avec un style cru, irrévérencieux et souvent drôle, Gainsbourg mêle la vulgarité et la poésie pour interroger les frontières entre génie et ridicule, authenticité et imposture. Ce récit peut être lu comme un pied-de-nez à la société bien-pensante, tout en étant profondément imprégné de la personnalité de Gainsbourg : brillant, provocateur et inoubliable.